Glossaire
Lexique
Advanced TV : Support de publicité dans lequel les annonces sont diffusées dans les émissions et les films diffusés via des services over-the-top (OTT) sur téléviseur connecté (avec une connexion Internet intégrée) ou sur des appareils de streaming.
Digital business transformation (DBT) : Services de consulting en transformation de business model de nos clients et leur adaptation au monde numérique.
Dynamic creativity : Contenu créatif personnalisé, adapté au consommateur en fonction de ses caractéristiques (localisation, centres d’intérêt, étape dans son parcours consommateur, etc.).
Epsilon CORE ID : solution d’identification leader du marché, garante de la confidentialité des données et basée sur les personnes, permettant aux marques de reconnaître et d'atteindre avec précision les consommateurs sur l’open web.
Epsilon PeopleCloud : Plateforme utilisant le CORE ID d'Epsilon permettant de créer à grande échelle des parcours personnalisés pour les consommateurs. La plateforme permet aux marques de gérer et développer leurs données clients, d’interagir avec les consommateurs sur différents canaux et de mesurer les dépenses marketing afin d'optimiser les résultats.
Global Delivery Centers : Hubs regroupant les salariés de Publicis Groupe disponibles en support du modèle pays, en particulier dans les expertises média, production, data et transformation digitale.
Groupe Client Leaders (GCL) : Le Groupe Client Leader est responsable de la totalité des services et compétences mis à disposition du client, quelle que soit la discipline. Les GCL ont un périmètre géographique qui peut être global, régional ou pays.
Industry verticals : Organisation de certaines activités du Groupe en fonction du secteur d’activité des clients.
JANUS : JANUS est le corpus de règles de comportement et d’éthique qui s’impose à tous les collaborateurs du Groupe et établit les règles de conduite pour mener les opérations : « The Publicis way to behave and operate ».
Marques Direct-to-Consumer : Marques vendant aux consommateurs directement par Internet sans passer par l’intermédiaire des distributeurs physiques.
Plateforme : Service occupant une fonction d’intermédiaire dans l’accès aux informations, contenus, services ou biens, le plus souvent édités ou fournis par des tiers. Elle organise et hiérarchise les contenus et répond généralement à une logique d’écosystème propre.
Practices : Activités de communication et de marketing qui nécessitent une centralisation au niveau mondial.
Publicis Communications : Jusqu’à fin 2019, Publicis Communications rassemblait l’offre créative globale du Groupe, incluant Publicis Worldwide, Leo Burnett, Saatchi & Saatchi, BBH, ainsi que Prodigious, leader mondial en production, Marcel, Fallon et MSL, spécialiste de la communication stratégique. À partir de début 2020, cette structure n’existe plus au niveau global, le Groupe étant passé en organisation pays. Elle continue à exister aux États-Unis, reflétant ainsi l’adaptation de l’organisation à la taille du pays. Publicis Communications US intègre par ailleurs Razorfish, activité de marketing digital, depuis 2020.
Publicis Health : Publicis Health est un des leaders mondiaux de la communication dans les domaines de la santé et de la pharma.
Publicis Media : Jusqu’à fin 2019, Publicis Media rassemblait l’ensemble des expertises média du Groupe, concernant spécifiquement l’investissement, la stratégie, les analyses, la data, la technologie, la performance marketing et le contenu de Starcom, Zenith, Spark Foundry, Blue 449, Performics et Digitas. À partir de début 2020, cette structure n’existe plus au niveau global, le Groupe étant passé en organisation pays. Elle continue à exister aux États-Unis, reflétant ainsi l’adaptation de l’organisation à la taille du pays.
Publicis Sapient : Publicis Sapient est le partenaire des clients dans le domaine de la transformation digitale des entreprises, se fondant sur la technologie, la data, le digital et l’expérience des consommateurs.
Re:Sources : Re:Sources regroupe les Centres de Services Partagés qui couvrent la plupart des fonctions administratives nécessaires au fonctionnement de toutes les agences du Groupe.
Retail Media : Achat et vente de publicité sur les sites web et les applications des retailers, le plus couramment sous format d’annonces de produits sponsorisés et reposant sur les données transactionnelles des distributeurs.
The Power of One : Offre unique proposée aux clients en mettant à disposition l’ensemble des expertises de Publicis Groupe (créative, média, digital, tech, data et santé) de façon simple, souple et efficace.
1.Présentation du Groupe
1.1Historique du Groupe
En 1926, Marcel Bleustein-Blanchet crée une entreprise de publicité nommée Publicis, « Publi, comme publicité, et six comme 1926 ». Son ambition est de faire de la publicité un véritable métier, avec une valeur sociale, des méthodes et une déontologie exigeantes, et de développer Publicis comme un « pionnier de la publicité moderne ». Très rapidement, l’agence prend de l’essor et acquiert une grande réputation. Dès le début des années 1930, Marcel Bleustein-Blanchet est le premier à percevoir le formidable lien que la radio, média naissant, pouvait créer avec une marque. Publicis devient le concessionnaire exclusif de la publicité radiophonique des « Postes de radios » français. Mais en 1934, le gouvernement français supprime la publicité sur les radios d’État ; Marcel Bleustein-Blanchet décide alors de lancer sa propre station, « Radio Cité », première station radio privée française. En 1935, il s’associe à parité avec l’agence Havas pour fonder « Cinéma et Publicité » qui sera la première régie médias française dans ce domaine, avant de créer trois ans plus tard « Régie Presse », filiale indépendante dédiée à la vente d’espaces publicitaires dans les quotidiens et magazines.
Après l’interruption provoquée par la Seconde Guerre mondiale, Marcel Bleustein-Blanchet redémarre Publicis début 1946 avec ses anciens clients mais aussi avec des nouveaux : Colgate-Palmolive, Shell ou Sopad-Nestlé. Convaincu des perspectives offertes par les techniques qualitatives, il fait de Publicis la première agence de publicité française à conclure, dès 1948, un accord avec l’institut de sondage IFOP, puis crée un département « Études et Recherches » au sein de Publicis. Fin 1957, Publicis emménage en haut des Champs-Élysées, dans l’ancien Hôtel Astoria. Dès 1958, le hall de Publicis accueille le premier drugstore, destiné à devenir un lieu iconique de Paris. En 1959, le département « Information industrielle » voit le jour, précurseur de la communication institutionnelle d’entreprise.
Durant la période 1960-1975, Publicis connaît une forte expansion, portée à partir de 1968 par les premières campagnes publicitaires à la télévision française. La campagne Boursin inaugure ce nouveau média : ce sera le premier lancement marketing français imputable à la télévision, avec un score de mémorisation « historique » du fameux slogan : « Du pain, du vin, du Boursin ». Quelques mois plus tard, Publicis innove encore et s’engage aux côtés de l’un de ses clients dans une bataille d’un genre nouveau : la défense de Saint-Gobain sur lequel BSN a lancé la première OPA hostile de l’histoire française.
Mais le 27 septembre 1972, un incendie ravage entièrement ses locaux. Publicis renaît de ses cendres et la même année reprend sa stratégie de croissance externe en Europe, procédant à l’acquisition du réseau Intermarco aux Pays-Bas (1972) puis du réseau suisse Farner (1973), pour créer le réseau Intermarco/Farner afin d’accompagner les grands annonceurs français dans le reste de l’Europe. En 1977, Maurice Lévy, qui a rejoint Publicis en 1971, devient Directeur général de Publicis Conseil, principale société française du Groupe.
Dès 1978, Publicis s’installe au Royaume-Uni grâce à l’acquisition de l’agence McCormick. En 1984, Publicis compte 23 implantations en Europe. En 1981, Publicis ouvre une toute petite agence à New York.
En 1987, Marcel Bleustein-Blanchet décide de transformer Publicis en société à Directoire et Conseil de surveillance, assurant lui-même la présidence du Conseil de surveillance, la présidence du Directoire étant confiée à Maurice Lévy. Dès lors, la stratégie est définie par le Directoire et soumise à approbation du Conseil de surveillance et toutes les décisions opérationnelles sont prises au sein du Directoire.
En 1988, Publicis conclut une alliance mondiale avec le groupe américain Foote, Cone & Belding Communications (FCB) et les deux réseaux européens des deux partenaires fusionnent. Publicis accroît ainsi sa présence mondiale en s’appuyant sur le réseau de son allié.
La croissance du Groupe s’accélère dans les années 1990. En 1993, Publicis acquiert l’agence FCA !, quatrième réseau français de communication, puis la fusionne avec BMZ pour constituer son second réseau européen de publicité sous le nom de FCA !/BMZ. En 1995, Publicis rompt son alliance avec FCB.
Le 11 avril 1996, Publicis perd son fondateur. Élisabeth Badinter, sa fille, devient Présidente du Conseil de surveillance et Maurice Lévy accélère l’internationalisation du Groupe afin de pouvoir accompagner ses clients sur différents marchés. Le processus d’acquisitions s’intensifie et devient mondial : l’Amérique latine et le Canada, puis l’Asie et le Pacifique, l’Inde, le Moyen-Orient et l’Afrique. Les États-Unis sont le cadre d’opérations de grande envergure à partir de 1998 : Publicis souhaite en effet accroître significativement sa présence sur le premier marché mondial. C’est ainsi que Publicis acquiert Hal Riney, puis Evans Group, Frankel & Co. (marketing relationnel), Fallon McElligott (publicité et nouveaux médias), DeWitt Media (achat d’espaces).
En 2000, Publicis acquiert Saatchi & Saatchi, dont le talent et la créativité sont mondialement reconnus. Cette acquisition marque une étape clé du développement du Groupe en Europe et aux États-Unis. En septembre, Publicis Groupe s’introduit à la Bourse de New York. Cette même année, Publicis acquiert Winner & Associates (relations publiques) et Nelson Communications (communication santé).
2001 voit la constitution de ZenithOptimedia, un grand acteur mondial du conseil et de l’achat média, par l’union de la filiale Optimedia à Zenith Media, jusqu’alors détenue à participations égales par Saatchi & Saatchi et le groupe Cordiant.
En mars 2002, Publicis Groupe annonce le rachat du groupe américain Bcom3, qui contrôle les agences Leo Burnett, D’Arcy Masius Benton & Bowles, Manning Selvage & Lee, Starcom MediaVest Group et Medicus, et détient une participation de 49 % dans Bartle Bogle Hegarty. Publicis Groupe conclut en parallèle un partenariat stratégique avec Dentsu, leader incontesté de la communication au Japon et actionnaire fondateur de Bcom3. Avec cette acquisition, Publicis Groupe fait son entrée dans l’élite de l’industrie de la publicité et de la communication et devient le quatrième acteur mondial avec une présence dans plus de 100 pays et sur les cinq continents.
Au cours des années 2002-2006, le Groupe réalise l’intégration avec succès de Bcom3, après celle réussie de Saatchi & Saatchi, et regroupe un grand nombre d’entités. Il procède parallèlement à quelques acquisitions complémentaires afin de constituer un portefeuille d’activités cohérent, en phase avec les besoins et les attentes des annonceurs, en particulier dans différentes disciplines des services marketing et sur les principaux marchés émergents. Fin 2005, Publicis Groupe obtient également sa première notation officielle (investment grade) des deux premières agences internationales de notation, Standard & Poor’s et Moody’s. Fin décembre 2006, Publicis Groupe lance une OPA amicale sur Digitas Inc., leader américain et plus grande agence du monde de la communication interactive et numérique. Cette offre, finalisée en janvier 2007, inaugure l’avancée remarquable du Groupe dans le numérique. La profonde mutation des médias sous l’influence du numérique est très justement diagnostiquée à ce moment-là et le Groupe, avec l’acquisition de Digitas, se place d’emblée en leader du marché avec le lancement du projet de création de The Human Digital Agency, indiquant clairement sa volonté de placer le numérique au cœur de ses activités et confirmant ainsi le désir et la vision de son fondateur d’un groupe « pionnier des nouvelles technologies ».
Au cours des années 2007 et 2008, Publicis Groupe s’engage dans une modification profonde de ses structures et de son mode de fonctionnement pour mieux s’adapter aux nouvelles exigences de l’ère du numérique. Il ajoute ainsi à sa proposition holistique reconnue une offre dans les activités digitales, tout en poursuivant le renforcement de ses positions dans les économies à forte croissance, deux enjeux majeurs pour les années à venir. L’année 2007 est l’année de l’intégration de Digitas Inc. Cette intégration rapide et réussie a inauguré une série d’acquisitions dans le domaine numérique, afin de compléter cette nouvelle offre dans les domaines de la communication interactive et mobile dans le monde. Les années 2008 et 2009 voient la poursuite du développement prioritaire de Publicis Groupe sur le secteur à forte croissance qu’est la communication interactive et a poursuivi son développement dans les pays émergents.
En janvier 2008, Publicis Groupe et Google ont rendu public leur projet de collaboration. Engagée depuis 2007, cette collaboration est fondée sur une vision partagée de l’utilisation de technologies nouvelles pour le développement de la publicité. Elle n’est pas exclusive, et doit enrichir des partenariats établis avec plusieurs leaders dans le domaine des médias interactifs.
Le fait qui illustre le plus visiblement la transformation du Groupe a sans doute été, dans un contexte de très forte croissance du numérique, le lancement de VivaKi, une nouvelle initiative destinée à optimiser les performances des investissements des annonceurs et à maximiser les gains de parts de marché de Publicis Groupe. Cette initiative offre ainsi aux annonceurs la possibilité de toucher des audiences définies avec précision, en une seule campagne et sur des réseaux multiples.
L’ampleur de la crise économique mondiale de l’année 2009, avec l’entrée en récession de nombreuses économies et une chute du commerce mondial de 12 %, d’une importance historique, n’a pas ralenti le développement de la stratégie de Publicis Groupe.
En octobre 2009, l’acquisition de Razorfish – deuxième agence interactive du monde après Digitas – auprès de Microsoft apporte de nouvelles compétences dans les activités numériques, notamment dans l’e-commerce, le marketing interactif, les moteurs de recherche, la stratégie et la planification, le marketing des réseaux sociaux ou encore la résolution de problèmes d’architecture et d’intégration technologiques.
Au cours de l’année 2009, Publicis Groupe et Microsoft ont signé un accord de collaboration à l’échelle mondiale, visant trois objectifs principaux liés au développement des médias numériques. Les équipes respectives de Microsoft et de VivaKi apporteront à leurs clients davantage de valeur ajoutée et d’efficacité dans tous les domaines de l’univers numérique, qu’il s’agisse de contenu, de performance ou de définition, de ciblage et de mesure d’audiences.
Publicis Groupe accède en 2009 à la troisième place du classement mondial des grands groupes de communication, devançant son concurrent IPG. Cette position de numéro trois s’est fortement consolidée depuis.
Ainsi, devant le succès avéré de sa stratégie, le Groupe a poursuivi en 2010 ses investissements dans les activités digitales et dans des régions du monde en développement, comme la Chine, le Brésil et l’Inde.
Malgré les perturbations de l’économie en 2011, dues notamment à la dette souveraine dans la zone euro et à la nouvelle crise financière du mois d’août suivie de la dégradation de la note de la dette américaine, Publicis a accéléré le développement et la mise en place de sa stratégie, privilégiant les activités digitales et les pays en développement. Ainsi le Groupe a réalisé les acquisitions de Big Fuel, unique agence spécialisée dans les réseaux sociaux, basée à New York, renforçant ainsi de manière très solide ses positions dans le numérique, et a également acquis les agences Talent et DPZ au Brésil et Genedigi en Chine.
Au cours de l’année 2012, dans un contexte économique toujours difficile, notamment en Europe, Publicis Groupe a continué de mener un plan d’actions sous forme d’acquisitions ou d’accords visant à intensifier la mise en œuvre de ses choix stratégiques. Ainsi le Groupe a procédé à un nombre important d’acquisitions ciblées, particulièrement dans le digital, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Suède, aux États-Unis, en Russie, au Brésil, en Chine, à Singapour, en Inde, en Israël ainsi que pour la première fois, en Palestine. Par ailleurs, toujours dans le numérique, Publicis Groupe et IBM ont conclu un partenariat mondial s’appuyant sur leur position unique pour déterminer l’avenir de l’e-commerce.
Au cours de l’année 2013, Publicis Groupe a mené une politique d’acquisitions active, particulièrement dans les activités numériques et partout dans le monde afin d’atteindre la masse critique dans les différentes activités, notamment le digital, et les pays où il est implanté, et de bénéficier d’effets d’échelle. Après avoir acquis LBi, la plus grande agence indépendante européenne de marketing et technologie, qui combine expertises stratégique, créative, média et technique, le Groupe a procédé au rapprochement de celui-ci avec le réseau mondial intégré Digitas, donnant naissance à DigitasLBi, le plus complet des réseaux numériques mondiaux. Il capitalise sur les parfaites complémentarités géographiques des deux entités : la situation bien établie de Digitas aux États-Unis, la forte présence de LBi en Europe, et les positions majeures des deux réseaux en Asie-Pacifique.
Le 27 juillet 2013, un accord a été conclu en vue d’une fusion entre égaux entre Publicis Groupe et Omnicom Group Inc. En mai 2014, Publicis Groupe a fait le choix de ne pas poursuivre le projet de fusion. Fort de sa position unique dans les activités digitales, porteuses d’avenir dans un paysage de la communication bouleversé par l’irruption rapide des nouvelles technologies, le Groupe a accéléré son développement dans les disciplines novatrices au travers de plusieurs acquisitions d’agences numériques et de partenariats stratégiques.
En septembre, Publicis Groupe et Adobe ont créé un partenariat stratégique afin d’offrir la Publicis Groupe Always-On PlatformTM, la première plateforme complète de gestion du marketing de Publicis Groupe, qui permet d’automatiser et de réunir tous les composants du marketing des clients. Cette plateforme unique, ancrée au sein de VivaKi, accessible à toutes les agences et réseaux de Publicis Groupe et standardisée sur Adobe Marketing Cloud, permettra, pour la première fois, à toutes les agences de Publicis Groupe de créer du contenu attractif, d’analyser leur marketing, d’identifier et de créer des segments d’audience, de déployer des campagnes, ainsi que de suivre et mesurer la performance marketing grâce à une technologie et une structure des données unifiées.
L’opération la plus importante de l’année 2014 est l’acquisition de Sapient annoncée le 3 novembre 2014 et finalisée début 2015. Dans un univers marqué par une convergence croissante, les clients ont besoin d’un partenaire avec une offre significativement tournée vers le numérique pour les aider à évoluer au rythme de la prise de pouvoir d’un consommateur connecté qui a profondément changé. L’apport de Sapient combiné aux compétences de Publicis Groupe dans le numérique, la création, les médias et la communication des marques crée une expertise sans équivalent dans le marketing, le commerce sur tous les canaux de distribution et les services de consulting, reposant sur un savoir-faire technologique exceptionnel.
Publicis Sapient s’inscrit dans le cadre de la nouvelle organisation annoncée en 2015, visant à structurer le Groupe en mettant les clients au cœur de son dispositif. Dans les 20 principaux marchés du Groupe, les clients seront chacun suivis par un Global Client Leader ou un Country Client Leader selon la couverture géographique nécessaire à leur accompagnement. Le Groupe est ainsi à même de proposer l’ensemble des solutions à ses clients : solutions créatives avec « Publicis Communications », solutions média avec « Publicis Media », solutions digitales avec « Publicis Sapient », et solutions santé avec « Publicis Health ». S’agissant des autres pays, une structure unique « Publicis One » combine l’ensemble des opérations – créative, média, digitale, santé – au sein de chaque pays.
Publicis Groupe met ainsi en œuvre l’organisation la plus intégrée du secteur, au profit de ses clients et de ses collaborateurs. Cette réorganisation a été mise en œuvre dans les premiers mois de 2016.
Publicis Groupe a poursuivi sa stratégie d’acquisitions tactiques, visant à compléter son dispositif opérationnel, que ce soit dans le champ des compétences (contenu, commerce, analyse comportementale) ou dans le champ géographique (Afrique du Sud, Israël).
Comme annoncé fin 2015, les travaux de mise en place de la nouvelle organisation ont été achevés à la fin du premier semestre 2016. C’est l’abandon du modèle de holding pour développer une architecture de société opérationnelle autour du concept de Connecting Company. Très largement modulaire, le modèle de Connecting Company de Publicis Groupe est une plateforme unique en son genre qui offre aux clients un accès plug & play à des services de premier plan. Il permet au Groupe de repenser totalement son approche :
- ■une priorité donnée au client – toute la transformation de Publicis Groupe a été conçue et conduite pour placer les clients au cœur de son fonctionnement. Leurs besoins et leurs objectifs déterminent les solutions que nous leur offrons pour leur assurer succès et croissance ;
- ■un modèle fluide – une seule personne (Global Client Leader ou Country Client Leader) sert de point de contact et de responsable unique pour puiser dans notre vivier de près de 84 000 talents, libéré des silos, des héritages du passé et des anciennes habitudes ;
- ■une méthode de travail harmonisée – nous avons unifié nos comptes de résultat et supprimé tous les obstacles opérationnels ;
- ■une organisation modulaire – le grand avantage de notre nouvelle organisation ne vient pas seulement de la profondeur et de l’étendue de nos capacités, mais surtout de notre aptitude à nous adapter aux situations et aux besoins individuels de nos clients, avec une architecture ouverte donnant un accès plug & play à nos partenaires globaux si besoin ;
- ■une offre unifiée – en fusionnant notre création, notre intelligence et notre expertise technologique nous proposons à nos clients des idées pour leur transformation et des expériences consommateur qu’aucune autre agence ou holding company ne saurait leur offrir sur le marché.
Ainsi, Publicis connecte toutes ses expertises de manière intégrée grâce au Power of One, pour apporter des solutions gagnantes à ses clients.
Deux événements en 2016 sont venus marquer l’histoire de Publicis. Le premier, Viva Technology Paris, événement en association avec le groupe Les Échos, avait pour objectif de créer à Paris le grand rendez-vous mondial des start-up et de l’ensemble des parties prenantes du monde numérique. Cette manifestation annuelle est maintenant un rendez-vous majeur en Europe pour les entreprises mondiales de technologie et les start-up. À l’occasion de son 90e anniversaire, Publicis Groupe a lancé le projet Publicis90, destiné à apporter l’aide d’experts digitaux du Groupe et son soutien financier à 90 projets ou start-up. Après une phase de sélection rigoureuse de plusieurs mois, les lauréats, choisis parmi les 3 500 dossiers déposés émanant de 130 pays, se sont vu remettre leur prix pendant Viva Technology.
Au début de 2017, le Conseil de surveillance de Publicis Groupe a choisi Arthur Sadoun pour succéder à Maurice Lévy à la Présidence du Directoire du Groupe. Depuis le 1er juin 2017, Maurice Lévy a rejoint le Conseil de surveillance et en assure la Présidence.
L’année 2017 a été marquée par deux thèmes : plus loin dans l’intégration et plus vite dans l’exécution de la stratégie élaborée par Maurice Lévy. L’ambition est de devenir le leader de la convergence de la transformation marketing et de la transformation opérationnelle, par l’alchimie de la créativité et de la technologie. À cette fin, le Groupe s’est doté de deux nouveaux organes de décision, l’Executive Committee et le Management Committee.
Après avoir cassé les silos et s’être organisé en Solutions, le Groupe franchit une nouvelle étape en mettant en place une organisation par pays, ayant pour objectif de mettre à la disposition des clients une offre totalement intégrée, de la publicité au marketing, en passant par le consulting et les médias, avec la data en son cœur. Le déploiement de cette organisation a débuté en France, au Royaume-Uni, en Chine et en Italie.
En mars 2018, le Groupe présente son plan Sprint to the Future pour la période 2018-2020. S’appuyant sur ses strategic game changers, à savoir la data, la créativité dynamique et la transformation numérique des entreprises, ainsi que sur son organisation par pays, Publicis Groupe ambitionne de se positionner comme le partenaire incontournable de la transformation des entreprises. Les ambitions sont soutenues par un plan d’investissement significatif, financé par un vaste champ d’économies de coûts.
En parallèle, Publicis Groupe a souhaité se doter d’un outil au service de ses talents. La plateforme d’intelligence artificielle Marcel développée en partenariat avec Microsoft, et nommée en hommage au fondateur du groupe, Marcel Bleustein-Blanchet, a été lancée en mai 2018. L’objectif de Marcel est de faciliter la transformation de l’entreprise d’une holding company en une plateforme, offrant la possibilité à l’ensemble des collaborateurs du Groupe à travers le monde d’échanger et de collaborer sans limites ni frontières.
L’année 2019 a été une année pivot pour le Groupe, avec l’acquisition d’Epsilon, spécialiste du Big Data dans les activités marketing. Grâce à sa technologie et ses plateformes, Epsilon est en mesure de structurer les data brutes de ses clients, de les enrichir avec une diversité incomparable de sources de données, et d’activer des campagnes personnalisées à grande échelle. L’activité de Publicis est plus que jamais orientée vers les métiers d’avenir, avec plus de 30 % de son revenu net dans les domaines de la data et de la transformation digitale des entreprises.
En parallèle, la stratégie du Power of One, initiée en 2016, est désormais pleinement effective. Par l’intermédiaire du Group Client Leader, les clients bénéficient enfin d’un service sur mesure et d’un accès direct à l’ensemble des expertises du Groupe, pour les aider à innover et à faire croître les ventes tout en maîtrisant les coûts.
En 2019, le Groupe a ainsi finalisé sa transformation en termes d’actifs et de structure. Il est désormais positionné de manière unique sur toute la chaîne de valeur au service de ses clients. Il est le seul à disposer d’actifs à grande échelle en créativité, média, data et technologie.
L’année 2020 restera marquée par la pandémie mondiale de Covid-19, qui a affecté tous les pays et secteurs d’activités pendant la majeure partie de l’année. Cette crise sanitaire d’une grande ampleur s’est traduite par l’une des plus importantes crises économiques de l’histoire récente. Les mesures prises par les différents gouvernements pour contenir cette pandémie, comme les confinements, ont eu un impact brutal et inédit sur la consommation et sur la production.
La transformation vers le digital que Publicis Groupe avait initiée plusieurs années auparavant lui a permis de répondre au mieux aux besoins de ses clients pour naviguer à leurs côtés dans la crise, définir des stratégies pour la surmonter, accélérer leur transformation digitale, et construire des liens directs avec leurs consommateurs. En parallèle, le Groupe a pris des décisions opérationnelles importantes, pour préserver ses talents. Ainsi, le déploiement de Marcel, la plateforme d’intelligence artificielle du Groupe, a été accéléré pour répondre aux exigences des nouvelles méthodes de travail et permettre un meilleur partage, même à distance. Marcel a agi comme un fédérateur d’équipes et s’est révélé être un outil précieux pendant une telle période.
Dans un tel contexte, le Groupe a ainsi réussi à délivrer des résultats solides grâce à la transformation entreprise plusieurs années auparavant. Plusieurs éléments ont été décisifs dans la performance du Groupe : l’investissement du Groupe dans la data et la technologie, avec les acquisitions de Sapient puis Epsilon ; son organisation pays, qui lui a permis d’accompagner au plus près ses clients à chaque étape de la crise et de fournir une offre complète alliant data, technologie, média et créativité de manière intégrée ; sa plateforme Marcel qui a permis au Groupe de s’adapter et agir rapidement en allouant les ressources efficacement.
L’année 2021 a été exceptionnelle à plus d’un titre. Elle reflète d’abord un fort rebond en matière de dépenses publicitaires au niveau mondial, dynamisées par la croissance économique générale et les multiples stimuli des banques centrales et gouvernements. Elle est également marquée par la poursuite de changements structurels dans l’industrie, qu’il s’agisse de la gestion des données first-party, des nouveaux médias digitaux, de l’évolution du commerce ou encore de la transformation digitale des entreprises. Dans ce contexte, le Groupe a réalisé l’acquisition de CitrusAd, la plateforme technologique qui optimise les performances marketing des marques directement sur les sites e-commerce. Sur le plan financier, l'année 2021, le Groupe a enregistré des résultats records, tous les indicateurs dépassant leurs niveaux de 2019.
Le Groupe sort de cette pandémie à la fois renforcé et toujours plus engagé, comme en témoignent les progrès enregistrés cette année en matière d’ESG qui se traduisent par l’obtention de la première place, dans notre secteur, dans les classements de 8 des 10 des principales agences de notation.
En 2022, le revenu du Groupe dépasse pour la première fois les 14 milliards d’euros, le revenu net 12 milliards, porté notamment par une croissance organique à deux chiffres pour la deuxième année consécutive. Le Groupe a réalisé plusieurs acquisitions dans le domaine de la data (Retargetly en Amérique latine), du commerce (Profitero) et de l’expertise en transformation digitale (Tremend). Par ailleurs, le Groupe a annoncé la création d’une joint-venture avec Carrefour, Unlimitail pour répondre au marché en plein essor du Retail Media en Europe continentale et en Amérique latine.
Sur le plan ESG, le Groupe a posé les bases d’une initiative majeure, #WorkingWithCancer visant à éradiquer la stigmatisation du cancer sur le lieu de travail, en soutenant les salariés concernés ou dont les proches sont touchés par la maladie. De nombreuses sociétés ont adhéré au projet dès le début de l’année 2023.
Dans un contexte macro-économique particulièrement difficile, et après six ans de transformation, Publicis s’est clairement démarqué en 2023, avec une performance financière très supérieure à celle de ses concurrents. Avec un chiffre d’affaires de près de 15 milliards d’euros en 2023, Publicis s’est établi comme le deuxième acteur de notre industrie et le premier en termes de capitalisation boursière. Au cours de l’année, le Groupe a réalisé plusieurs acquisitions : Yieldify dans le domaine du marketing technologique, Practia, l’un des leaders de la transformation digitale en Amérique latine, et Corra, leader de l’e-commerce reconnu par Adobe comme l’une des meilleures entreprises en Amérique du Nord.
1.3Activités et stratégie
1.3.1Introduction
C’est en 1926 que Marcel Bleustein-Blanchet crée une start-up qu’il dénomme Publicis et qui deviendra un des leaders mondiaux du marketing, de la communication et de la transformation digitale des entreprises.
La passion qu’éprouve Marcel pour la communication et la création de liens durables entre les marques et les consommateurs a transformé ce nouveau métier en une profession prospère et respectée. Pendant près de 100 ans, le Groupe évolue, innove, se transforme. Il se construit sur des valeurs chères à son fondateur, qui continuent aujourd’hui de définir sa culture : le respect, la vérité du produit, la satisfaction du client, la qualité et la créativité, combinés à un esprit pionnier, de fortes convictions et des valeurs éthiques liées à sa légendaire personnalité de battant.
En 2023, le Groupe est présent dans plus de 100 pays, compte plus de 103 000 collaborateurs et est le deuxième groupe mondial du secteur de la communication (1).
1.4Investissements
Nos investissements se focalisent sur l’expertise numérique, la data et la technologie afin de renforcer nos équipes et de favoriser l’innovation et l’offre de nouveaux services. Le renforcement de nos agences, le développement de partenariats stratégiques et les initiatives avec les grands acteurs d’Internet permettent à Publicis Groupe d’anticiper les changements et les évolutions des industries de la communication vers le numérique. L’objectif est de proposer à nos clients les solutions les plus innovantes, en phase avec l’évolution rapide du comportement des consommateurs et des technologies.
1.4.1Principaux investissements et désinvestissements réalisés au cours des trois dernières années
En 2021, Publicis a annoncé l’acquisition de CitrusAd, une plateforme technologique (SaaS) qui optimise les performances marketing des marques directement sur les sites e-commerce et dont le siège est basé en Australie. L’expertise de CitrusAd sur les sites e-commerce, combinée avec l’offre Retail Media d’Epsilon sur les sites des éditeurs, toutes les deux alimentées par le CORE ID, pour permettre à Publicis Groupe de prendre le leadership de la nouvelle génération du Retail Media basée sur l’identité, avec une mesure totalement transparente de la performance, validée directement par les transactions. Cette acquisition a été finalisée le 1er septembre. Alors que la croissance du Retail Media est exponentielle, cette acquisition a vocation à permettre aux clients de Publicis Groupe d’accélérer leur croissance dans ce secteur très dynamique. Les clients auront ainsi une visibilité complète sur la performance consolidée de leurs investissements médias et un accès incomparable aux données first-party des sites e-commerce, leur permettant ainsi de se préparer à un monde sans cookies.
Publicis a également finalisé l’acquisition de Boomerang au Benelux, complétant ainsi son offre de créativité dynamique et de contenu pour des clients à la fois locaux et globaux. Les compétences de Boomerang contribueront à renforcer les capacités globales du Groupe en matière de production, en particulier Le Pub, et à la création d’un centre d’excellence mondial pour la Créativité dynamique, basé aux Pays-Bas.
En décembre, Publicis a annoncé le lancement de SCB Tech X, joint-venture entre Publicis Sapient et Siam Commercial Bank (SCB), créant ainsi l’un des plus grands opérateurs de la fintech en Asie du Sud-Est. La joint-venture a débuté avec 1 200 salariés et est détenue à 60 % par SCB et à 40 % par Publicis Sapient. SCB Tech X est une platform-as-a-service leader, cloud native, qui sert les clients d’Asie du Sud-Est, au moment où la valeur totale des transactions du marché des paiements numériques devrait atteindre plus de mille milliards de dollars d’ici 2025 dans la région. SCB Tech X s’adresse aux acteurs commerciaux et aux consommateurs de toute la région et fournit à la fois des services bancaires innovants, tels que des offres de crédit, des comptes courants et d’épargne, et des services non financiers, allant de la livraison de repas à l’offre de contenus autour de la santé et du bien-être, en passant par la réservation de voyages en ligne.
Enfin en décembre, le Groupe a finalisé l’acquisition de 100 % de BBK Worldwide (États-Unis), une société de marketing R&D à service complet et leader dans le domaine des essais cliniques (CTE). BBK permet aux clients des secteurs biotechnologique et pharmaceutique d’accélérer leurs programmes de R&D, en faisant avancer la recherche grâce à l’intégration unique de services centrés sur le patient et de technologies propriétaires, complétant ainsi les capacités existantes de Publicis Health en matière de CTE.
Les paiements effectués (décaissements bruts, après déduction de la trésorerie acquise) durant l’exercice 2021 pour acquérir les entités intégrées s’élèvent à 276 millions d’euros, incluant 103 millions d’euros pour des paiements de compléments de prix. Par ailleurs, 14 millions d’euros ont été décaissés pour le paiement de participations ne donnant pas le contrôle.
En 2022, le Groupe a procédé à plusieurs acquisitions visant à renforcer ses capacités en Data, en Digital Business Transformation et en Commerce. En transformation digitale, le Groupe a fait l’acquisition de Tremend, société de 650 ingénieurs et développeurs fondée il y a 16 ans et basée à Bucarest (Roumanie), afin de développer le nouveau centre de distribution mondial de Publicis Sapient en Europe. Le Groupe a également acquis Tquila ANZ, une des principales sociétés de conseil en solutions multi-cloud en Australie, avec l’objectif de renforcer l’expertise Salesforce de Publicis Sapient. En Commerce, le Groupe a acquis la plateforme SaaS Profitero. Fort de 300 salariés, ce leader mondial dans l’e-Commerce intelligence permet aux marques d’analyser et d’optimiser leurs ventes, leur marketing et leurs performances opérationnelles sur 70 millions de produits vendus en ligne au travers de plus de 700 sites d’e-commerce dans le monde. En Data, le Groupe a acquis et intégré au sein d’Epsilon les sociétés Retargetly et Yieldify. Retargetly travaille avec des distributeurs et des éditeurs pour combiner des first-party data avec des données de partenaires pour un ciblage et une mesure d’audience personnalisés sur les canaux digitaux. Cette acquisition a permis à Epsilon de lancer ses activités en Amérique latine. Par ailleurs, l’acquisition de Yieldify a renforcé l’offre Epsilon avec des solutions améliorant la personnalisation des sites, et l’optimisation des conversions et du parcours client.
À la suite du conflit entre l’Ukraine et la Russie, Publicis a annoncé en mars 2022 son désengagement de Russie, avec la cession du contrôle de ses agences au management local. Le Groupe a transféré le contrôle de ses opérations à Sergey Koptev, Président fondateur de Publicis en Russie, avec l’engagement contractuel d’assurer un avenir à ses 1 200 collaborateurs dans le pays. Publicis a ainsi procédé à l’arrêt immédiat de ses activités et investissements en Russie. Cette cession, effective immédiatement, a conduit à une perte de cession exceptionnelle de 87 millions d’euros. La Russie est déconsolidée depuis le 1er avril 2022.
Les paiements effectués (décaissements bruts, après déduction de la trésorerie acquise) durant l’exercice 2022 pour acquérir les entités intégrées s’élèvent à 523 millions d’euros, incluant 119 millions d’euros pour des paiements de compléments de prix. Par ailleurs, 49 millions d’euros ont été décaissés dans le cadre de la cession de la Russie (trésorerie des entités cédées).
En 2023, Publicis a annoncé l’acquisition de Practia, une entreprise technologique indépendante basée à Buenos Aires et parmi les leaders des services de transformation digitale en Amérique latine. Avec ses 1 200 professionnels expérimentés, Practia permet à Publicis Sapient de pénétrer le marché latino-américain, tout en établissant les bases d’une plateforme de production de proximité pour renforcer les services proposés à sa clientèle nord-américaine.
Publicis a également finalisé l’acquisition de Publicis Sapient AI Labs, une joint-venture innovante de recherche et développement en intelligence artificielle (IA) lancée en 2020 en partenariat entre Publicis Sapient, Elder Research et Tquila. Cette acquisition renforcera encore les capacités de Publicis Sapient en matière de données et d’IA et permettra à l’entreprise de développer des solutions innovantes dans tous les secteurs sur un large éventail d’applications telles que l’IA générative, le traitement du langage (NLP), la vision par ordinateur et les systèmes autonomes.
En transformation digitale, le Groupe a acquis Corra, basé à New York, un leader de l’e-commerce reconnu par Adobe comme l’une des meilleures entreprises de commerce en Amérique du Nord. Corra renforcera l’expertise existante de Publicis Sapient dans les solutions de commerce, notamment Adobe Commerce, tout en étendant l’offre de Publicis Sapient sur le commerce digital et omnicanal. L’acquisition de Corra va permettre à Publicis Sapient de conforter sa position de leader mondial sur l’ensemble de la suite de produits Adobe, tout en renforçant ses capacités de premier plan.
En juin, Publicis et Carrefour ont annoncé le lancement de leur joint-venture Unlimitail, pour répondre à la demande croissante du Retail Media en Europe continentale, au Brésil et en Argentine. Unlimitail s’associe avec des distributeurs et des marques, portant à une dimension inégalée, l’expertise et le potentiel de connexion du Retail Media dans ces régions. Unlimitail est basé sur les technologies les plus avancées, « CitrusAd powered by Epsilon », et la connaissance la plus approfondie de Carrefour sur le secteur de la grande distribution. Unlimitail a déjà converti ses 13 premiers partenaires, représentant à eux seuls plus de 120 millions de clients fidèles.
Enfin en décembre, le Groupe a annoncé le lancement de PS Hummingbird, une joint-venture avec Tquila pour renfoncer les offres d’IA générative de Publicis Sapient. PS Hummingbird fonctionne comme une entité indépendante et offre des services de bout en bout, y compris la stratégie et la planification, l’expérience utilisateur et la conception des processus, l’analyse des données, la mise en œuvre, les tests, la formation et un accompagnement à long terme.
1.6Recherche et développement
Le Groupe estime qu’il n’est dépendant d’aucun brevet ou licence spécifique pour l’exploitation de ses activités.
La R&D au sein de Publicis Groupe a une forme de recherche appliquée, car elle est en lien direct avec la recherche de solutions technologiques concrètes destinées à aider nos clients, à développer et améliorer la performance de nos produits, plateformes technologiques ou outils internes, et à tirer profit des dernières avancées technologiques pour offrir de nouvelles options à nos clients. Des doctorants/PHD travaillent au sein du Groupe, pour la plus grande partie chez Publicis Sapient et chez Epsilon.
Chez Epsilon, on compte plus de 70 doctorants en decision science qui optimisent en continu les algorithmes de nos plateformes pour les rendre plus précises, plus puissantes, et in fine, plus efficaces. Un programme spécifique permet d’accueillir 15 PhD durant un an, venant suivre les travaux des équipes Decision Science.
Publicis Sapient a développé sept « Labs » en Amérique du Nord, Europe, Inde et Amérique Latine, qui sont des centres d’expertise technique pour répondre aux problématiques technologiques des clients en temps réel. Nos experts sont disponibles pour répondre aux questions des clients en ce qui concerne l’implémentation de différentes plateformes et la recherche de solutions optimales, et ces équipes peuvent mener des projets de Recherche & Développement pour le compte des clients pour améliorer la performance de leurs outils ou développer un nouvel environnement applicatif (site web, application, réseau interne). Par ailleurs, deux initiatives récentes permettent à la communauté interne d’ingénieurs de travailler plus efficacement ensemble. D’une part, grâce à une place de collaboration interne permettant de faire coopérer simultanément plusieurs équipes d’ingénieurs sur un même projet. D’autre part, une solution agnostique pour le Cloud, l’intelligence artificielle/machine learning regroupant des ingénieurs et data scientists afin de gagner en efficacité et en rapidité pour des solutions à grande échelle. Avec l’explosion de l’IA et de l’IA Générative, l’expertise de Publicis Sapient dans ce domaine est un atout en termes d’innovation pour les clients, sur la manière d’utiliser ces nouveaux outils afin d’améliorer les produits, services et expériences d’utilisation. Le spectre de compétences couvre Data Science, Data Strategy, Data Engineering, Data Analytics, qui sont associés en AI Accelerators et AI Labs, permettant ainsi une expérimentation rapide de nouvelles solutions. Ces équipes comprennent aussi des spécialistes en Computer Science, Intelligence Artificielle, Machine Learning, Mathématiques, Physique et Ingénierie.
Enfin, les activités Media du Groupe investissent des ressources importantes en traitement mathématique et statistique pour conseiller au mieux leurs clients dans leur choix média (notamment en termes de modélisation du mix marketing ou de calcul de l’efficacité des actions média), et de nombreux doctorants font également partie de ces équipes.
2.Risques et gestion des risques
2.1Principaux facteurs de risques
Les facteurs de risques suivants, complétés d’autres informations et des comptes consolidés du Groupe figurant dans le présent document, doivent être pris en compte, avant toute décision d’investissement dans les actions ou les instruments financiers de Publicis Groupe. Cette section présente les principaux risques auxquels Publicis Groupe estime être exposé, à la date du présent document d’enregistrement universel. Chacun de ces risques peut avoir un impact négatif sur les résultats et la situation financière du Groupe ainsi que sur le cours de ses actions ou de ses instruments financiers. D’autres risques ou incertitudes dont la Société n’a pas connaissance, ou qui sont actuellement non significatifs, pourraient également avoir un impact négatif sur le Groupe.
Description des principaux facteurs de risques
Conformément aux dispositions de l’article 16 du règlement (UE) 2017/1129, au sein de chacune des catégories de risques mentionnées ci-dessous, les facteurs de risques majeurs sont présentés par ordre décroissant d’importance selon l’évaluation qu’en fait le Groupe à la date du présent document. Les facteurs de risques considérés comme les plus importants sont présentés en premier, conformément à une évaluation qui tient compte de leur niveau d’impact potentiel et de leur probabilité d’occurrence, après prise en compte des mesures de maîtrise mises en œuvre. L’évaluation par Publicis Groupe de l’importance des risques peut être modifiée à tout moment, en fonction de l’évolution des activités du Groupe et des circonstances.
2.2Procédures de contrôle interne et de gestion des risques
2.2.1Objectifs et organisation
Le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques est pleinement intégré à la gestion opérationnelle et financière du Groupe. Il a vocation à couvrir l’intégralité des activités et structures du Groupe. La politique de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe, suivie régulièrement par le Comité d’audit et le Comité stratégique et des risques, validée par le Directoire et relayée à tous les échelons du Groupe, vise à fournir une assurance raisonnable sur la réalisation des objectifs du Groupe quant à :
- ■la fiabilité des informations financières et extra-financières ;
- ■la conformité aux lois et réglementations en vigueur ;
- ■la gestion des risques stratégiques, opérationnels et financiers ;
- ■l’efficacité et l’efficience des opérations, en ligne avec les orientations fixées par le Directoire.
Les objectifs de ce dispositif, tels que validés par le Directoire et présentés au Comité d’audit et au Comité stratégique et des risques sont de permettre :
- ■une veille continue visant à identifier les risques et opportunités ayant une éventuelle incidence sur l’atteinte des objectifs stratégiques, opérationnels et financiers du Groupe ;
- ■une communication appropriée sur les risques permettant de contribuer au processus de prise de décision ;
- ■un suivi régulier de l’efficacité de ce dispositif de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe.
Le Groupe s’est doté d’une fonction de Secrétariat Général lui permettant un suivi organisé et centralisé des activités constitutives du dispositif du contrôle interne. La Secrétaire Générale est membre du Directoire du Groupe. Cette fonction regroupe la Direction juridique (dirigée par le General Counsel), la Direction de l’audit interne, du contrôle interne et de la gestion des risques (dirigée par le VP Internal Audit, Risk & Control), les Ressources humaines (rémunérations et avantages sociaux, système d’information de gestion des ressources humaines, affaires sociales et mobilité) et la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE). La Secrétaire Générale participe à toutes les réunions du Comité stratégique et des risques. La Secrétaire Générale et le VP Internal Audit, Risk & Control participent à toutes les réunions du Comité d’audit et disposent d’un accès aisé à son Président et à chacun de ses membres. De même, le Comité d’audit a un accès direct à la direction assurant la gestion des risques et le contrôle interne du Groupe. Les expertises permettant d’avoir une vision plus large des risques et les leviers d’action se trouvent ainsi réunies, ce qui concourt à l’objectif d’une meilleure maîtrise des risques dans l’ensemble de l’organisation.
2.3Assurance et couverture des risques
L’objectif de la politique d’assurance, centralisée auprès de la Direction des assurances, est de protéger au mieux les personnes et les actifs du Groupe, en veillant à la mise en œuvre d’une politique coordonnée à la fois au niveau du Groupe et au niveau local.
Par le déploiement d’une politique de couverture à deux niveaux, locale et centralisée, le Groupe cherche à assurer une complémentarité des garanties et ainsi une meilleure maîtrise des risques sur l’ensemble des pays où Publicis est présent.
Au niveau local, principalement par le biais des centres de services partagés Re:Sources, les entités souscrivent les polices d’assurance responsabilité civile générale, dommages aux biens et pertes d’exploitation, automobile, responsabilité civile employeur ainsi que les programmes santé et prévoyance des salariés locaux. Ces assurances sont souscrites dans le respect des réglementations locales.
La seule exception concerne la zone Europe : le Groupe, profitant du cadre autorisé par la libre prestation de services, a mis en place un programme Dommages aux biens et Pertes d’exploitation, ainsi qu’une police Responsabilité civile générale dont peuvent bénéficier l’ensemble des filiales des pays de cette zone.
Au niveau du Groupe, des programmes ont été mis en place avec des assureurs de 1er rang visant à couvrir automatiquement l’ensemble des filiales contre les conséquences financières des risques tels que, principalement :
- ■la responsabilité civile professionnelle et le risque cyber ;
- ■la responsabilité civile des dirigeants et mandataires sociaux ;
- ■la responsabilité civile liée à la violation des rapports sociaux ;
- ■la responsabilité civile générale en différence de limites et conditions des programmes locaux ;
- ■les dommages aux biens et pertes d’exploitation en différence de limites et conditions des programmes locaux ;
- ■l’assistance et le rapatriement pour le personnel en mission.
En outre, le Groupe négocie et met en place des programmes spécifiques auxquels les filiales peuvent adhérer en fonction des besoins de chaque entité, tels que l’assurance-crédit, les programmes santé et prévoyance des expatriés ou des assurances spécifiques pour les tournages en matière de production audiovisuelle.
Les programmes d’assurances sont régulièrement revus pour s’adapter au mieux aux évolutions de nos activités et notamment à la digitalisation de nos prestations par la souscription de garantie cyber, risque auquel le Groupe porte une attention particulière.
Les montants de garanties sont estimés être en adéquation avec les niveaux de risques identifiés et les pratiques du marché.
Compte tenu de la forte activité de Fusions & Acquisitions du Groupe, la Direction des assurances veille également à la bonne intégration des entités acquises au sein des programmes Groupe dès leur rachat.
En juin 2022, le Groupe a constitué la société Publicis Ré SA, entreprise captive de réassurance au sens de l’article L. 310-1-1 du Code des assurances. Publicis Ré est une filiale française détenue à 100 % et dédiée à la réassurance des risques du Groupe. Elle a été agréée le 10 octobre 2022 par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), pour opérer comme réassureur non-vie.
3.Gouvernance et rémunérations
Le rapport sur le gouvernement d’entreprise, relevant de la compétence du Conseil de surveillance, regroupe les informations relatives à la composition et au fonctionnement des organes de gestion et de direction, aux rémunérations des mandataires sociaux et aux éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique.
Les informations figurant dans les développements qui suivent sont celles mentionnées aux articles L. 225-37-4 et L. 22-10-10 du Code de commerce. Les autres informations du rapport, mentionnées notamment à l’article L. 22-10-11 du Code de commerce, sont répertoriées à la section 10.8 du document d’enregistrement universel « Table de concordance du rapport sur le gouvernement d’entreprise ».
Publicis Groupe SA se réfère au code Afep-Medef tel que mis à jour en décembre 2022. Ce Code de gouvernement d’entreprise peut être consulté sur le site Internet de l’Afep à l’adresse suivante www.afep.com.
3.1Gouvernance de Publicis Groupe
La Société est une société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance. La qualité de sa gouvernance ainsi que le respect des principes et des règles régissant ses activités sont au cœur des préoccupations de Publicis Groupe et du Conseil de surveillance.
Depuis 1987, le Groupe a retenu une organisation duale à Directoire et Conseil de surveillance, qui était considérée comme la meilleure organisation pour Publicis Groupe. La qualité des travaux du Conseil est garantie par la forte implication de ses membres et facilitée par le rôle de cinq comités : un Comité de rémunération, un Comité de nomination, un Comité stratégique et des risques, un Comité d’audit et un Comité ESG (enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance).
Les membres du Directoire et du Conseil de surveillance sont désignés collectivement dans le présent document par le terme « mandataires sociaux ».
Le 1er juin 2017, M. Arthur Sadoun a succédé à M. Maurice Lévy en qualité de Président du Directoire de Publicis Groupe SA. M. Maurice Lévy a succédé à cette même date à Mme Élisabeth Badinter en qualité de Président du Conseil de surveillance. Mme Élisabeth Badinter a été nommée Vice-Présidente du Conseil de surveillance à compter du 1er juin 2017.
Dans l’intérêt de la Société et pour en assurer la pérennité, le Conseil de surveillance examine et arrête les grandes orientations stratégiques. Il autorise toutes les opérations qui ont un impact sur le capital de la Société et sur sa structure financière. Le Conseil de surveillance a le pouvoir de nommer et révoquer les membres du Directoire et d’exercer le contrôle permanent de la gestion de ce dernier.
Le Directoire est l’instance collégiale décisionnaire de la Société. Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société qu’il représente vis-à-vis des tiers. Conformément à la loi, le Directoire est tenu d’établir chaque trimestre un rapport sur l’activité de la Société et de le soumettre à l’examen du Conseil de surveillance. Ce rapport fait notamment état des résultats, de la situation financière, de la trésorerie et de la politique des ressources humaines du Groupe.
Dans l’exercice de ses pouvoirs, le Directoire soumet à l’assentiment préalable du Conseil de surveillance les décisions qui ont un impact stratégique sur le Groupe, et notamment toutes les décisions portant sur des opérations significatives qui se situeraient hors de la stratégie annoncée par la Société.
Le Directoire et le Conseil de surveillance entretiennent des relations de confiance fondées sur un respect mutuel des prérogatives de chaque instance ainsi que sur un dialogue ouvert et permanent.
M. Arthur Sadoun, Président du Directoire et M. Maurice Lévy, Président du Conseil de surveillance, se consultent sur la définition des grandes orientations stratégiques et sur tous les événements significatifs de la Société, en bénéficiant de leurs connaissances respectives sur le groupe Publicis et sur ses secteurs d’activité. M. Arthur Sadoun, informe régulièrement M. Maurice Lévy de la marche de la Société.
Il sera proposé à l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 mai 2024 une transformation du mode de gestion de la Société pour adopter la formule de la gestion par un Conseil d’Administration en lieu et place de la structure duale actuelle à Directoire et Conseil de surveillance.
Dans ce cadre, le Conseil de surveillance a approuvé le 17 avril 2024 les propositions d’évolution de la gouvernance du Groupe et a également décidé de recommander l’adoption d’une structure à Conseil d’Administration dans laquelle M. Arthur Sadoun exercerait les fonctions de Président-Directeur Général (PDG).
La nouvelle structure proposée est plus amplement décrite à la section 3.2 ci-après ainsi que dans le rapport du Directoire.
3.1.1Conseil de surveillance
3.1.1.1Composition du Conseil de surveillance au 31 décembre 2023
Le Conseil de surveillance est composé de trois membres au moins et de dix-huit membres au plus. Les membres du Conseil de surveillance sont nommés par l’Assemblée Générale des actionnaires. La durée des fonctions de ces membres est de quatre ans. L’Assemblée Générale peut toutefois nommer ou renouveler un ou plusieurs membres du Conseil de surveillance pour une durée d’un, deux ou trois ans dans le cadre exclusif de l’échelonnement de la durée des mandats.
Au 31 décembre 2023, le Conseil de surveillance est composé de treize membres dont deux membres représentant les salariés, désignés par le Comité de Groupe en application des dispositions de l’article L. 225-79-2 du Code de commerce. Huit membres sont de nationalité étrangère. Le Conseil de surveillance est composé à 45 % de femmes et à 55 % d’hommes, et compte 64 % de membres indépendants, les membres du Conseil représentant les salariés n’étant pas pris en compte pour l’établissement de ces pourcentages conformément à la loi et au code Afep-Medef.
Parité au sein du Conseil (1) |
Âge moyen |
Diversité (2) |
Membres indépendants (1) (3) |
Durée moyenne des mandats |
Représentation des salariés |
45 % femmes/55 % hommes |
65 ans |
73 % |
64 % |
12 ans |
2 membres |
|
Le tableau ci-après donne une présentation synthétique de la composition du Conseil de surveillance au 31 décembre 2023 :
|
Informations personnelles |
Expérience |
|
Position au sein |
Participation |
|||||||||
|
Âge (1) |
Genre |
Nationalité |
Nombre d’actions Publicis Groupe SA détenues (1) |
Nombre |
Membre indépen- |
Première nomination |
Année(s) |
Échéance |
Membre |
Membre |
Membre |
Membre |
Membre |
Maurice Président |
81 |
H |
Française |
4 774 855 |
1 |
Non |
01/06/ |
6 |
AG |
|
• |
• |
• |
|
Élisabeth Badinter Vice- |
79 |
F |
Française |
16 700 967 |
1 |
Non |
27/11/ |
36 |
AG |
|
✔ |
|
|
|
Simon |
55 |
H |
Française et américaine |
1 296 |
1 |
Non |
17/06/ |
24 |
AG |
|
|
|
• |
|
Jean |
65 |
H |
Canadienne |
1 400 |
3 |
Oui |
29/05/ 2013 |
10 |
AG |
✔ |
• |
|
|
|
Sophie |
66 |
F |
Française |
1 749 460 |
1 |
Non |
25/06/ 1998 |
25 |
AG |
|
|
|
|
• |
Thomas H. Glocer |
64 |
H |
Américaine |
500 |
3 |
Oui |
25/05/ 2016 |
7 |
AG |
• |
|
• |
• |
|
Marie-Josée Kravis |
74 |
F |
Américaine |
2 914 |
2 |
Oui |
01/06/ 2010 |
13 |
AG |
|
• |
|
✔ |
|
André |
63 |
H |
Suisse |
500 |
2 |
Oui |
25/05/ 2016 |
7 |
AG |
• |
• |
✔ |
|
|
Suzan |
54 |
F |
Américaine |
537 |
1 |
Oui |
29/05/ 2019 |
4 |
AG |
• |
• |
|
|
✔ |
Antonella |
65 |
F |
Italienne |
500 |
3 |
Oui |
29/05/ 2019 |
4 |
AG |
|
|
• |
• |
• |
Tidjane |
61 |
H |
Française et ivoirienne |
700 |
3 |
Oui |
25/05/ 2022 |
1 |
AG |
• |
|
|
• |
|
Pierre Membre représentant les salariés |
60 |
H |
Française |
0 |
1 |
n/a |
20/06/ 2017 |
6 |
14/06/ 2025 |
|
|
|
• |
|
Patricia Membre représentant les salariés |
55 |
F |
Française |
50 |
1 |
n/a |
16/10/ 2020 |
3 |
15/10/ 2024 |
|
|
• |
|
• |
|
|
H : homme - F : femme |
|
n/a : non applicable |
✔ : Présidence de Comité |
|||||||||
|
Changements intervenus dans la composition du Conseil de surveillance
au cours de l’année 2023
L’Assemblée Générale des actionnaires du 31 mai 2023 a décidé de renouveler les mandats de membre du Conseil de surveillance de Mmes Suzan LeVine et Antonella Mei-Pochtler. Ces deux mandats arriveront à échéance à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2026. Le Conseil de surveillance du 31 mai 2023 a également renouvelé leurs fonctions au sein des Comités du Conseil de surveillance.
Présentation des membres du Conseil de surveillance
Les fiches ci-après présentent les membres du Conseil de surveillance, les expériences et compétences respectives, les principaux mandats et les principales fonctions qu’ils exercent ou ont exercés au cours des cinq dernières années, à la connaissance de la Société. Les informations ci-après sont arrêtées au 31 décembre 2023.
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Maurice Lévy
|
||
Né le 18 février 1942, 1re nomination : 1er juin 2017 Échéance du mandat : Nombre d’actions détenues : 4 774 855 Publicis Groupe SA 133, avenue des Champs-Élysées |
|
Biographie Maurice Lévy rejoint Publicis Groupe en 1971 en tant que Directeur informatique. En 1975, il est nommé Directeur général adjoint de Publicis Conseil, vaisseau amiral du Groupe, franchissant toutes les étapes jusqu’à sa nomination en qualité de Président du Directoire en 1987. Rôle qu’il tient pendant 30 ans, jusqu’à l’Assemblée Générale de mai 2017, à la suite de laquelle il prend les fonctions de Président du Conseil de surveillance de Publicis Groupe SA. Il est l’artisan de la mondialisation du Groupe qu’il conduit à marche forcée dès 1996. En 2001, l’internationalisation de Publicis Groupe s’accélère avec l’acquisition de Saatchi & Saatchi puis de Bcom3 (Leo Burnett, Starcom, MediaVest…) en 2002. Le passage en force dans le monde du digital commence avec l’acquisition de Digitas (2006), suivie de celle de Razorfish (2009) et de Rosetta (2011). L’acquisition de Sapient début 2015 ouvre à Publicis, au-delà de son cœur de métier, de nouvelles voies vers le marketing, le commerce omni canal et le consulting. Maurice Lévy a cofondé l’Institut français du Cerveau et de la Moelle Épinière (ICM) en 2005 et préside aujourd’hui le Conseil d’administration de nombreuses organisations, dont le Peres Center for Peace and Innovation, ainsi que depuis octobre 2015 l’Institut Pasteur-Weizmann. Il s’est également vu décerner de nombreuses récompenses pour ses travaux et son combat pour la tolérance. Il est Commandeur de la Légion d’Honneur et Grand Officier de l’Ordre National du Mérite. |
||
Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Néant Mandats exercés en dehors du Groupe
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Fonctions exercées en dehors
|
Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Mandats énumérés ci-dessus ainsi que le mandat suivant :
Fonctions hors Groupe au cours Fonctions énumérées ci-dessus |
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* Il s’agit de fonctions non prises en compte dans le nombre de mandats exercés dans des sociétés cotées (cf. tableau page Changements intervenus dans la composition du Conseil de surveillance au cours de l’année 2023 du présent document). |
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Élisabeth Badinter
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Née le 5 mars 1944, 1re nomination : 27 novembre 1987 Échéance du mandat : Nombre d’actions détenues : 16 700 967 Publicis Groupe SA 133, avenue des Champs-Élysées |
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Biographie Fille de Marcel Bleustein-Blanchet, fondateur de Publicis Groupe, Élisabeth Badinter est agrégée de philosophie, spécialiste du XVIIIe siècle et a également enseigné à l’École Polytechnique. Observatrice de l’évolution des mentalités et des mœurs, elle est l’auteur de nombreux essais. Élisabeth Badinter a rejoint le Conseil de surveillance en 1987 et l’a présidé de 1996 à 2017. |
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Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Néant
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Mandats et fonctions principales exercés en dehors du Groupe
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Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Mandats énumérés ci-dessus |
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Simon Badinter
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Né le 23 juin 1968, 1re nomination : 17 juin 1999 Échéance du mandat : Nombre d’actions détenues : 1 296 Publicis Groupe SA 133, avenue des Champs-Élysées |
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Biographie Fils d’Élisabeth Badinter, Simon Badinter a été successivement Directeur du développement international (1996), membre du Directoire (1999-2013) et Président (2003-2011) de Médias et Régies Europe, ainsi que Président de Medias Regies America jusqu’en 2013. Simon Badinter a été successivement animateur radio de son show « The Rendezvous », diffusé dans 50 villes aux États-Unis par Iheartradio puis à compter de 2017, volontaire coach auprès des jeunes mineurs en détention en Ohio, programme qui a été étendu au Kentucky et à la Pennsylvanie en 2023 et animateur du programme Sing for life au Akron Children’s Hospital Behavioral Department dans l’Ohio. En décembre 2022, l'Association des juges des tribunaux pour mineurs de l'Etat de l'Ohio lui a attribué le prix « Court service award » en reconnaissance de l'ensemble de son action auprès des jeunes en difficulté et des services rendus au système judiciaire. De plus, il est membre du Conseil d’administration de Médiavision et Jean Mineur. |
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Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe
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Mandats et fonctions principales exercés en dehors du Groupe
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Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Mandats énumérés ci-dessus |
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Jean Charest
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Né le 24 juin 1958, 1re nomination : 29 mai 2013 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire Annuelle 2025 Nombre d’actions détenues : 1 400 Therrien Couture Joli-coeur 1100, boul René Lévesque Ouest, bureau 2000, |
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Biographie Avocat de formation, Jean Charest a été élu à la Chambre des communes du Canada en 1984. À 28 ans, il devient Ministre d’État à la Jeunesse. Il a été aussi Ministre de l’environnement (il dirigeait la délégation canadienne au Sommet de la Terre à Rio en 1992), Ministre de l’industrie, Vice-Premier Ministre du Canada puis Premier Ministre du Québec de 2003 à 2012. Il est actuellement associé de Therrien Couture Joli-coeur et membre du Conseil privé de la Reine pour le Canada. |
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Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Néant Mandats et fonctions principales exercés en dehors du Groupe
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Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Mandats énumérés ci-dessus ainsi
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Sophie Dulac
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Née le 26 décembre 1957, 1re nomination : 25 juin 1998 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire Annuelle 2024 Nombre d’actions détenues : 1 749 460 Dulac Cinémas 60, rue Pierre-Charron |
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Biographie Petite-fille de Marcel Bleustein-Blanchet et nièce d’Élisabeth Badinter. Après plusieurs années dans le secteur des relations publiques, Sophie Dulac, diplômée en psychographologie, continue sa carrière en créant et en dirigeant un cabinet de conseil en recrutement. Depuis 2001, elle préside la société d’exploitation de salles de cinéma Les Écrans de Paris, désormais dénommée Dulac Cinémas. Elle dirige également les sociétés de production et de distribution de films Dulac Productions et Dulac Distribution. Depuis 2012, Sophie Dulac est la fondatrice et la Présidente du Champs-Élysées Film Festival. Sophie Dulac a été Vice-Présidente du Conseil de surveillance de 1999 à 2017. |
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Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Néant
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Mandats et fonctions principales exercés en dehors du Groupe
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Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Mandats énumérés ci-dessus |
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Thomas H. Glocer
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Né le 8 octobre 1959, 1re nomination : 25 mai 2016 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire Annuelle 2024 Nombre d’actions détenues : 500 Angelic Ventures LP 335 Madison Avenue |
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Biographie Thomas H. Glocer fut avocat d’affaires au sein du cabinet Davis Polk & Wardwell avant d’entrer, en 1993, chez Reuters. Il a été nommé Directeur général de Reuters Group en 2001 puis d’avril 2008 à décembre 2011, Directeur général de Thomson Reuters Corp. Il est actuellement Président exécutif du Conseil de BlueVoyant Inc. et Président du Conseil d’Istari Global Ltd, sociétés spécialisées dans la cyberdéfense, et Président exécutif du Conseil de Capitolis Inc. spécialisée dans la technologie financière. Il est également General Partner au sein de Communitas Capital LLC, société de capital-risque et membre des Conseils d’administration de Morgan Stanley, de Merck & Co et de System Inc. |
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Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Néant Mandats et fonctions principales exercés en dehors du Groupe
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Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Mandats énumérés ci-dessus ainsi
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Marie-Josée Kravis
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Née le 11 septembre 1949, 1re nomination : 1er juin 2010 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire Annuelle 2024 Nombre d’actions détenues : 2 914 625, Park Avenue |
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Biographie Marie-Josée Kravis est une économiste spécialisée dans l’analyse des politiques publiques et la planification stratégique. Elle a débuté sa carrière comme analyste financier chez Power Corporation of Canada et a travaillé ensuite auprès du Solliciteur général du Canada et du Ministère des Approvisionnements et services canadien. Elle a été Vice-Présidente du Conseil d’administration et Chercheur senior au Hudson Institute. |
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Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Néant Mandats et fonctions principales exercés en dehors du Groupe
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Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Mandats énumérés ci-dessus ainsi
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André Kudelski
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Né le 26 mai 1960, 1re nomination : 25 mai 2016 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire Annuelle 2024 Nombre d’actions détenues : 500 Kudelski SA 22-24, route de Genève |
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Biographie André Kudelski est Président du Conseil d’administration et CEO du Groupe Kudelski, un leader mondial en sécurité numérique coté à la Bourse suisse (SIX:KUD.S). Titulaire d’un Master en physique appliquée de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), il commence sa carrière au sein du Groupe Kudelski en 1984 comme ingénieur R&D, avant de prendre la direction de Nagravision, la branche digital TV, en 1989. En 1991, il succède à son père, Stefan Kudelski, fondateur de la société, aux fonctions de Président et administrateur délégué. André Kudelski est également Président du Conseil d’administration d’Innosuisse, l’agence fédérale suisse pour l’encouragement de l’innovation, ainsi que Vice-Président du Conseil d’administration de la Swiss-American Chamber of Commerce. Il siège au Strategic Advisory Board de l’EPFL et a précédemment été Vice-Président du Conseil d’administration de l’Aéroport International de Genève, ainsi qu’administrateur de Nestlé, HSBC Private Banking Holdings (Suisse), Edipresse et Dassault Systèmes. André Kudelski a reçu de nombreuses distinctions dont le titre de « Global Leader for Tomorrow » par le World Economic Forum en 1995 et un Emmy® Award décerné en 1996 par la National Academy of Arts and Sciences, récompensant ses travaux en matière de contrôle d’accès pour la télévision. |
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Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Néant Mandats et fonctions principales exercés en dehors du Groupe
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Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Mandats énumérés ci-dessus ainsi
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Suzan LeVine
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Née le 17 novembre 1969, 1re nomination : 29 mai 2019 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire Annuelle 2027 Nombre d’actions détenues : 537 1535 9th Avenue West |
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Biographie Suzan LeVine est actuellement Policy Mentor au sein de l’Université Brown et maître de conférences à l’Université de Washington. Elle a précédemment occupé le poste de secrétaire adjointe par intérim au sein de l’administration de l’emploi et de la formation du Ministère du travail des États-Unis en 2021. Elle a auparavant exercé les fonctions de Commissaire au département de la sécurité de l’emploi de l’Etat de Washington de 2018 à 2021. Elle a été ambassadrice des États-Unis auprès de la Suisse et du Liechtenstein de 2014 à 2017. Ses expériences dans le secteur public ont permis de tirer parti de son expertise technologique et de ses expériences en tant que directrice des communications et des partenariats étudiants chez Microsoft, et Vice-Présidente des ventes et marketing des voyages de luxe chez Expedia. Outre ses fonctions au sein du Conseil de surveillance de Publicis Groupe SA, Suzan LeVine siège au conseil consultatif américain d’OpenClassrooms and Syndio Inc , aux conseils d’administration à but non lucratif de CareerWise USA, de Research Improving People’s Lives (RIPL) et de la Thomas Jefferson Foundation, des organisations ayant un impact sur le développement de la main-d’œuvre, l’engagement civique, l’équité, la diversité, l’accessibilité et l’inclusion. Elle est également la cofondatrice de deux organisations à but non lucratif : la Kavana Cooperative et un comité consultatif pour l’ILABS (Institute for Learning and Brain Sciences) à l’Université de Washington. Elle est diplômée d'un Bachelor of Arts de Brown University et d'un Bachelor of Science en ingénierie mécanique spécialisée dans les applications aérospatiales et est titulaire d’un doctorat honorifique de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). |
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Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Néant Mandats et fonctions principales exercés en dehors du Groupe
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Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Mandats énumérés ci-dessus ainsi
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Antonella Mei-Pochtler
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Née le 17 mai 1958, 1re nomination : 29 mai 2019 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire Annuelle 2027 Nombre d’actions détenues : 500 Kürschnergasse 4 |
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Biographie Antonella Mei-Pochtler est une dirigeante chevronnée avec une longue expérience des secteurs de la grande consommation, des médias et de la technologie. Elle a occupé des postes à responsabilité au Boston Consulting Group (BCG) aux niveaux européen et mondial et a axé ses activités sur la transformation digitale, la stratégie et l’organisation notamment en tant que membre du Conseil exécutif mondial. Pendant cette période au BCG, elle a créé le Brand Club, une plateforme pour les PDG de marques internationales et d'entreprises de médias en Allemagne. Nommée parmi les 25 meilleurs consultants du monde par le magazine Consulting, elle s’est vu décerner le prix Women Leaders in Consulting Lifetime Achievement en 2013. Elle siège au sein de divers Conseils internationaux, notamment en tant que Vice-Présidente du Conseil de Westwing AG, membre du Conseil du Groupe Generali et Vice-Présidente de Pochtler Industrieholding. Elle est impliquée dans de nombreuses activités et causes sociales, surtout pour l’équité en matière d’éducation et la souveraineté stratégique de l'Europe. Elle siège au conseil d'administration de diverses institutions à but non lucratif, dont UnternehmerTUM Ventures Labs et European Forum Alpbach, De 2018 à 2022, elle était conseillère spéciale du Chancelier Fédéral autrichien et Directrice de ThinkAustria, une cellule de réflexion et de planification stratégique du gouvernement autrichien. À ce titre, elle a lancé le prix Kofi Annan pour l'innovation en Afrique, qu'elle préside en tant que Co-Présidente. |
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Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Néant Mandats et fonctions principales exercés en dehors du Groupe
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Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Mandats énumérés ci-dessus ainsi
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Tidjane Thiam
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Né le 29 juillet 1962, 1re nomination : 25 mai 2022 Échéance du mandat : Assemblée Générale Ordinaire Annuelle 2026 Nombre d’actions détenues : 700 Complete Solaria 45700 Northport Loop East |
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Biographie Diplômé de l'Ecole polytechnique, de l'Ecole nationale supérieure des mines de Paris et titulaire d'un MBA de l'INSEAD, Tidjane Thiam a travaillé dix ans au sein du cabinet de conseil en stratégie McKinsey où il a occupé le poste d'Associé. Entre 1994 et 1999, Tidjane Thiam a rejoint la Côte d'Ivoire pour exercer les missions de Directeur général du BNETD (Bureau national d'études techniques et de développement) et en qualité de représentant du pays auprès du FMI et de la Banque mondiale. Il a contribué aux plus grands projets de privatisation et d'infrastructure des pays émergents. En 1997, il figurait parmi les « 100 jeunes décideurs du monde de demain » (Young Global leaders of Tomorrow) du Forum économique mondial de Davos, et en 1999, il était élu membre du « Dream Cabinet » du Forum. Il a ensuite occupé diverses positions managériales chez Aviva (nouvellement dénommée Abeille Assurances) de 2002 à 2007, dont le poste de Directeur général Europe. Il a été CFO de Prudential plc de 2007 à 2009 puis CEO de 2009 à 2015 : la capitalisation boursière du groupe d'assurance a triplé de 2009 à 2015 pour dépasser les 60 milliards de dollars américains. De 2012 à 2014, il a été Président du Conseil d'administration de l'Association des assureurs britanniques. Puis, Tidjane Thiam a occupé le poste de Directeur général du Crédit Suisse de 2015 à 2020 où il a mis en place un programme de restructuration sur trois ans, reconnu par Euromoney qui a nommé Tidjane Thiam « Banker of the Year » en 2018. En 2019, il a permis au Crédit Suisse de réaliser ses profits annuels les plus élevés depuis 2010. En 2010, Tidjane Thiam a été distingué au sein de la liste « Time 100 ». En 2011, il a reçu les insignes de chevalier de la Légion d'honneur. |
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Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Néant |
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Mandats et fonctions principales exercés en dehors du Groupe
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Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Mandats énumérés ci-dessus ainsi
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Pierre Pénicaud
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Né le 28 décembre 1963, 1re nomination : 20 juin 2017 Échéance du mandat : Nombre d’actions détenues : 0 Publicis Conseil 133, avenue des Champs-Élysées |
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Biographie Pierre Pénicaud, diplômé des Arts Appliqués de l’École Estienne a rejoint Publicis Conseil en 1989 en tant qu’assistant en Direction Artistique. Devenu Directeur artistique en 1994, il amorcera pour Heineken la saga « L’Esprit Bière » qu’il fera évoluer durant 13 années. Il a travaillé sur des campagnes pour Dim, Perrier, Renault, PMU, Nescafé et plus récemment pour Orange, BNP, Sanofi, Engie et le groupe SEB. En 2011, il a été élu membre titulaire du Comité d’entreprise (CE) et nommé secrétaire du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), il est actuellement secrétaire adjoint du Comité social et économique (CSE), secrétaire de la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) et nommé référent harcèlement. |
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Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe
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Mandats et fonctions principales exercés en dehors du Groupe Néant |
Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Néant |
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Patricia Velay-Borrini
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Née le 16 novembre 1968, 1re nomination : 16 octobre 2020 Échéance du mandat : Nombre d’actions détenues : 50 Publicis Media France 17/19 rue Bréguet |
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Biographie Patricia Velay-Borrini rejoint l’agence Saatchi & Saatchi en 1988, en tant qu’assistante du Directeur du Développement puis du Président de l’agence. En 1993, elle devient assistante du Président au sein de Zenith Media, agence media de Saatchi & Saatchi. En 2002, à la suite de la fusion de Zenith Media et Optimedia, agence media de Publicis, pour créer ZenithOptimedia, elle devient assistante du Président et obtient son premier mandat au Comité d’entreprise. Elle est actuellement assistante de Gautier Picquet, Président de Publicis Media France et COO de Publicis Groupe France. Elle est également membre du Comité social et économique et référente harcèlement pour Publicis Media France. |
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Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe
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Mandats et fonctions principales exercés en dehors du Groupe Néant |
Mandats hors Groupe au cours des cinq dernières années Néant |
Représentation des salariés au sein du Conseil
Mme Patricia Velay-Borrini et M. Pierre Pénicaud ont été désignés comme membres du Conseil représentant les salariés par le Comité de Groupe, en application de la loi et des statuts de la Société. Ils siègent au Conseil de surveillance au même titre que les autres membres, avec voix délibérative. Sous réserve des dispositions légales qui leur sont propres, les membres du Conseil représentant les salariés sont soumis à l’ensemble des dispositions légales et statutaires, disposent des mêmes droits et sont soumis aux mêmes devoirs que les autres membres du Conseil.
Les membres du Conseil de surveillance représentant les salariés ne sont pas tenus de détenir des actions de la Société dans le cadre de leur mandat.
Représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil
Au 31 décembre 2023, le Conseil est composé à 45 % de femmes et à 55 % d’hommes. Conformément aux dispositions de l’article L. 225-79-2, II du Code de commerce, les membres du Conseil représentant les salariés ne sont pas pris en compte pour établir cette proportion.
La représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil de surveillance est atteinte depuis 2012, faisant de Publicis Groupe SA l’un des premiers groupes à appliquer la parité hommes/femmes au sein de son Conseil.
Le Conseil de surveillance de Publicis Groupe a été présidé par Mme Élisabeth Badinter pendant plus de 21 ans, du 19 avril 1996 au 31 mai 2017. La présidence de trois comités spécialisés du Conseil est assurée par des femmes : Mme Élisabeth Badinter préside le Comité de nomination, Mme Marie-Josée Kravis préside le Comité stratégique et des risques et Mme Suzan LeVine préside le Comité ESG.
Diversité des compétences des membres
La qualité de la composition du Conseil de surveillance contribue à la bonne gouvernance de Publicis Groupe. Le Conseil de surveillance veille ainsi à la diversité de ses membres et à la complémentarité de leurs compétences.
Depuis quelques années, une ouverture vers des profils plus internationaux a été recherchée. Ainsi, au 31 décembre 2023, huit membres du Conseil de surveillance sur onze (hors membres du Conseil représentant les salariés) sont de nationalité étrangère, soit 73 %. En outre, plusieurs autres membres du Conseil ont une exposition internationale marquée en raison de leurs activités dans des groupes ayant une forte implantation à l’étranger ou parce qu’ils exercent une activité professionnelle à l’étranger (voir ci-dessus la présentation des membres du Conseil).
Il est également important pour le Conseil de surveillance qu’un équilibre existe entre les membres y siégeant depuis de nombreuses années et ceux nommés plus récemment. Cela permet au Conseil de bénéficier à la fois d’une connaissance approfondie de l’histoire du Groupe et d’une nouvelle perspective sur les sujets abordés.
Ses membres disposent par ailleurs d’expertises variées dans des domaines clés pour Publicis Groupe. Compte tenu de l’expérience, de l’engagement propre à chacun et de leur appartenance aux comités du Conseil, le Comité de nomination, après consultation de chacun des membres du Conseil de surveillance, a établi la matrice de compétences suivante :
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Compétences générales et sectorielles |
Appartenance aux comités |
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Commu- publicité/ médias |
Expé- |
Gouver- et Mana- |
Finance Audit |
Nou- digital |
Sciences sociales Ressources humaines |
Dévelop- engage- |
Comité |
Comité de nomi- |
Comité de rémuné- |
Comité et des |
Comité |
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Maurice |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
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• |
• |
• |
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Élisabeth Badinter |
• |
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• |
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|
• |
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• |
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Simon |
• |
• |
• |
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• |
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• |
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Jean |
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• |
• |
• |
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• |
• |
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• |
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Sophie |
• |
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• |
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• |
• |
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• |
Thomas H. |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
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• |
|
• |
• |
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Marie-Josée Kravis |
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• |
• |
• |
• |
• |
• |
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• |
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• |
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André |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
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Suzan |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
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• |
Antonella |
• |
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• |
|
• |
• |
• |
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• |
• |
• |
Tidjane |
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• |
• |
• |
• |
• |
• |
• |
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• |
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Pierre |
• |
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• |
• |
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• |
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Patricia |
• |
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• |
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|
• |
• |
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• |
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• |
Taux par compétence |
77 % |
69 % |
92 % |
54 % |
54 % |
92 % |
85 % |
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Processus de sélection d’un nouveau membre du Conseil de surveillance
Conformément à l’article 7 du règlement intérieur, le Comité de nomination propose au Conseil de surveillance une procédure destinée à sélectionner les futurs membres du Conseil de surveillance indépendants et réalise ses propres études sur les candidats potentiels avant toute démarche auprès de ces derniers.
Le Comité de nomination mène une réflexion approfondie sur les besoins du Conseil en termes de compétences, de parité et de diversité parmi ses membres et détermine un profil type de candidat. Le Comité peut se faire assister par un consultant externe.
Le Président du Conseil de surveillance et la Présidente du Comité de nomination organisent des entretiens avec les candidats présélectionnés. Les Présidents des autres Comités peuvent participer à ces entretiens en tant que de besoin. À l’issue de cette étape de présélection, le Comité de nomination soumet sa recommandation à l’ensemble des membres du Conseil de surveillance.
Le Conseil de surveillance délibère sur le ou les profils proposés et soumet la nomination à l’Assemblée Générale des actionnaires. Le Conseil veille dans ses propositions à ce que sa composition respecte les critères d’indépendance et soit adaptée aux besoins de la Société.
Il est précisé que les membres du Conseil de surveillance représentant les salariés sont désignés par le Comité de Groupe.
Présentation synthétique du processus de sélection
Indépendance des membres du Conseil de surveillance
Le Conseil de surveillance retient, pour apprécier l’indépendance de ses membres, l’intégralité des critères proposés par le code Afep-Medef.
- ■salarié ou dirigeant mandataire social exécutif de la société ;
- ■salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou administrateur d’une société que la société consolide ;
- ■salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou administrateur de la société mère de la société ou d’une société consolidée par cette société mère.
Ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d’une société dans laquelle la société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire social exécutif de la société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d’administrateur.
Ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de financement, conseil (ou ne pas être lié directement ou indirectement à ces personnes) :
- ■significatif de la société ou de son groupe ; ou
- ■pour lequel la société ou son groupe représente une part significative de l’activité.
Ne pas être membre du conseil de surveillance de la société depuis plus de douze ans. La perte de la qualité de membre indépendant intervient à la date des douze ans.
Un dirigeant mandataire social non exécutif ne peut être considéré comme indépendant s’il perçoit une rémunération variable en numéraire ou des titres ou toute rémunération liée à la performance de la société ou du groupe.
Des administrateurs représentant des actionnaires importants de la société ou de sa société mère peuvent être considérés comme indépendants dès lors que ces actionnaires ne participent pas au contrôle de la société. Toutefois, au-delà d’un seuil de 10 % en capital ou en droits de vote, le conseil, sur rapport du comité des nominations, s’interroge systématiquement sur la qualification d’indépendant en tenant compte de la composition du capital de la société et de l’existence d’un conflit d’intérêts potentiel.
Situation des membres du Conseil de surveillance*, au 31 décembre 2023, au regard des critères d’indépendance du code Afep-Medef
(le critère est considéré comme satisfait lorsqu’il est identifié par ✔ et comme non satisfait lorsqu’il est identifié par X)
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Critère 1 |
Critère 2 |
Critère 3 |
Critère 4 |
Critère 5 |
Critère 6 |
Critère 7 |
Critère 8 |
Qualification retenue par le Conseil |
Maurice Lévy Président |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
Non |
Élisabeth Badinter Vice-Présidente |
✔ |
✔ |
✔ |
X |
✔ |
X |
✔ |
X |
Non |
Simon Badinter |
✔ |
✔ |
✔ |
X |
✔ |
X |
n/a |
✔ |
Non |
Jean Charest |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
n/a |
✔ |
Indépendant |
Sophie Dulac |
✔ |
✔ |
✔ |
X |
✔ |
X |
n/a |
✔ |
Non |
Thomas H. Glocer |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
n/a |
✔ |
Indépendant |
Marie-Josée Kravis |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
X |
n/a |
✔ |
Indépendant |
André Kudelski |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
n/a |
✔ |
Indépendant |
Suzan LeVine |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
n/a |
✔ |
Indépendant |
Antonella |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
n/a |
✔ |
Indépendant |
Tidjane Thiam |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
✔ |
n/a |
✔ |
Indépendant |
n/a : non applicable * À l’exception de M. Pierre Pénicaud et de Mme Patricia Velay-Borrini, membres représentants les salariés qui ne sont pas pris en compte conformément au code Afep-Medef |
La qualification de membre indépendant du Conseil de surveillance est examinée chaque année par le Comité de nomination qui établit un rapport. Ce rapport est ensuite communiqué au Conseil de surveillance qui examine alors la situation de chacun des membres du Conseil de surveillance. Le Conseil de surveillance vérifie en particulier que ses membres n’entretiennent aucune relation d’affaires significative d’un point de vue qualitatif et quantitatif avec Publicis Groupe.
Le Conseil de surveillance du 6 mars 2024, sur recommandation du Comité de nomination, a examiné l’indépendance de ses membres.
Le Conseil a analysé en détail le respect du troisième critère recommandé par le code Afep-Medef, relatif à l’absence de relations d’affaires significatives. Le Conseil de surveillance a conclu à l’absence de relations d’affaires significatives entre Publicis et chacun des membres qualifiés d’indépendants et les sociétés dans lesquelles ces membres détiennent d’autres mandats ou exercent des fonctions. Cette qualification est le résultat d’une analyse fondée sur les déclarations annuelles communiquées par les membres du Conseil à l’occasion de la préparation du document d’enregistrement universel. Cette analyse est complétée par un examen individuel réalisé par le Conseil selon la situation particulière des membres concernés, fondé sur une approche large et multicritère (nature, durée, importance et continuité de la relation d’affaire si elle existe).
S’agissant des membres ayant un mandat social non exécutif au sein de sociétés clientes du groupe Publicis, le Conseil a écarté le caractère significatif de la relation d’affaires notamment en raison de l’absence de pouvoir décisionnel des membres concernés dans le cadre de l’établissement ou du maintien de cette relation commerciale.
Plus particulièrement, le Conseil a examiné la situation de M. Maurice Lévy qui remplit l’ensemble des critères d’indépendance requis par le code Afep-Medef à compter du 1er juin 2022. Toutefois, au regard de ses nombreuses années d’expérience passées au sein du Groupe, de son statut d’ancien dirigeant exécutif et iconique de la Société, le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité de nomination, a choisi de maintenir son statut de membre non indépendant.
Le Conseil de surveillance a réexaminé la situation de Mme Marie-Josée Kravis au 31 décembre 2023, qui a dépassé sa douzième année au sein du Conseil au 1er juin 2022, au regard du sixième critère du code Afep-Medef.
Le Comité a pleinement conscience que l’objectif de ce critère est de rechercher si le temps passé ne fait pas perdre à l’intéressée son indépendance de jugement et son esprit critique vis-à-vis du management du Groupe. Le Comité a toutefois estimé que l’inobservation de ce critère à lui seul ne pourrait faire perdre mécaniquement le statut d’indépendant à l’un de ses membres et que la situation de chacun devait faire l’objet d’une appréciation au cas par cas en tenant compte des situations particulières de chaque membre et des spécificités du Groupe.
Dans le cas de Mme Marie-Josée Kravis, le Comité a considéré que l’influence du temps passé n’était pas de nature en tant que tel à affecter son indépendance. L’analyse réalisée par le Comité de nomination tient compte de sa situation professionnelle et personnelle. Mme Marie-Josée Kravis est une économiste américaine spécialisée dans l’analyse des politiques publiques et la planification stratégique. Les domaines dans lesquels elle exerce ses activités incluent la philanthropie, l’art, la culture et la médecine, ne créant aucune interférence avec son mandat au sein de Publicis Groupe.
Le Comité a pris soin de débattre et d’évaluer in concreto sa capacité à se forger sa propre opinion et exercer pleinement sa mission de contrôle vis-à-vis des membres du Directoire. Elle a su faire preuve d’un sens éthique et d’une liberté de parole remarquables et reconnus par ses pairs.
En conséquence, le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité de nomination, a confirmé le statut de membre indépendant de Mme Marie-Josée Kravis au 31 décembre 2023.
Au 31 décembre 2023, le Conseil de surveillance est composé de sept membres indépendants sur onze (hors membres du Conseil représentant les salariés conformément au paragraphe 10.3 du Code Afep-Medef), soit une proportion de 64 %.
3.1.1.2Conflits d’intérêts, liens familiaux et contrats de services
Le Conseil de surveillance a prévu, dans son règlement intérieur, des règles strictes en matière de conflit d’intérêts : chaque membre du Conseil de surveillance doit pouvoir exercer ses fonctions en toute indépendance, par rapport aux autres membres du Conseil de surveillance et vis-à-vis du Directoire. En outre, chaque membre s’engage, dès qu’il en a connaissance, à informer le Conseil de tout conflit d’intérêts réel ou potentiel. En cas de survenance d’un tel conflit, le membre concerné s’abstient d’assister au débat et de participer au vote de la décision en relation avec le sujet concerné.
À la connaissance de la Société, les seuls liens de parenté entre mandataires sociaux de la Société sont ceux existant entre Mme Élisabeth Badinter (fille de M. Marcel Bleustein-Blanchet, fondateur de Publicis Groupe), son fils, M. Simon Badinter, et sa nièce, Mme Sophie Dulac.
Il n’existe pas, à la connaissance de la Société, de conflits potentiels entre les intérêts des membres du Conseil de surveillance de la Société et leurs devoirs à l’égard de la Société.
Par ailleurs, il n’existe pas d’engagement ou d’accord conclu par la Société ou ses filiales avec des membres du Conseil de surveillance de la Société qui donnerait droit à l’attribution d’avantages à la cessation de leurs fonctions ni aucune convention conclue entre la Société, ses filiales et ces personnes, autres que ceux décrits aux sections 3.3 et 3.5.
Sauf s’il en est précisé autrement dans la section 3.5, aucune désignation d’un membre du Conseil de surveillance n’a été effectuée en application d’un engagement pris envers un actionnaire majeur, un client ou un fournisseur de la Société.
3.1.1.3Absence de condamnation pour fraude
- ■aucune condamnation pour fraude n’a été prononcée contre un membre du Conseil de surveillance de la Société ;
- ■aucun membre du Conseil de surveillance n’a été associé à une faillite, mise sous séquestre, liquidation ou placement d’entreprise sous administration judiciaire ;
- ■aucune mise en cause et/ou sanction publique officielle n’a été prononcée contre ces personnes par des autorités statutaires ou réglementaires ou des organismes professionnels ;
- ■aucun membre du Conseil de surveillance de la Société n’a été déchu par un tribunal du droit d’exercer la fonction de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur, ni d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur.
3.1.1.4Évolutions à venir dans la composition du Conseil de surveillance
Les mandats de membre du Conseil de surveillance de Mmes Sophie Dulac et Marie-Josée Kravis ainsi que de MM. Thomas H. Glocer et André Kudelski arriveront à échéance à l’issue de la prochaine Assemblée Générale des actionnaires du 29 mai 2024.
Sur recommandation du Comité de nomination, le Conseil de surveillance a décidé de soumettre au vote des actionnaires, lors de la prochaine Assemblée Générale annuelle, le renouvellement du mandat de membre du Conseil de surveillance de Mmes Sophie Dulac et Marie-Josée Kravis ainsi que de MM. Thomas H. Glocer et André Kudelski uniquement dans l’hypothèse où le changement de mode de gestion en société à conseil d’administration ne serait pas adopté par l’Assemblée Générale. Ces renouvellements seront le cas échéant proposés pour une durée de quatre années qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2027.
Ces propositions ont été faites en considération des profils et compétences individuelles de chacun mis en perspective avec la composition globale du Conseil de surveillance. Elles reflètent la volonté du Conseil de surveillance de maintenir une composition diversifiée et équilibrée, et de pérenniser la qualité de la gouvernance du groupe Publicis au profit des collaborateurs du Groupe, des actionnaires et des parties prenantes.
Mme Sophie Dulac, petite-fille du fondateur du groupe Publicis et nièce de Mme Élisabeth Badinter, contribue à la stabilité de la gouvernance avec ce maintien de l’actionnariat familial au sein du Conseil. Elle apporte toute son expertise en matière de communication, secteur professionnel dans lequel elle exerce, et en matière RSE au sein du comité ESG du Conseil où elle siège.
M. Thomas H. Glocer apporte toute son expertise en matière financière et nouvelles technologies. Il est un membre très actif, présent dans trois des cinq comités spécialisés du Conseil et pilote depuis six années le processus d’évaluation du Conseil.
Mme Marie-Josée Kravis apporte toute son expertise au Conseil sur les sujets relatifs à la situation économique internationale, tout particulièrement aux États-Unis. Elle a également une très bonne connaissance du fonctionnement et de la gouvernance des sociétés cotées en France. Ses compétences ont enrichi les échanges au sein du Conseil et des Comités dont elle est membre, en particulier le Comité stratégique et des risques qu’elle préside.
M. André Kudelski joue un rôle essentiel en tant que Président du Comité de rémunération. À ce titre, il a piloté des travaux significatifs sur la rémunération des mandataires sociaux et des salariés du Groupe.
Le tableau ci-après récapitule les évolutions envisagées en 2024 dans la composition du Conseil de surveillance si le changement de mode de gestion venait à ne pas être adopté :
Il est précisé que dans l’hypothèse où le changement de mode de gestion de la Société à société à Conseil d’Administration serait adopté par l’Assemblée Générale du 29 mai 2024, le mandat des membres actuels du Conseil de surveillance prendrait fin à l’issue de cette Assemblée Générale qui devra se prononcer sur la future composition du Conseil d’Administration tel que décrit à la section 3.2.1 du présent document.
3.2Évolution de la gouvernance proposée
Il sera proposé à l’Assemblée Générale du 29 mai 2024 de décider d’un changement de mode de gestion de la société avec la mise en place d’un Conseil d’Administration régi par les articles L. 225-17 à L. 225-56 du Code de commerce en lieu et place du Directoire et du Conseil de surveillance actuels.
Sur décision du Conseil d’Administration dont la nomination des membres est soumise à cette Assemblée Générale, il est envisagé que M. Arthur Sadoun soit nommé Président-Directeur Général, et que M. Maurice Lévy soit nommé Président d’honneur de manière à ce que la société puisse continuer à bénéficier de son talent, de son énergie et de son expérience.
Cette évolution proposée par M. Maurice Lévy permettra de concilier trois exigences majeures pour la société et ses parties prenantes : d’abord celle d’une transition maîtrisée ; ensuite, celle de la continuité ; et enfin, celle d’une gouvernance efficace et équilibrée.
Le changement de mode de gestion proposé marque l’aboutissement d’une transition réussie. M. Arthur Sadoun avait succédé à M. Maurice Lévy en qualité de Président du Directoire en 2017, M. Maurice Lévy devenant Président du Conseil de surveillance. Depuis cette date, le Groupe a poursuivi son développement avec succès et accéléré sa transformation, sous l’impulsion combinée de M. Maurice Lévy et de M. Arthur Sadoun.
La recommandation du Conseil de surveillance est de confier à M. Maurice Lévy le rôle de Président d’honneur, en l’invitant à participer aux réunions du Conseil et des Comités et à continuer à apporter sa contribution au Groupe selon des modalités qui seront arrêtées par le futur Conseil d’Administration.
L’organisation proposée est celle qui permet de maintenir le binôme, formé par M. Maurice Lévy et par M. Arthur Sadoun, ingrédient clé du succès de la Société.
Ce changement s’accompagnera enfin de la mise en place d’une gouvernance équilibrée. La réunion des fonctions de Président et de Directeur Général apparaît comme le mode d’organisation le plus adapté à la situation actuelle du Groupe, à son agilité, à son secteur d’activité, à son implantation géographique, et aux enjeux auxquels il est confronté.
L’équilibre des pouvoirs sera assuré par la pérennité de la fonction de vice-présidence et par un renforcement de l’organisation des Comités du Conseil afin de leur permettre un suivi renforcé de la politique de la société. Une fonction d’Administrateur Référent sera mise en place afin de mieux organiser le dialogue avec et au sein du Conseil d’Administration notamment par l’organisation de sessions exécutives, et de pouvoir traiter les situations éventuelles de conflits d’intérêts.
3.2.1Composition des organes sociaux
3.2.1.1Le Conseil d’Administration
Sur recommandation du Comité de nomination, le Conseil de surveillance a décidé de soumettre au vote des actionnaires à l’Assemblée Générale du 29 mai 2024, la nomination de l’ensemble des membres actuels du Conseil de surveillance, à l’exception de M. Maurice Lévy qui n’a pas souhaité être élu au Conseil, en qualité d’Administrateurs avec effet à l’issue de l’Assemblée Générale. Il sera en outre proposé la nomination de M. Arthur Sadoun aux fonctions d’Administrateur de la Société. S’agissant des membres représentant les salariés, le renouvellement de leur mandat en qualité d’Administrateur représentant les salariés sera soumis au Comité de Groupe.
Ces propositions ont été faites en considération des profils et compétences individuelles de chacun mis en perspective avec la composition globale du Conseil d’Administration. Elles reflètent la volonté du Conseil de surveillance de maintenir une composition diversifiée et équilibrée, et de pérenniser la qualité de la gouvernance du groupe Publicis au profit des collaborateurs du Groupe, des actionnaires et des parties prenantes.
Les profils des membres actuels du Conseil de surveillance dont la nomination est envisagée sont plus amplement détaillés en chapitre 3.1.1.1 du présent document d’enregistrement universel. Le profil de M. Arthur Sadoun figure au chapitre 3.1.3.1 du présent document d’enregistrement universel.
3.2.1.2Président-Directeur Général
Dans le cadre du changement de mode de gestion, le Conseil de surveillance a recommandé, lors de sa séance du 17 avril 2024, l’adoption d’une structure à Conseil d’Administration dans laquelle M. Arthur Sadoun exercerait les fonctions de Président-Directeur Général (PDG). Cette décision relève du nouveau Conseil d’Administration qui sera désigné par l’Assemblée Générale du 29 mai 2024.
3.3Rémunération des mandataires sociaux
Conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, la présente section expose la politique de rémunération applicable aux mandataires sociaux pour l’exercice 2024 ou, le cas échéant, jusqu’à l’adoption du changement de mode de gouvernance, ainsi que les éléments de rémunération des mandataires sociaux relatifs à l’exercice 2023.
3.3.1Politique de rémunération des mandataires sociaux au titre de l’exercice 2024
En application de l’article L. 22-10-26 II du Code de commerce, il sera demandé à l’Assemblée Générale du 29 mai 2024 d’approuver la politique de rémunération des mandataires sociaux au titre de l’exercice 2024. À cette fin, quatre résolutions sont présentées pour, respectivement, le Président du Conseil de surveillance, les membres du Conseil de surveillance, le Président du Directoire et les membres du Directoire. Conformément à la loi, la politique de rémunération sera soumise au vote de l’Assemblée Générale au moins une fois par an ainsi que lors de chaque modification importante.
En cas de circonstances exceptionnelles, le Conseil de surveillance peut déroger à l’application de la politique de rémunération si cette dérogation est temporaire, conforme à l’intérêt social et nécessaire pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société.
3.3.1.1Principes communs à l’ensemble des mandataires sociaux
Principes généraux et Gouvernance
La politique de rémunération applicable aux mandataires sociaux est déterminée par le Conseil de surveillance qui s’appuie sur les propositions du Comité de rémunération.
Le Comité de rémunération joue un rôle clé dans l’établissement de la politique de rémunération et les décisions individuelles. Dans ce cadre, le Comité de rémunération se réunit au moins une fois par an pour analyser la politique de rémunération applicable aux mandataires sociaux, valider les résultats de performance des objectifs financiers et non financiers de l’année précédente et déterminer les nouveaux critères et les objectifs de performance pour l’année en cours. Pour ce faire, le Comité de rémunération s’appuie en particulier sur les éléments élaborés et présentés par le Secrétariat Général et également sur les analyses réalisées par des experts indépendants sur les rémunérations. Il prend notamment en compte les pratiques passées concernant la rémunération des mandataires sociaux, des études de comparables ainsi que les conditions de rémunération et d’emploi des salariés et autres dirigeants du Groupe. Le Comité de rémunération prend en outre diverses mesures pour éviter ou gérer les situations de conflit d’intérêts. Présidé par un membre indépendant et composé à 75 % de membres indépendants en 2023 (voir section 3.1.2.9 « Les Comités spécialisés du Conseil de surveillance »), il veille à l’application du règlement intérieur du Conseil de surveillance, notamment en demandant à ses membres de signaler toute situation de conflit d’intérêts et, en cas de survenance d’un tel conflit, en vérifiant que les personnes concernées s’abstiennent de participer au débat ou au vote sur le sujet, qu’elles ne sollicitent ou communiquent aucune information s’y rapportant, voire qu’elles démissionnent de leur fonction (voir section 3.1.1.2 « Conflits d’intérêts, liens familiaux et contrats de services »). La politique de rémunération établie est ensuite proposée au Conseil de surveillance, avant d’être soumise au vote de l’Assemblée Générale des actionnaires.
Cette politique est adoptée après que le Conseil de surveillance s’assure, d’une part, de sa conformité à l’intérêt social de Publicis Groupe tout en veillant à ce qu’elle soit attractive et compétitive afin de permettre d’attirer et de retenir les meilleurs talents et, d’autre part, de sa capacité à contribuer à la pérennité du Groupe tout en étant au service de la stratégie commerciale décrite à la section 1.3.3 du présent document. En ce sens, la politique de rémunération repose sur un juste équilibre entre les différents éléments de rémunération (rémunération fixe, rémunération variable annuelle cible et rémunération variable long terme cible en actions de performance notamment) pour tenir compte des pratiques de marché et intégrer des critères de performance du Groupe à moyen-long terme.
À cet égard, la rémunération variable des membres du Directoire intègre une part prépondérante de critères financiers qui reposent sur des objectifs communiqués au marché. Ils sont complétés par des critères liés aux responsabilités individuelles de chacun et par des critères reflétant les ambitions du Groupe en matière de Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), communiqués publiquement. Ces critères variés et mesurables sont pertinents, vérifiables et transparents pour accompagner la performance tant à court qu’à long terme.
Les critères d’appréciation de la performance sont tous quantifiables, mesurables, fixés à l’avance et validés par le Comité de rémunération sur la base d’une échelle claire et prédéterminée, et les calculs conformes aux résolutions votées par les actionnaires.
Contenu de la politique de rémunération applicable à l’ensemble des mandataires sociaux
D’une manière générale, Publicis Groupe a mis en place une politique de rémunération exigeante ayant pour but de motiver les collaborateurs pour qu’ils apportent leur meilleure contribution à l’atteinte des objectifs stratégiques du Groupe et pour en assurer la performance à long terme. La structure de rémunération est communiquée de manière claire et transparente aux collaborateurs, aux actionnaires et aux investisseurs. Publicis Groupe se réfère aux recommandations du code Afep-Medef.
La politique de rémunération des mandataires sociaux repose sur les mêmes principes que ceux applicables aux collaborateurs : clarté, compétitivité (face aux concurrents et dans les marchés dans lesquels Publicis Groupe opère), équité interne, incitation à la performance et égalité femmes-hommes. La structure de la rémunération est fonction de la position et des responsabilités dans le Groupe et combine les éléments suivants : le salaire de base (qui reconnaît l’expérience et les responsabilités), la part variable (qui rémunère la performance de l’année) et les attributions d’actions de performance notamment (qui reconnaissent et encouragent à la contribution à la performance à moyen-long terme du Groupe sur la base de critères mesurables).
La politique de rémunération présente les méthodes d’évaluation à appliquer aux mandataires sociaux pour déterminer dans quelle mesure il a été satisfait aux critères de performance prévus pour la rémunération variable et la rémunération en actions. Afin de déterminer dans quelle mesure les mandataires sociaux satisfont à ces critères de performance, le Conseil de surveillance s’appuie sur les propositions et les travaux du Comité de rémunération qui s’attache à préparer et vérifier, avec l’aide notamment du Secrétariat Général et du Directeur financier Groupe, la performance de chaque mandataire sur chacun des critères par rapport aux objectifs fixés. Cette vérification est documentée et mise à la disposition des membres du Conseil de surveillance.
Les critères de répartition de la somme fixe annuelle allouée par l’Assemblée Générale aux membres du Conseil de surveillance sont présentés à la section 3.3.1.2 du présent document.
Les principes de la politique de rémunération applicable aux mandataires sociaux, sous réserve de leur approbation par l’Assemblée Générale du 29 mai 2024, ont vocation à s’appliquer également aux mandataires sociaux nouvellement nommés ou dont le mandat est renouvelé à l’issue de l’Assemblée Générale. Pour ces derniers, le Conseil de surveillance est néanmoins autorisé à décider temporairement certains ajustements destinés à tenir compte, en particulier, de leur profil et de leur expérience. Le Conseil de surveillance se prononcera sur avis du Comité de rémunération dans la stricte mesure requise par la situation et uniquement concernant les points de la politique de rémunération en vigueur qui se révéleraient manifestement inadaptés à la situation du dirigeant nouvellement nommé.
Modifications apportées à la politique
de rémunération
Conformément aux décisions du Conseil de surveillance, la modification suivante sera proposée à l’Assemblée Générale du 29 mai 2024 par rapport à la politique de rémunération précédemment approuvée par les actionnaires lors de la dernière Assemblée Générale du 31 mai 2023 :
- ■le Conseil de surveillance du 22 novembre 2023 a décidé de nommer M. Loris Nold au Directoire du Groupe en remplacement de M. Michel-Alain Proch dont le mandat a pris fin le 8 février 2024. M. Loris Nold qui occupait la fonction de directeur général des opérations EMEA, a été nommé au poste de Directeur financier Groupe en remplacement de M. Michel-Alain Proch. La politique de rémunération applicable à M. Loris Nold est décrite dans la section 3.3.1.8 du présent document.
- ■Si le changement de mode de gouvernance était adopté :
- ■La politique de rémunération du Président du Conseil de surveillance serait applicable jusqu’au 29 mai 2024 ;
- ■La politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance serait appliquée mutatis mutandis aux membres du futur Conseil d’administration, à l’exception de l’administrateur référent qui bénéficierait d’une partie fixe complémentaire ;
- ■La politique de rémunération du Président du Directoire serait appliquée mutatis mutandis à celle du futur Président-Directeur Général. Le futur Président-Directeur Général serait également rémunéré en sa qualité d’administrateur du futur Conseil d’administration ;
- ■La politique de rémunération des autres membres du Directoire serait applicable jusqu’au 29 mai 2024.
3.3.1.2Politique de rémunération applicable aux membres du Conseil de surveillance
La politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance comprend, d’une part, les éléments communs à l’ensemble des mandataires sociaux présentés en section 3.3.1.1, et, d’autre part, les éléments spécifiques développés ci-après.
La politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance de Publicis Groupe SA a pour objectif de rémunérer la compétence et l’implication de ses membres, dans un contexte où leur engagement est croissant.
Montant global de rémunération
Le montant global annuel de la rémunération allouée aux membres du Conseil de surveillance est déterminé par un vote de l’Assemblée Générale des actionnaires de Publicis Groupe SA.
À titre de rappel, l’Assemblée Générale des actionnaires du 25 mai 2022 avait fixé une enveloppe annuelle de 1,5 million d’euros pour la rémunération des membres du Conseil de surveillance.
Dans le cadre du montant global de rémunération voté par l’Assemblée Générale des actionnaires, chaque membre du Conseil de surveillance perçoit une rémunération fixe de 10 000 euros par an (augmentée de 7 500 euros pour assurer la présidence d’un comité) à laquelle s’ajoute un montant de 6 000 euros pour chaque participation effective à une séance du Conseil de surveillance et du comité à laquelle il participerait (7 500 euros par séance pour le Président du comité) compte tenu des travaux préparatoires et de suivi auxquels il est astreint.
|
Membre du Conseil |
Membre de Comité |
Président de Comité |
Rémunération fixe annuelle |
10 000 € |
– |
+ 7 500 € |
Rémunération versée par séance |
6 000 € |
6 000 € |
+ 1 500 € |
En application de cette politique de rémunération, chaque membre du Conseil de surveillance perçoit une rémunération fixe annuelle de 10 000 € et 6 000 € pour chaque séance du Conseil à laquelle il assiste. Un membre du Conseil qui participe également à un Comité perçoit à ce titre 6 000 € pour chaque séance de Comité à laquelle il assiste. Un membre du Conseil qui est également Président de Comité perçoit une rémunération fixe de 10 000 €, augmentée de 7 500 € pour assurer la présidence d’un Comité, et une rémunération par séance de 6 000 € augmentée de 1 500 € de présence par séance de Comité qu’il préside et de 6 000 € par séance de Conseil ou de tout autre Comité auquel il assiste. |
À titre informatif, l’enveloppe de rémunération des membres du Conseil de surveillance a été utilisée à 80,90 % pour l’année 2023.
Rémunérations exceptionnelles
Conformément à l’article 17 III des statuts de la Société, le Conseil de surveillance peut allouer, en se conformant à la législation en vigueur, des rémunérations exceptionnelles pour les missions ou mandats spécifiques confiés à ses membres.
Ces rémunérations sont déterminées par le Conseil de surveillance en prenant en compte la durée et la complexité de la mission après avis du Comité de rémunération.
Rémunération de la Vice-Présidente
Mme Élisabeth Badinter ne perçoit pas, hors la rémunération de membre du Conseil de surveillance, de rémunération spécifique au titre de son mandat de Vice-Présidente du Conseil de surveillance. Mme Élisabeth Badinter n’a pas de contrat de travail avec Publicis Groupe SA ou une de ses filiales.
La politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance au titre de l’exercice 2024 ou, le cas échéant, jusqu’à l’adoption du changement de mode de gouvernance, sera soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 mai 2024 dans sa douzième résolution en application du II de l’article L. 22-10-26 du Code de commerce.
3.3.1.3Politique de rémunération applicable au Président du Conseil de surveillance
La politique de rémunération du Président du Conseil de surveillance repose sur les principes communs à l’ensemble des mandataires sociaux présentés en section 3.3.1.1, les éléments applicables aux membres du Conseil de surveillance présentés en section 3.3.1.2 ainsi que les éléments spécifiques développés ci-après.
Conformément à l’article 17 I des statuts de la Société, le Président peut, outre la rémunération de membre du Conseil de surveillance, percevoir une rémunération spécifique au titre de ses fonctions de Président. Le montant de cette rémunération est déterminé par le Conseil de surveillance sur proposition du Comité de rémunération, en tenant compte des missions qui lui sont attribuées.
La rémunération allouée le cas échéant est un montant fixe et ne peut comprendre ni élément variable, ni avantage supplémentaire, ni rémunération en actions.
M. Maurice Lévy, en tant que Président du Conseil, a pour rôle de faciliter le dialogue entre le Conseil et le Directoire et assure l’exercice effectif des pouvoirs de contrôle par le Conseil de surveillance. L’équilibre et la fluidité du dialogue entre l’organe de surveillance et l’organe de direction de Publicis Groupe résultent notamment de la connaissance pointue que M. Maurice Lévy a du Groupe. Elle reflète la confiance qui lui est donnée tant par le Conseil que par le Directoire et rend la Gouvernance du Groupe exemplaire.
Par ailleurs, M. Maurice Lévy apporte son soutien à Publicis Groupe sur quelques éléments clés comme le suivi de quelques grands clients, avec lesquels M. Maurice Lévy a noué des liens au fil des années, l’application de grands principes de gestion, la définition et la supervision de la mise en œuvre des stratégies d’avenir et notamment les réflexions autour de la technologie, du digital ou de la data.
Le Conseil de surveillance du 6 mars 2024, sur proposition du Comité de rémunération, a proposé de maintenir la rémunération de M. Maurice Lévy à 1 300 000 euros annuel. Il convient de noter qu’à l’origine de ses nouvelles fonctions, la rémunération annuelle de M. Maurice Lévy était de 2 800 000 euros et, à sa demande, a été réduite à 1 900 000 euros en 2020 puis à 1 300 000 euros en 2021. Elle a été maintenue à ce niveau depuis.
Il est rappelé que la politique de rémunération de M. Maurice Lévy en tant que Président du Conseil de surveillance au titre de l’exercice 2023, ainsi que le vote concernant les éléments versés ou attribués à M. Maurice Lévy en 2022, ont été approuvés à 87,08 % et 87,07 % par l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 mai 2023 (huitième et treizième résolutions) en application, respectivement, des articles L. 22-10-26 II et L. 22-10-34 II du Code de commerce (vote ex ante et ex post).
M. Maurice Lévy n’a pas de contrat de travail avec Publicis Groupe SA ou une de ses filiales et ne perçoit pas d’autres rémunérations de Publicis Groupe SA ou une de ses filiales.
La politique de rémunération du Président du Conseil de surveillance au titre de l’exercice 2024 ou, le cas échéant, jusqu’à l’adoption du changement de mode de gouvernance, sera soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 mai 2024 dans sa onzième résolution en application du II de l’article L. 22-10-26 du Code de commerce.
3.3.1.4Politique de rémunération applicable aux membres du Directoire
La politique de rémunération des membres du Directoire repose sur les principes communs à l’ensemble des mandataires sociaux présentés en section 3.3.1.1, et comprend les éléments spécifiques développés ci-après.
Conformément à l’article 10 IV des statuts de la Société, la rémunération du Président du Directoire et des membres du Directoire est fixée par le Conseil de surveillance et fait l’objet d’une revue sur recommandation du Comité de rémunération. S’agissant des membres du Directoire autres que le Président, le Président du Directoire formule des propositions auprès du Comité de rémunération.
La politique de rémunération du Directoire de Publicis Groupe a pour objectif d’aligner les intérêts des dirigeants du Groupe avec ceux de l’entreprise et des actionnaires en établissant un lien fort entre performance et rémunération. Dans ce cadre, elle a pour objet essentiel d’encourager l’atteinte d’objectifs ambitieux et la création de valeur sur le long terme, par la fixation de critères de performance exigeants.
Pour ce faire, la structure de rétribution des dirigeants de Publicis Groupe repose d’une part, sur une rémunération fixe et, d’autre part, sur une rémunération variable annuelle et pluriannuelle directement liée à leur performance individuelle ainsi qu’à leur contribution à la performance du Groupe.
Elle s’appuie en outre sur une analyse combinée (en utilisant lorsque nécessaire les services de consultants externes au Groupe) des pratiques de marché observées dans les grands groupes français comparables à Publicis Groupe et dans les entreprises concurrentes de Publicis Groupe à la fois en matière d’activité et de talents au Royaume-Uni et aux États-Unis. La comparabilité avec les entreprises concurrentes de Publicis Groupe prend une part de plus en plus prépondérante dans les analyses réalisées, Publicis Groupe se plaçant aujourd’hui, d’une part, comme deuxième acteur de l’industrie face à des entreprises concurrentes principalement basées aux États-Unis et au Royaume-Uni et comme premier en termes de capitalisation boursière et, d’autre part, les États-Unis ainsi que le Royaume-Uni représentant les parts de marché les plus importantes de Publicis Groupe, respectivement à 59 % pour le marché américain (1er) et à 9 % pour le marché britannique (2e).
- ■attirer, développer, retenir et motiver les meilleurs talents, dans un secteur d’activité qui repose fondamentalement sur la valeur des collaborateurs et où la guerre des talents est particulièrement forte, notamment dans le cadre de la transformation digitale en cours dans toute l’industrie et se joue dans un contexte global et international extrêmement compétitif ;
- ■encourager les dirigeants à réaliser une performance à la fois élevée, croissante et pérenne dans un environnement toujours plus concurrentiel où de nouveaux acteurs venus du conseil et des technologies sont devenus des concurrents directs de Publicis Groupe.
- ■la compétitivité et la cohérence des rémunérations au regard des pratiques de marché ;
- ■l’équité interne, fondée sur la performance individuelle et collective, afin d’assurer une rétribution juste et équilibrée reflétant le niveau de réussite individuelle de chacun et l’appui apporté aux projets communs, mesurés à la fois d’un point de vue quantifiable et qualitatif ;
- ■l’atteinte de l’ensemble des résultats financiers et opérationnels sur le court, le moyen et le long terme en lien direct avec les objectifs stratégiques du Groupe et pour le bénéfice de nos clients, nos collaborateurs, nos actionnaires et toutes les parties prenantes.
Il est précisé que ces principes s’appliquent à l’ensemble des cadres dirigeants du Groupe et sont adaptés selon la localisation géographique des personnes concernées afin de tenir compte des différences de réglementation, des pratiques de marché et de l’environnement concurrentiel.
Contrat de travail
Les membres du Directoire, hormis le Président du Directoire, peuvent être liés par un contrat de travail avec une société du Groupe.
Modification de la composition du Directoire
Dans le cas où un nouveau Directoire serait nommé, ou un nouveau membre viendrait à rejoindre le Directoire, la politique de rémunération applicable aux membres du Directoire décrite à la présente section leur serait applicable. Le Conseil de surveillance sera néanmoins autorisé à décider temporairement certains ajustements destinés à tenir compte, en particulier, du profil ou de l’expérience du ou des nouveaux membres. De même, lorsqu’un membre du Directoire est recruté de l’extérieur du Groupe, le Conseil de surveillance pourra décider de l’indemniser de tout ou partie des avantages qu’il a perdus en quittant son précédent employeur. Le Conseil de surveillance se prononcera sur avis du Comité de rémunération dans la stricte mesure requise par la situation et uniquement concernant les points de la politique de rémunération en vigueur qui se révéleraient manifestement inadaptés à la situation du dirigeant nouvellement nommé.
Éléments composant la rémunération des membres du Directoire
La rémunération des membres du Directoire comprend (i) une partie fixe, ainsi que (ii) une partie variable substantielle fondée sur la performance et l’alignement de leurs intérêts sur ceux de l’entreprise et des actionnaires. Cette partie variable est constituée d’une rémunération variable annuelle et d’une rémunération variable à long terme sous forme d’attribution d’actions de performance et/ou d’options de souscription ou d’achat d’actions. Cette structure de rémunération applicable aux membres du Directoire est cohérente avec celle proposée aux principaux cadres dirigeants du Groupe.
Rémunération fixe
- ■le périmètre de responsabilités et la complexité des tâches ;
- ■le parcours et l’expérience du titulaire de la fonction ;
- ■la cohérence par rapport à d’autres fonctions du Groupe (équité interne) ;
- ■les pratiques de marché pour des fonctions identiques ou similaires (compétitivité externe).
Le niveau de la rémunération fixe est réexaminé tous les deux ans, pour les membres du Directoire comme pour les autres cadres dirigeants du Groupe afin d’en apprécier régulièrement la pertinence et la compétitivité.
En principe, la rémunération des membres du Directoire n’est réévaluée qu’à échéance relativement longue, conformément aux recommandations du code Afep-Medef, et lorsqu’une révision est justifiée, par exemple par l’évolution du périmètre de responsabilités de la fonction ou par le positionnement de la rémunération par rapport aux pratiques de marché ainsi qu’aux pratiques internes.
Rémunération variable annuelle
La rémunération variable annuelle a vocation à représenter une part substantielle (de 25 % à 33 %), mais non prépondérante, de la rémunération totale annuelle du Président et des membres du Directoire en cas d’atteinte des objectifs fixés et à les inciter à la surperformance en permettant de récompenser un dépassement de leurs objectifs.
La rémunération variable annuelle est soumise à des conditions de performance mesurables et vérifiables tant sur les objectifs financiers que non financiers.
Aucun montant minimum n’est garanti. La rémunération variable annuelle est calculée le cas échéant prorata temporis pour l’année de début de mandat et l’année de fin de mandat.
Elle repose sur plusieurs critères dont la performance est mesurable. Ces critères sont appréciés séparément et prennent en compte :
- ■la performance globale (croissance organique et marge opérationnelle) du Groupe et/ou celle du réseau d’appartenance du dirigeant ;
- ■l’atteinte d’objectifs liés à la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) ;
- ■la réalisation, le cas échéant, d’objectifs individuels du dirigeant, appréciée a posteriori en tenant compte des résultats chiffrés et éléments de contexte dans lesquels la performance a été réalisée.
Ces paramètres sont fixés à l’avance pour chaque exercice et sont proposés par le Comité de rémunération au Conseil de surveillance pour validation.
Les éléments détaillés de la rémunération annuelle variable pour l’exercice 2024 sont explicités à la section 3.3.1.5 pour le Président du Directoire et les sections 3.3.1.6 à 3.3.1.8 pour les autres membres du Directoire.
Faculté d’ajustement
En plus de la faculté de dérogation prévue au deuxième alinéa de l’article L. 22-10-26 III du Code de commerce et afin d’assurer que l’application de la politique de rémunération reflète tant la performance du Président et des membres du Directoire que celle du Groupe, le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité de rémunération, pourra tenir compte, le cas échéant, de certaines circonstances imprévisibles et particulières susceptibles d’altérer l’appréciation de la performance du Président du Directoire et des membres du Directoire, telles que, par exemple, une modification substantielle du périmètre du Groupe ou des missions confiées à un dirigeant, un événement majeur affectant les marchés ou des changements structurels affectant notre industrie.
Dans ce cadre et de manière exceptionnelle, le Conseil de surveillance se réserve la possibilité de décider d’un ajustement spécifique et discrétionnaire des critères de performance (poids, seuils de déclenchement, cibles, objectifs...) attachés à la rémunération variable annuelle, tant à la hausse qu’à la baisse, et dans la limite du plafond fixé pour ces composantes dans la politique de rémunération. Il est précisé que le Conseil de surveillance tiendra compte, dans son appréciation, des performances réelles du Président ou des membres du Directoire concernés, au regard de l’impact favorable ou défavorable sur la performance globale du Groupe, du positionnement relatif du Groupe par rapport à ses concurrents et des rétributions versées aux actionnaires et aux collaborateurs sur la période.
Dans l’hypothèse où le Conseil de surveillance viendrait à faire usage de cette clause d’ajustement, il communiquerait toute information utile concernant l’ajustement proposé. Ces informations figureraient également au sein du rapport sur le gouvernement d’entreprise qui sera présenté à l’Assemblée Générale des actionnaires.
Il est enfin rappelé que, chaque fois que la mise en œuvre de cette clause d’ajustement portera sur un élément variable ou exceptionnel, le versement des sommes correspondantes sera en tout état de cause subordonné à un vote ex post positif de l’Assemblée Générale des actionnaires.
Rémunération variable long terme
Le programme de rémunération en actions doit être incitatif sur le long terme ; il est assujetti à des conditions de performance très exigeantes pour mobiliser les talents clés de l’organisation sur le long terme dans une communauté d’intérêts avec les actionnaires de Publicis Groupe SA tout en les fidélisant (voir section 6.6, note 32 des annexes aux états financiers consolidés).
Attribution gratuite d’actions de performance
Les actions de performance ont non seulement pour objectif d’inciter les dirigeants mandataires sociaux exécutifs à inscrire leur action dans le long terme mais également à les fidéliser et à favoriser l’alignement de leurs intérêts avec l’intérêt social de la Société et l’intérêt des actionnaires.
Les membres du Directoire peuvent donc bénéficier de rémunération en actions Publicis Groupe, en précisant que l’attribution des actions est subordonnée à des conditions de performance et de présence à satisfaire sur une période généralement fixée à trois ans.
Les membres du Directoire bénéficient depuis 2021 d’un plan régulier d’actions de performance (« LTIP »). Une attribution initiale d’actions est effectuée chaque année, mais elle n’est acquise qu’au bout de trois ans et seulement en fonction de l’atteinte d’objectifs exigeants. La valeur des actions de performance attribuées dans le cadre du LTIP représente au moment de l’attribution 200 % de la rémunération fixe pour les membres du Directoire. Afin d’aligner davantage la rémunération variable pluriannuelle du Président du Directoire avec celle de nos pairs, notamment au Royaume-Uni et aux États-Unis, la valeur des actions de performance attribuées au Président du Directoire représente, au moment de l’attribution, 300 % de sa rémunération fixe (et jusqu’à 350 % de sa rémunération fixe en cas de surperformance depuis 2023). L’acquisition des actions Publicis Groupe est soumise à des critères de performance mesurés à l’issue d’une période de trois ans, de telle sorte que le nombre total d’actions livrées dépendra du niveau d’atteinte d’objectifs de performance financière, à savoir la réalisation d’un taux de croissance organique pondéré et d’un taux de marge opérationnelle comparés à un groupe d’entreprises concurrentes de référence. Depuis 2019, une partie des actions Publicis Groupe attribuées est également soumise à une condition fondée sur des critères relevant de la Responsabilité sociétale de l’entreprise. Depuis 2022, une partie des actions de performance attribuées au Président du Directoire est également soumise à un critère relatif TSR (Total Shareholder Return). Le nombre d’actions effectivement attribuées est déterminé en fonction du niveau d’atteinte de ces performances. Par ailleurs, l’acquisition des actions de performance est également soumise à une condition de présence, pendant la période d’acquisition des droits de trois ans.
Le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité de rémunération a décidé les attributions d’actions de performance suivantes aux membres du Directoire dans le cadre des plans « LTIP 2024 Président du Directoire » et « LTIP 2024 Membres du Directoire ».
LTIP 2024 Président du Directoire LTIP 2024 Membres du Directoire |
Date |
Date |
Nombre d’actions |
% du |
Arthur Sadoun, Président |
15 mars 2024 |
15 mars 2027 |
41 598 |
0,016 % |
Anne-Gabrielle Heilbronner |
15 mars 2024 |
15 mars 2027 |
12 190 |
0,005 % |
Loris Nold |
15 mars 2024 |
15 mars 2027 |
14 221 |
0,006 % |
(1) Conditions de performance décrites ci-dessous. (2) Nombre d’actions attribuées sur la base du cours d’ouverture de l’action au jour du Directoire du 15 mars 2024.
|
Les caractéristiques des plans en cours d'acquisition attribués au Président du Directoire sont les suivantes :
Type de plan |
LTIP Président du Directoire |
|||
---|---|---|---|---|
Conditions de performance |
Taux de croissance organique de Publicis Groupe par rapport |
Taux de marge opérationnelle |
TSR (Total Shareholder Return) |
RSE |
Typologie des |
Performances relatives comparées au groupe de référence Omnicom, WPP, IPG, Publicis Groupe |
Comparé à la médiane |
Objectifs internes communiqués à l’année |
|
Pondération |
35 % des actions attribuées |
35 % des actions attribuées |
15 % des actions |
15 % des actions attribuées (pondération |
Acquisition |
|
|
|
|
Acquisition |
|
|
|
|
Acquisition |
Idem |
Idem |
Idem |
|
Période de |
Période de trois ans à l’issue de laquelle les performances sont calculées |
|
Les caractéristiques des plans en cours d'acquisition attribués aux membres du Directoire sont les suivantes :
Type de plan |
LTIP Membres du Directoire |
|
||
Conditions |
Taux de croissance organique |
Taux de marge opérationnelle consolidée de Publicis Groupe |
Deux critères RSE |
|
Typologie |
Performances relatives comparées au groupe de référence Omnicom, WPP, IPG, Publicis Groupe |
Objectifs internes |
|
|
Pondération |
45 % des actions attribuées |
45 % des actions attribuées |
10 % des actions attribuées (5 % pour chacun des critères) |
|
Acquisition |
|
|
100 % des actions livrées
|
|
Acquisition |
Idem |
Idem |
|
|
Acquisition dans le LTIP 2024 Membres |
Idem |
Idem |
|
|
Période de |
Période de trois ans à l’issue de laquelle les performances sont calculées |
|
Exigence des critères
Publicis Groupe s’efforce de retenir des critères à la fois adaptés, transparents, vérifiables et exigeants. Ces critères reposent sur une appréciation quantifiable et relative de la performance (incitant les dirigeants de Publicis Groupe à délivrer les meilleurs chiffres du marché) ainsi que sur une transparence totale, les résultats étant mesurés sur la base de données publiques. Ce choix permet aux plans d’être un outil de motivation et de fidélisation des dirigeants de Publicis Groupe. Les taux d’atteinte historiques des conditions de performance pour les différents plans mis en place démontrent la pertinence des critères retenus ainsi que leur extrême exigence, ce qui permet un alignement sur le long terme avec les intérêts du Groupe et des actionnaires.
À titre d’illustration, les taux d’atteinte des conditions de performance des plans attribués en 2013, 2016, 2019 et 2021 démontrent que les attributions sont fondées sur des conditions de performance contraignantes et leurs atteintes sont alignées à la fois sur le long terme avec les intérêts des actionnaires et la performance de long terme de Publicis Groupe. Les dernières performances des plans reflètent les excellents résultats de Publicis Groupe par rapport aux entreprises concurrentes.
Plan |
2013-2015 |
2013-2015 LTIP Directoire |
2016-2018 LTIP Directoire |
2016-2018 |
2019-2021 LTIP Directoire |
LTIP 2021 Directoire |
---|---|---|---|---|---|---|
Taux d’atteinte |
50 % |
53,2 % |
50 % |
75 % |
68,5 % |
100 %(2) |
Les actions des plans LTIP 2022 Membres du Directoire, LTIP 2022 Président du Directoire, LTIP 2023 Membres du Directoire, LTIP 2023 Président du Directoire, LTIP 2024 Membres du Directoire et LTIP 2024 Président du Directoire seront livrées, après validation finale et expertise externe des conditions de performance, les 19 mars et 26 mai 2025 s’agissant des plans LTIP 2022 Membres du Directoire et LTIP 2022 Président du Directoire, les 17 mars et 1er juin 2026 s’agissant des plans LTIP 2023 Membres du Directoire et LTIP 2023 Président du Directoire et le 16 mars 2027 s’agissant des plans LTIP 2024 Membres du Directoire et LTIP 2024 Président du Directoire.
Stabilité des conditions de performance
Le Conseil de surveillance considère qu’une constance dans les conditions de performance contribue à la création de valeur sur le long terme. C’est la raison pour laquelle, les critères d’appréciation relatifs à la croissance organique du revenu et du taux de marge opérationnelle sont utilisés depuis 2003 dans les programmes de rémunération long terme et les parts variables annuelles. Le Conseil de surveillance a choisi d’utiliser ces deux critères, incontournables dans le secteur, afin de souligner l’importance de ces indicateurs prioritaires et moteur de la viabilité financière et de la rentabilité du Groupe. Il s’agit de s’assurer que les gains à court terme ne soient pas réalisés au détriment des résultats à long terme. Pour le Président du Directoire, le critère TSR (Total Shareholder Return), en ligne avec les attentes des actionnaires, a été retiré des objectifs de la rémunération variable annuelle pour être introduit depuis 2022 dans les objectifs du LTIP et évalué sur une période de trois ans par rapport aux sociétés du CAC 40.
En avance sur les recommandations du code Afep-Medef révisé en décembre 2022, des critères Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) ont été introduits depuis 2019, dont un lié à la lutte contre le dérèglement climatique. En 2022 seulement, dans le contexte de « Great Resignation », un critère lié à la gestion des Talents a été introduit dans les objectifs du LTIP du Président du Directoire en complément des critères RSE, compte tenu du caractère stratégique et matériel de cet enjeu pour Publicis Groupe.
Unicité des conditions de performance
Afin d’aligner les intérêts de toute l’équipe de direction avec les objectifs stratégiques du Groupe, les conditions de performance utilisées sont les mêmes pour tous les programmes de rémunération à long terme du Groupe, qu’ils concernent les membres du Directoire ou les autres dirigeants.
De plus, pour inciter le Président du Directoire à créer de la valeur sur le long terme au travers de la stratégie du Groupe et ainsi s’aligner avec les intérêts des actionnaires, la rémunération à long terme du Président du Directoire est également soumise à un critère de performance lié au TSR (Total Shareholder Return).
Période d’acquisition
Afin de favoriser la rétention des membres du Directoire, aucune action n’est acquise par les bénéficiaires avant la fin d’une période de présence dans le Groupe et sous réserve que les conditions de performance soient satisfaites. Cette période est de trois ans.
Condition de présence
Sauf cas particuliers de décès, invalidité ou départ à la retraite, ou en cas de circonstances exceptionnelles expliquées par le Conseil de surveillance et rendues publiques, l’acquisition des actions est soumise au respect d’une condition de présence des membres du Directoire jusqu’au terme de la période d’acquisition.
Il ne peut être dérogé à cette condition que par une décision motivée du Conseil de surveillance prise après avis du Comité de rémunération.
Niveau maximum d’attribution
Les attributions d’actions Publicis Groupe aux membres du Directoire sont soumises à un plafond global de 0,3 % du capital social de la Société, lequel concerne aussi les options de souscription et d’achat d’actions. À titre informatif, ce plafond est loin d’être atteint. Le nombre total d’actions attribuées avant performance dans le cadre de l’autorisation accordée par l’Assemblée Générale des actionnaires du 26 mai 2021 dans sa vingt-deuxième résolution représente aujourd’hui 0,24 % du capital social (en tenant compte des attributions réalisées en mars 2024).
Obligation de détention des actions
Le Conseil de surveillance a décidé que, en sus des règles spécifiques à chaque plan le cas échéant, les membres du Directoire doivent conserver au nominatif au moins 20 % des actions qui leur ont été attribuées pendant toute la durée de leur mandat. En outre, conformément au code Afep-Medef, les membres du Directoire s’engagent à ne pas utiliser d’instruments de couverture sur des actions à recevoir ou des actions reçues mais incessibles.
Attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions
Le Directoire se réserve la possibilité d’attribuer des options de souscription ou d’achat d’actions.
Dans cette hypothèse, les attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions seraient soumises à au moins deux conditions de performance et mesurées sur trois années. Le prix de souscription ou d’achat des actions ne serait pas inférieur à la moyenne des premiers cours côtés de l’action de Publicis Groupe sur le marché réglementé d’Euronext Paris aux vingt séances de Bourse précédant le jour où les options seraient consenties, arrondi à l’euro inférieur, ni, en ce qui concerne les options d’achat, au cours moyen d’achat des actions auto-détenues par la Société, arrondi à l’euro inférieur.
Ces attributions sont soumises à un plafond global de 0,3 % du capital social de la Société, lequel concerne aussi les attributions d’actions de performance.
Le Groupe n’a attribué aucune option de souscription ou d’achat d’actions depuis 2013. À titre d’information, conformément à la politique de rémunération applicable au Président et membres du Directoire au titre de l’année 2024, aucune attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions ne sera effectuée pour eux en 2024.
Éléments périphériques
Régime collectif de prévoyance, de frais de santé et de retraite
Les membres du Directoire peuvent bénéficier de contrats de santé et de prévoyance collectifs en fonction de la réglementation locale applicable.
Les membres du Directoire en France, liés par un contrat de travail et dépendants du régime français de Sécurité sociale peuvent bénéficier de ces régimes dans les mêmes conditions que les collaborateurs en France.
Assurance chômage des chefs et dirigeants d’entreprise
Une assurance privée relevant du régime français a été proposée aux membres du Directoire lorsqu’ils ne peuvent pas bénéficier de l’assurance chômage obligatoire des salariés.
Indemnité de départ
Les membres du Directoire peuvent bénéficier d’une indemnité en cas de départ contraint, octroyée en conformité avec la législation en vigueur et le code Afep-Medef. Conformément audit code, le cumul de l’indemnité de départ et de l’indemnité de non-concurrence ne pourra pas excéder vingt-quatre mois de la rémunération totale (rémunération fixe et variable annuelle).
Les éléments détaillés des indemnités de départ sont explicités à la section 3.3.1.5 pour le Président du Directoire et dans les sections 3.3.1.6 et 3.3.1.8 pour les autres membres du Directoire.
Engagement de non-concurrence
Les membres du Directoire peuvent être tenus par un engagement de non-concurrence et bénéficier, en contrepartie, d’une indemnité de non-concurrence en conformité avec la législation en vigueur et le code Afep-Medef. Le Conseil de surveillance se réserve le droit de renoncer à cet engagement. Conformément audit code, le cumul de l’indemnité de départ et de l’indemnité de non-concurrence ne pourra pas excéder vingt-quatre mois de la rémunération totale (rémunération fixe et variable annuelle). Il est également rappelé que, en application de l’article R. 22-10-18, III du Code de commerce, le versement de l’indemnité est exclu dès lors que l’intéressé fait valoir ses droits à la retraite.
Autres avantages
Les membres du Directoire peuvent bénéficier d’avantages en fonction de la réglementation et de la pratique locale en matière de rémunération, tels que, par exemple, la mise à disposition d’un véhicule, la prise en charge d’un abonnement de taxis, la prise en charge d’une assurance perte emploi ou la prestation de gardiennage pour assurer leur sécurité.
Les éléments détaillés et chiffrés de la politique de rémunération sont explicités à la section 3.3.1.5 pour le Président du Directoire et dans les sections 3.3.1.6, 3.3.1.7 et 3.3.1.8 pour les autres membres du Directoire.
3.3.1.5Politique de rémunération applicable au Président du Directoire
La politique de rémunération du Président du Directoire repose sur les principes communs à l’ensemble des mandataires sociaux présentés en section 3.3.1.1 et comprend les éléments applicables aux membres du Directoire présentés en section 3.3.1.4 ainsi que les éléments spécifiques développés ci-après.
Structure de la rémunération cible 2024 (3)
Rémunération fixe
La rémunération fixe brute annuelle de M. Arthur Sadoun en tant que Président du Directoire de Publicis Groupe SA s’élève à 1 170 000 euros par an depuis le 1er janvier 2022.
L’analyse de la rémunération fixe de M. Arthur Sadoun en comparaison avec celles de ses pairs du CAC 25(4) (tel qu’illustré ci-dessous) ainsi qu’avec celles des dirigeants des principaux concurrents de Publicis Groupe, à savoir WPP, Omnicom et IPG, montre que la rémunération fixe demeure inférieure à la médiane du CAC 25 et du groupe de sociétés comparables (WPP, Omnicom et IPG).
Rémunération variable annuelle
Pour que la partie variable de la rémunération de M. Arthur Sadoun soit à la fois plus incitative en cas de bonne performance et plus pénalisante en cas de sous-performance, les objectifs sont fixés par palier (entre les paliers, à la proportionnelle) :
- ■si le premier palier n’était pas atteint la part de la rémunération variable annuelle correspondante serait à zéro ;
- ■au premier palier la part de la rémunération variable annuelle correspondante serait à 80 % ;
- ■au deuxième palier la part de la rémunération variable annuelle correspondante serait à 100 % ;
- ■en cas d’atteinte ou de dépassement du troisième palier la part de la rémunération variable annuelle correspondante serait à 150 %.
Ainsi la rémunération variable annuelle, dont la cible se situe à 200 % de la rémunération fixe annuelle peut se trouver dans le meilleur des cas à 300 %. A contrario, en cas de sous-performance, la rémunération variable serait impactée négativement très fortement et pourrait être de zéro.
Sur recommandation du Comité de rémunération, le Conseil de surveillance a retenu des critères de performance exigeants pour déterminer la rémunération variable de M. Arthur Sadoun qui, au titre de l’exercice 2024, est fondée sur :
- ■deux critères financiers à hauteur de 80 % du poids global des critères, à savoir la croissance organique du revenu du Groupe et la marge opérationnelle du Groupe.
- Ces critères financiers absolus ont été choisis par le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité de rémunération, car ils sont exigeants et expriment au mieux la qualité des performances de l’entreprise. Ces critères incitent à la surperformance puisque la rémunération variable pourrait être augmentée si les objectifs sont dépassés avec toutefois un plafonnement à 50 % sur chacun de ces deux critères.
- La possibilité de rémunérer la surperformance est alignée avec les mécanismes du Groupe sur la rémunération variable annuelle ;
- ■un critère individuel quantifiable non financier à hauteur de 20 % du poids global fondé sur la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE). Pour accélérer l’atteinte de nos engagements RSE encore plus rapidement, la rémunération variable au titre de ce critère pourrait être augmentée de 50 % si les objectifs sont dépassés et atteignent avec un an d’avance le point de passage de l’année suivante.
- Si tous les critères sont atteints et que les objectifs de marge et de croissance sont dépassés ainsi que ceux sur les engagements RSE, la rémunération variable annuelle de M. Arthur Sadoun pourra représenter au maximum jusqu’à 150 % de sa rémunération variable annuelle cible, soit 300 % de sa rémunération fixe annuelle.
- Tous ces critères, fixés à l’avance, sont quantifiés et reposent sur des objectifs chiffrés et rendus publics, à l’exception de ceux qui sont stratégiques et confidentiels. Tous ces critères sont proposés par le Comité de rémunération et validés par le Conseil de surveillance.
- Le Comité évalue, dans le plus grand détail, la performance pour chaque objectif et chaque critère.
Critères de Performance |
Poids |
Niveaux d’atteinte |
Échelle d’acquisition (linéaire |
||||
Seuil* |
Cible |
Maximum |
Seuil* |
Cible |
Maximum |
||
Croissance organique
|
|
Objectif - x bp (1) |
Objectif (1) |
Objectif + y bp (1) |
80 % |
100 % |
150 % |
Marge opérationnelle
|
40 % |
Objectif - x’ bp (2) |
Objectif (2) |
Objectif + y’ bp (2) |
80 % |
100 % |
150 % |
RSE – l’évaluation de la progression de la politique RSE est effectuée au regard des trajectoires sur les priorités suivantes :
|
20 %
10 %
10 % |
Objectif 2024
Objectif 2024 |
Objectif
Objectif |
Objectif 2025
Objectif 2025 |
100 %
100 % |
100 %
100 % |
150 %
150 % |
TOTAL |
100 % |
|
|
TOTAL |
84 % |
100 % |
150 % |
(*) Si le seuil n’est pas atteint la part de la rémunération variable applicable est ramenée à zéro. (1) Information stratégique et confidentielle qui ne peut être communiquée. La cible et le maximum sont alignés sur la guidance donnée au marché le 8 février 2024. (2) Information stratégique et confidentielle qui ne peut être communiquée. La cible est alignée sur la guidance donnée au marché le 8 février 2024. |
Rémunération variable long terme en actions
Le Président du Directoire bénéficie d’une rémunération variable à long terme en actions en fonction de l’atteinte des objectifs fixés comme suit.
Publicis Groupe a décidé de mettre en place chaque année un plan en actions pour le management et certains salariés clés du Groupe. En tant que Président du Directoire, M. Arthur Sadoun est éligible à ce plan depuis 2021.
Le nombre d’actions susceptibles d’être livrées à l’issue d’une période d’acquisition de trois ans (sauf en cas de décès ou d’invalidité), soit en mars et mai 2025 dans le cadre du « LTIP 2022 Président du Directoire », en mars et juin 2026 dans le cadre du « LTIP 2023 Président du Directoire » et en mars 2027 dans le cadre du « LTIP 2024 Président du Directoire » dépendra :
- ■pour 35 % des actions attribuées de la croissance organique en comparaison avec un groupe de référence composé de Publicis Groupe et des trois autres principaux groupes mondiaux de communication à savoir WPP, Omnicom et IPG au cours d’une période de trois ans (2022-2024 pour le « LTIP 2022 Président du Directoire », 2023-2025 pour le « LTIP 2023 Président du Directoire » et 2024-2026 pour le « LTIP 2024 Président du Directoire ») ;
- ■pour 35 % des actions attribuées, de la marge opérationnelle en comparaison avec un groupe de référence composé de Publicis Groupe et des trois autres principaux groupes mondiaux de communication à savoir WPP, Omnicom et IPG au cours d’une période de trois ans (2022-2024 pour le « LTIP 2022 Président du Directoire », 2023-2025 pour le « LTIP 2023 Président du Directoire » et 2024-2026 pour le « LTIP 2024 Président du Directoire ») ;
- ■pour 15 % des actions attribuées, du TSR (Total Shareholder Return) comparé à la médiane du CAC 40 sur une période de trois ans (2022-2024 pour le « LTIP 2022 Président du Directoire », 2023-2025 pour le « LTIP 2023 Président du Directoire » et 2024-2026 pour le « LTIP 2024 Président du Directoire ») ;
- ■pour 15 % des actions attribuées de conditions liées à la Responsabilité sociétale de l’entreprise.
Depuis 2023, afin de renforcer le lien entre M. Arthur Sadoun et le Groupe et d’inciter à la surperformance, l’attribution d’actions de performance pourrait être augmentée d’un complément d’actions si les objectifs sont dépassés. Dans cette hypothèse, la rémunération variable long terme en actions pourra représenter jusqu’à 350 % de sa rémunération fixe annuelle si les seuls critères de croissance organique et de marge opérationnelle sont dépassés.
Dans chacun des plans, pour autant que les conditions de performance soient atteintes, le droit à la livraison des actions est soumis à une condition de présence jusqu’au terme de la période d’acquisition. Le détail de ces plans est présenté en section 3.3.1.4.
En cas de départ contraint ou lié à un changement de contrôle ou de stratégie et sauf en cas de faute grave ou lourde, les actions attribuées pourront être conservées prorata temporis, sous réserve des conditions de performance.
En cas de départ à la retraite, il pourra recevoir, au terme de la période d’acquisition et sur décision du Conseil de surveillance, conformément à la politique de rémunération votée par les actionnaires et en vigueur à ce moment, les actions qui lui auront été consenties prorata temporis.
Contrat de rétention
Le Groupe a ceci de particulier qu’en près de cent ans d’existence, il n’a connu que trois directeurs généraux opérationnels :
- ■le fondateur, M. Marcel Bleustein-Blanchet, pendant 60 ans ;
- ■M. Maurice Lévy, pendant 30 ans ; et
- ■M. Arthur Sadoun, depuis 2017.
La durée d’exercice des responsabilités de direction générale est sans aucun doute l’un des facteurs clés de succès du Groupe. Dans le monde volatil que nous connaissons et à la lumière de la rareté des talents particulièrement aiguë dans notre secteur – encore plus particulièrement sur un profil aussi visible que celui de M. Arthur Sadoun dont la performance est très reconnue – il est apparu essentiel au Conseil de surveillance, dans l’intérêt du Groupe et de toutes les parties prenantes, de s’attacher les services de M. Arthur Sadoun en qualité de Président du Directoire, sur la durée.
À cet effet, et conformément à la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée Générale du 31 mai 2023, il a été mis en place au cours de l’exercice 2023 un contrat de rétention dont les termes et conditions sont présentés en section 3.3.2.4.
Avantages en nature
M. Arthur Sadoun dispose d’un abonnement avec une compagnie de taxi et du remboursement de ses frais de taxi et de représentation. Par ailleurs, M. Arthur Sadoun bénéficiera d’une prestation de gardiennage pour assurer la sécurité de ce dernier et de sa famille à son domicile.
Régime collectif de prévoyance et de frais de santé
M. Arthur Sadoun bénéficie d’une couverture applicable aux dirigeants de son niveau relevant du régime français.
Régime de retraite supplémentaire
Contrat de travail
Le contrat de travail de M. Arthur Sadoun avec la société Publicis Conseil conclu le 5 décembre 2006 a été résilié à la date de sa prise de fonction en tant que Président du Directoire.
Indemnité de départ
En cas de départ contraint ou lié à un changement de contrôle ou de stratégie et sauf en cas de faute grave ou lourde, M. Arthur Sadoun aura droit à une indemnité de fin de mandat.
Le montant de l’indemnité serait égal à un an de rémunération brute globale (part fixe et part variable versée) calculée sur la moyenne des vingt-quatre derniers mois de rémunération.
Il aura en outre le droit d’exercer les options de souscription et/ou d’achats d’actions qui lui auront été attribuées et de conserver prorata temporis le droit aux actions de performance qui lui auront été consenties, sous réserve des conditions de performance indiquées dans le règlement du plan concerné (conformément à la décision du Conseil de surveillance du 25 novembre 2020).
En outre, cette indemnité sera soumise à une condition de performance : le montant de l’indemnité de fin de mandat ne sera intégralement dû que si le montant moyen annuel des parts variables acquises par M. Arthur Sadoun au titre des trois années précédant la cessation de ses fonctions est au moins égal à 75 % de sa « part variable cible ». Si le montant moyen annuel est inférieur à 25 % de la « part variable cible », aucune somme ni avantage ne seront dus. Si le montant moyen annuel est compris entre 25 % et 75 % de la « part variable cible », les sommes et avantages seront calculés proportionnellement entre 0 et 100 % en appliquant la règle de trois.
L’indemnité de fin de mandat ne pourra être versée qu’après la constatation préalable par le Conseil de surveillance de la réalisation des conditions de performance, appréciée à la date de cessation du mandat de membre du Directoire.
En cas de départ contraint ou lié à un changement de contrôle ou de stratégie, M. Arthur Sadoun ne sera pas soumis à un engagement de non-concurrence et non-sollicitation.
À titre informatif, il est rappelé que ces engagements avaient fait l’objet d’une autorisation de la part du Conseil de surveillance en date du 12 septembre 2018 et d’une approbation par l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 mai 2019 dans sa cinquième résolution, au titre des engagements anciennement soumis à la procédure des conventions réglementées.
Engagement de non-concurrence
Le Président du Directoire peut être soumis à un engagement de non-concurrence qui justifie une contrepartie financière.
Le Conseil de surveillance a ainsi décidé de soumettre M. Arthur Sadoun, en cas de démission, à un engagement de non-concurrence et de non-sollicitation de personnel pendant les deux ans qui suivent la cessation de ses fonctions de Président du Directoire de Publicis Groupe SA.
En contrepartie du respect de cet engagement de non-concurrence, M. Arthur Sadoun recevra une indemnité (payable mensuellement par avance), dont le montant sera égal à deux ans de rémunération globale brute (part fixe et part variable cible) calculée sur la moyenne des vingt-quatre derniers mois de rémunération.
M. Arthur Sadoun ne sera pas soumis à un engagement de non-concurrence en cas de départ contraint. Ainsi, en tout état de cause, M. Arthur Sadoun ne pourra percevoir à la fois une indemnité de départ et une indemnité au titre de l’engagement de non-concurrence.
Il est également rappelé que, en application de l’article R. 22-10-18, III du Code de commerce, le versement de l’indemnité est exclu dès lors que M. Arthur Sadoun fait valoir ses droits à la retraite.
L’indemnité liée à l’engagement de non-concurrence a été approuvée par l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 mai 2017 dans sa vingt-et-unième résolution au titre des engagements soumis à la procédure des conventions réglementées.
Il est rappelé que la politique de rémunération de M. Arthur Sadoun en tant que Président du Directoire au titre de l’exercice 2023 ainsi que les éléments versés ou attribués en 2022 à M. Arthur Sadoun ont été approuvés à 74,31 % et 81,81 % par l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 mai 2023 (dixième et quatorzième résolutions) en application, respectivement, des articles L. 22-10-26 II et L. 22-10-34 II du Code de commerce (vote ex ante et ex post).
La politique de rémunération du Président du Directoire au titre de l’exercice 2024 ou, le cas échéant, jusqu’à l’adoption du changement de mode de gouvernance, sera soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 mai 2024 dans sa treizième résolution en application du II de l’article L. 22-10-26 du Code de commerce.
3.3.1.6 Politique de rémunération applicable à Mme Anne-Gabrielle Heilbronner, membre du Directoire
La politique de rémunération applicable à Mme Anne-Gabrielle Heilbronner repose sur les principes communs à l’ensemble des mandataires sociaux présentés en section 3.3.1.1 et comprend les éléments applicables aux membres du Directoire présentés en section 3.3.1.4 ainsi que les éléments spécifiques développés ci-après.
Structure de la rémunération cible 2024 (5)
Rémunération annuelle fixe
La rémunération fixe brute annuelle de Mme Anne-Gabrielle Heilbronner est de 600 000 euros bruts, montant inchangé depuis 2016.
Le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité de rémunération, avait alors arrêté cette rémunération en cohérence avec :
- ■le périmètre de responsabilités de Mme Anne-Gabrielle Heilbronner en tant que Secrétaire Générale du Groupe qui comprend notamment la fonction juridique, la Compliance et la Gouvernance, les ressources humaines, l’audit interne, le contrôle interne, la gestion des risques et la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) ;
- ■les pratiques de rémunération observées en France pour ce niveau de fonction et sur le secteur d’activité de Publicis Groupe pour ce niveau de fonction à l’international.
Rémunération variable annuelle
Sur recommandation du Comité de rémunération, le Conseil de surveillance a arrêté les critères de la rémunération variable de Mme Anne-Gabrielle Heilbronner au titre de l’exercice 2024.
La part variable de la rémunération de Mme Anne-Gabrielle Heilbronner, d’un montant cible pouvant représenter jusqu’à 100 % de sa rémunération fixe, est fondée pour l’exercice 2024 sur :
- ■deux critères liés à la performance financière du Groupe, chacun étant pris à égalité, pour 30 % de la part variable, à savoir la croissance organique et la marge opérationnelle. Pour se rapprocher des modalités de rémunération variable des autres dirigeants du Groupe, la rémunération variable pour ces deux critères relatifs à la croissance organique et à la marge opérationnelle, pourrait être augmentée si les objectifs sont dépassés avec toutefois un plafonnement à 20 % sur chacun de ces deux critères ;
- ■quatre critères individuels quantifiables, financiers et non financiers, en ligne avec ses principaux domaines de responsabilités, pour 70 % de la part variable :
- ■audit : 20 %, exécution du plan annuel d’audit soumis au Comité d’audit,
- ■frais de personnel : 20 %, sur la base de l’Objectif de « fixed personnel costs et freelances costs/revenu » dans le budget annuel validé par le Conseil de surveillance en mars 2024,
- ■juridique : 10 %, formation des collaborateurs à la Conformité et impact financier positif du département juridique sur les litiges, et
- ■RSE : 20 %, lutte contre le dérèglement climatique et Diversité, équité et inclusion.
Si tous les critères sont atteints et que les objectifs de marge et de croissance sont dépassés, la rémunération variable annuelle de Mme Anne-Gabrielle Heilbronner pourra représenter au maximum jusqu’à 106 % de sa rémunération variable annuelle cible.
Tous ces critères, fixés à l’avance, sont quantifiés et reposent sur des objectifs chiffrés et rendus publics, à l’exception de ceux qui sont stratégiques et confidentiels. Tous ces critères sont proposés par le Comité de rémunération et validés par le Conseil de surveillance.
Critères de Performance |
Poids |
Niveaux d’atteinte |
Échelle d’acquisition (linéaire |
||||
Seuil* |
Cible |
Maximum |
Seuil* |
Cible |
Maximum |
||
Croissance organique du revenu |
15 % |
Objectif |
Objectif (1) |
Objectif |
80 % |
100 % |
120 % |
Marge opérationnelle du Groupe |
15 % |
Objectif - x’ bp (2) |
Objectif (2) |
Objectif |
80 % |
100 % |
120 % |
Audit – exécution du plan validé |
20 % |
80% de l’Objectif |
Objectif |
Objectif |
80 % |
100 % |
100 % |
Frais de personnel – sur la base |
20 % |
Objectif |
Objectif (3) |
Objectif (3) |
80 % |
100 % |
100 % |
Juridique
|
10 %
5 %
5 % |
80% de l’Objectif
Objectif (3) |
Objectif
Objectif (3) |
Objectif
Objectif (3) |
80 %
100 % |
100 %
100 % |
100 %
100 % |
RSE - l’évaluation de la progression
|
20 %
10 %
10 % |
Objectif
Objectif |
Objectif
Objectif |
Objectif
Objectif |
100 %
100 % |
100 %
100 % |
100 %
100 % |
TOTAL |
100 % |
|
|
TOTAL |
85 % |
100 % |
106 % |
* Si le seuil n’est pas atteint la part de la rémunération variable applicable est ramenée à zéro.
|
Rémunération variable long terme en actions
Publicis Groupe a décidé de mettre en place chaque année un plan en actions pour le management et certains salariés clés du Groupe. En tant que membre du Directoire, Mme Anne-Gabrielle Heilbronner est éligible à ce plan depuis 2021. Dans le cadre de ce plan, le nombre d’actions susceptibles d’être livrées à l’issue d’une période d’acquisition de trois ans (sauf en cas de décès ou d’invalidité), soit en mars 2025 en ce qui concerne le « LTIP 2022 Membres du Directoire », en mars 2026 en ce qui concerne le « LTIP 2023 Membres du Directoire » et en mars 2027 en ce qui concerne le « LTIP 2024 Membres du Directoire », dépendra – pour 90 % des actions attribuées – de la performance financière moyenne atteinte par Publicis Groupe au cours d’une période de trois ans (2022-2024 s’agissant du « LTIP 2022 Membres du Directoire », 2023-2025 s’agissant du « LTIP 2023 Membres du Directoire » et 2024-2026 s’agissant du « LTIP 2024 Membres du Directoire »), comparée à la performance financière des sociétés d’un groupe de référence constitué de WPP, Omnicom, IPG et Publicis Groupe, et par ailleurs, de deux conditions liées à la Responsabilité sociétale de l’entreprise pour 10 % des actions attribuées.
Dans chacun des plans, pour autant que les conditions de performance soient atteintes, le droit à la livraison des actions est soumis à une condition de présence jusqu’au terme de la période d’acquisition. Le détail de ces plans est présenté en section 3.3.1.4.
En cas de départ contraint ou lié à un changement de contrôle ou de stratégie et sauf en cas de faute grave ou lourde, les actions attribuées pourront être conservées prorata temporis, sous réserve des conditions de performance.
En cas de départ à la retraite, elle pourra recevoir, au terme de la période d’acquisition et sur décision du Conseil de surveillance, conformément à la politique de rémunération votée par les actionnaires et en vigueur à ce moment, les actions qui lui auront été consenties prorata temporis.
Avantages en nature
Par ailleurs, en l’absence de prise en charge par Pôle Emploi, Mme Anne-Gabrielle Heilbronner bénéficie de l’assurance perte emploi souscrite par Publicis Groupe au profit des mandataires sociaux.
Régime collectif de prévoyance,
de frais de santé et de retraite
Mme Anne-Gabrielle Heilbronner bénéficie de la couverture applicable aux dirigeants relevant du régime français. Mme Anne-Gabrielle Heilbronner peut bénéficier des régimes de PERECO et de PER O ouverts, sous conditions, aux collaborateurs du Groupe en France liés par un contrat de travail.
Contrat de travail
Mme Anne-Gabrielle Heilbronner continue à bénéficier d’un contrat de travail avec une des filiales du Groupe.
Indemnité de départ
Les engagements en vigueur avec Mme Anne-Gabrielle Heilbronner prévoient qu’en cas de départ contraint uniquement lié à un changement de contrôle ou de stratégie et sauf en cas de faute grave ou lourde, Mme Anne-Gabrielle Heilbronner aura droit à une indemnité de fin de mandat.
Sous réserve que Mme Anne-Gabrielle Heilbronner ne conserve pas de fonctions salariées au sein de Publicis Groupe, le montant de l’indemnité serait égal à un an de rémunération globale brute (part fixe et part variable versée). Elle aura en outre le droit d’exercer les options de souscription et/ou d’achat d’actions qui lui auront été attribuées et de conserver prorata temporis le droit aux actions de performance, sous réserve des conditions de performance indiquées dans le règlement du plan concerné (conformément à la décision du Conseil de surveillance du 25 novembre 2020).
En outre, cette indemnité sera soumise à une condition de performance : le montant de l’indemnité de fin de mandat ne sera intégralement dû que si le montant moyen annuel des parts variables acquises par Mme Anne-Gabrielle Heilbronner au titre des trois années précédant la cessation de ses fonctions est au moins égal à 75 % de sa « part variable cible ». Si le montant moyen annuel est inférieur à 25 % de la « part variable cible », aucune somme ni avantage ne seront dus. Si le montant moyen annuel est compris entre 25 % et 75 % de la « part variable cible », les sommes et avantages seront calculés proportionnellement entre 0 et 100 % en appliquant la règle de trois.
L’indemnité de fin de mandat ne pourra être versée qu’après la constatation par le Conseil de surveillance de la réalisation des conditions de performance, appréciée à la date de cessation du mandat de membre du Directoire.
Le cumul de l’indemnité de fin de mandat et d’une indemnité due au titre du contrat de travail ne pourra excéder deux ans de rémunération totale (rémunération fixe et variable versée).
À titre informatif, il est rappelé que ces engagements avaient fait l’objet d’une autorisation de la part du Conseil de surveillance en date du 12 septembre 2018 et d’une approbation par l’Assemblée Générale mixte des actionnaires du 29 mai 2019 dans sa septième résolution au titre des engagements anciennement soumis à la procédure des conventions réglementées.
Engagement de non-concurrence
Une clause de non-concurrence a été conclue avec Mme Anne-Gabrielle Heilbronner en 2012 lors de son arrivée au sein de Publicis Groupe, dans le cadre de son contrat de travail, soit avant sa nomination en tant que membre du Directoire. Cette clause de non-concurrence d’une durée maximum de deux ans prévoit une compensation financière maximum à régler égale à 30 % du salaire brut, hors éléments variables. Il est prévu que Publicis Groupe pourrait renoncer à l’exécution de cette clause.
Il est également rappelé que, en application de l’article R. 22-10-18, III du Code de commerce, le versement de l’indemnité est exclu dès lors que Mme Anne-Gabrielle Heilbronner fait valoir ses droits à la retraite.
Il est rappelé que la politique de rémunération des membres du Directoire au titre de l’exercice 2023 ainsi que les éléments versés ou attribués en 2022 à Mme Anne-Gabrielle Heilbronner ont été approuvés à 91,88 % et 95,47 % par l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 mai 2023 (onzième et quinzième résolutions) en application, respectivement, des articles L. 22-10-26 II et L. 22-10-34 II du Code de commerce (vote ex ante et ex post).
La politique de rémunération de Mme Anne-Gabrielle Heilbronner au titre de l’exercice 2024 ou, le cas échéant, jusqu’à l’adoption du changement de mode de gouvernance, sera soumise à l’approbation de l’Assemblée des actionnaires du 29 mai 2024 dans sa quatorzième résolution en application du II de l’article L. 22-10-26 du Code de commerce.
3.3.1.7Politique de rémunération applicable à M. Michel-Alain Proch, membre du Directoire jusqu’au 8 février 2024
La politique de rémunération applicable à M. Michel-Alain Proch repose sur les principes communs à l’ensemble des mandataires sociaux présentés en section 3.3.1.1 et comprend les éléments applicables aux membres du Directoire présentés en section 3.3.1.4 ainsi que les éléments spécifiques développés ci-après.
Le mandat de M. Michel-Alain Proch en tant que membre du Directoire a pris fin le 8 février 2024. M. Michel-Alain Proch a conservé ses fonctions salariées jusqu’à la date d’échéance du préavis au titre du contrat de travail, soit le 14 février 2024.
Rémunération annuelle fixe
La rémunération fixe brute annuelle de M. Michel-Alain Proch était de 720 000 euros depuis le 1er janvier 2023. La rémunération fixe annuelle, calculée au prorata sur la période du 1er janvier au 8 février 2024, date de fin de son mandat, s’élève à un montant brut de 77 143 euros.
Rémunération variable annuelle
M. Michel-Alain Proch n’aura droit à aucune rémunération variable annuelle au titre de l’exercice 2024.
Rémunération variable long terme en actions
Publicis Groupe a décidé de mettre en place chaque année un plan en actions pour le management et certains salariés clés du Groupe. En tant que membre du Directoire, M. Michel-Alain Proch était éligible à ce plan depuis 2021.
Faute de satisfaction de la condition de présence prévue par les différents plans en cours (LTIP 2021 Directoire, LTIP 2022 Membres du Directoire et LTIP 2023 Membres du Directoire), l’ensemble des actions attribuées à M. Michel-Alain Proch ont été annulées.
Avantages en nature
Par ailleurs, en l’absence de prise en charge par Pôle Emploi, M. Michel-Alain Proch a bénéficié de l’assurance perte emploi souscrite par Publicis Groupe au profit des mandataires sociaux jusqu’à la date d’échéance de son contrat de travail.
Régime collectif de prévoyance,
de frais de santé et de retraite
M. Michel-Alain Proch a bénéficié de la couverture applicable aux dirigeants relevant du régime français jusqu’à la date d’échéance de son contrat de travail. M. Michel-Alain Proch pouvait bénéficier des régimes de PERECO et de PER O ouverts, sous conditions, aux collaborateurs du Groupe en France liés par un contrat de travail.
Contrat de travail
M. Michel-Alain Proch bénéficiait d’un contrat de travail avec une des filiales du Groupe jusqu’au 14 février 2024.
Indemnité de départ
Les engagements en vigueur avec M. Michel-Alain Proch prévoyaient qu’en cas de départ contraint uniquement lié à un changement de contrôle ou de stratégie et sauf en cas de faute grave ou lourde, M. Michel-Alain Proch avait droit à une indemnité de fin de mandat.
Faute d’existence d’un « départ contraint », M. Michel-Alain Proch n’a droit à aucune indemnité de départ.
Engagement de non-concurrence
Une clause de non-concurrence avait été conclue avec M. Michel-Alain Proch lors de son arrivée au sein de Publicis Groupe, dans le cadre de son contrat de travail. Cette clause de non-concurrence d’une durée maximum de deux ans prévoyait une compensation financière maximum à régler égale à 30 % du dernier salaire mensuel brut, hors éléments variables, perçu par M. Michel-Alain Proch préalablement à son départ du Groupe, calculé sur la moyenne des douze derniers mois précédant son départ. Il était prévu que Publicis Groupe pourrait renoncer à l’exécution de cette clause.
M. Michel-Alain Proch rejoignant LSEG (London Stock Exchange Group), il a été décidé de renoncer à la clause de non-concurrence prévue dans le contrat de travail de M. Michel-Alain Proch. Ce dernier ne recevra donc aucune compensation financière à ce titre.
Il est rappelé que la politique de rémunération des membres du Directoire au titre de l’exercice 2023 ainsi que les éléments versés ou attribués en 2022 à M. Michel-Alain Proch ont été approuvés à 91,88 % et 95,53 % par l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 mai 2023 (onzième et dix-septième résolutions) en application, respectivement, des articles L. 22-10-26 II et L. 22-10-34 II du Code de commerce (vote ex ante et ex post).
La politique de rémunération de M. Michel-Alain Proch en tant que membre du Directoire jusqu’au 8 février 2024 au titre de l’exercice 2024 sera soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 mai 2024 dans sa quatorzième résolution en application du II de l’article L. 22-10-26 du Code de commerce.
3.3.1.8Politique de rémunération applicable à M. Loris Nold, membre du Directoire à compter du 8 février 2024
La politique de rémunération applicable à M. Loris Nold repose sur les principes communs à l’ensemble des mandataires sociaux présentés en section 3.3.1.1 et comprend les éléments applicables aux membres du Directoire présentés en section 3.3.1.4 ainsi que les éléments spécifiques développés ci-après.
Structure de la rémunération cible 2024(6)
Rémunération annuelle fixe
Le Conseil de surveillance du 22 novembre 2023, sur proposition du Comité de rémunération, a décidé de conserver la rémunération fixe brute annuelle de M. Loris Nold telle que fixée préalablement à la prise de ses fonctions en tant que membre du Directoire, soit à 700 000 euros depuis le 1er avril 2023.
Rémunération variable annuelle
Sur recommandation du Comité de rémunération, le Conseil de surveillance a arrêté les critères de la rémunération variable de M. Loris Nold au titre de l’exercice 2024.
La part variable de la rémunération de M. Loris Nold, telle que fixée depuis le 1er janvier 2023 et préalablement à sa nomination en tant que membre du Directoire, dont la cible se situe à 150 % et le maximum à 200 % de la rémunération annuelle fixe, est fondée, pour l’exercice 2024 sur :
- ■trois critères financiers et boursiers pour 50 % de la part variable, à savoir la croissance organique, la marge opérationnelle et le TSR (Total Shareholder Return) ;
- ■quatre critères individuels quantifiables, financiers et non financiers, pour 50 % de la part variable :
- ■les frais de personnel : 20 %, sur la base de l’Objectif de « fixed personnel costs et freelances costs/revenu » dans le budget annuel validé par le Conseil de surveillance en mars 2024,
- ■la gestion de trésorerie et de l’endettement : 10 % sur la base de l’Objectif validé par le Conseil de surveillance en mars 2024,
- ■la réalisation des objectifs G&A (10 %), et
- ■la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) pour 10 %.
Pour se rapprocher des modalités de rémunération variable des autres dirigeants du Groupe, et pour inciter à la surperformance, la rémunération variable pour l'ensemble des critères pourrait être augmentée si les objectifs sont dépassés avec toutefois un plafonnement à un tiers sur chacun des critères.
Si tous les critères sont dépassés, la rémunération variable annuelle de M. Loris Nold pourra représenter au maximum jusqu’à 133,33 % de sa rémunération variable annuelle cible, soit 200 % de sa rémunération fixe annuelle.
Tous ces critères, fixés à l’avance, sont quantifiés et reposent sur des objectifs chiffrés et rendus publics, à l’exception de ceux qui sont stratégiques et confidentiels. Tous ces critères sont proposés par le Comité de rémunération et validés par le Conseil de surveillance.
Critères de performance |
Poids |
Niveaux d’atteinte |
Échelle d’acquisition (linéaire |
||||
Seuil* |
Cible |
Maximum |
Seuil* |
Cible |
Maximum |
||
Croissance organique du revenu |
20 % |
Objectif |
Objectif (1) |
Objectif + y bp (1) |
80 % |
100 % |
133,33 % |
Marge opérationnelle du Groupe |
15 % |
Objectif |
Objectif (2) |
Objectif + y’ bp (2) |
80 % |
100 % |
133,33 % |
TSR (Total Shareholder Return) |
10 % |
Objectif |
Objectif |
Objectif + ≥ au quartile supérieur du CAC 40 |
100 % |
100 % |
133,33 % |
Frais de personnel – sur la base |
20 % |
Objectif |
Objectif (3) |
Objectif +y'' bp (3) |
80 % |
100 % |
133,33 % |
Gestion de trésorerie
|
15 %
10 %
5 % |
Objectif Objectif |
Objectif(1)
Objectif(3) |
Objectif +y''' M€ (1)
Objectif +y'''' M€ (3) |
80 %
80 % |
100 %
100 % |
133,33 %
133,33 % |
Réalisation des objectifs G&A |
10 % |
Objectif |
Objectif(3) |
Objectif +y''''' (3) |
80 % |
100 % |
133,33 % |
RSE – l’évaluation de la progression
|
10 %
5 %
5 % |
Objectif 2024
Objectif 2024 |
Objectif 2024
Objectif 2024 |
Objectif 2025
Objectif 2025 |
100 %
100 % |
100 %
100 % |
133,33 %
133,33 % |
TOTAL |
100 % |
|
|
TOTAL |
84 % |
100 % |
133,33 % |
(*) Si le seuil n’est pas atteint la part de la rémunération variable applicable est ramenée à zéro.
|
Rémunération variable long terme en actions
Publicis Groupe a décidé de mettre en place chaque année un plan en actions pour le management et certains salariés clés du Groupe. En tant que salarié du Groupe puis membre du Directoire à compter du 8 février 2024, M. Loris Nold est éligible à ce plan depuis 2021 dans les mêmes conditions que pour le management et certains salariés clés du Groupe.
Dans le cadre du plan mis en place en faveur des membres du Directoire, le nombre d’actions susceptibles d’être livrées à l’issue d’une période d’acquisition de trois ans (sauf en cas de décès ou d’invalidité), soit en mars 2027 s’agissant du « LTIP 2024 Membres du Directoire », dépendra – pour 90 % des actions attribuées – de la performance financière moyenne atteinte par Publicis Groupe au cours d’une période de trois ans (2024-2026), comparée à la performance financière des sociétés d’un groupe de référence constitué de WPP, Omnicom, IPG et Publicis Groupe, et par ailleurs, de deux conditions liées à la Responsabilité sociétale de l’entreprise pour 10 % des actions attribuées.
Pour autant que les conditions de performance soient atteintes, le droit à la livraison des actions est soumis à une condition de présence jusqu’au terme de la période d’acquisition. Le détail de ces plans est présenté en section 3.3.1.4.
En cas de départ contraint ou lié à un changement de contrôle ou de stratégie et sauf en cas de faute grave ou lourde, les actions attribuées pourront être conservées prorata temporis, sur décision motivée du Conseil de surveillance et sous réserve de l’atteinte des conditions de performance.
En cas de départ à la retraite, il pourra recevoir, au terme de la période d’acquisition et sur décision du Conseil de surveillance, conformément à la politique de rémunération votée par les actionnaires et en vigueur à ce moment, les actions qui lui auront été consenties prorata temporis.
Avantages en nature
Par ailleurs, en l’absence de prise en charge par Pôle Emploi, M. Loris Nold bénéficiera de l’assurance perte emploi souscrite par Publicis Groupe au profit des mandataires sociaux.
Régime collectif de prévoyance, de frais de santé et de retraite
M. Loris Nold bénéficie de la couverture applicable aux dirigeants relevant du régime français. M. Loris Nold peut bénéficier des régimes de PERECO et de PER O ouverts, sous conditions, aux collaborateurs du Groupe en France liés par un contrat de travail.
Contrat de travail
Indemnité de départ
Les engagements en vigueur avec M. Loris Nold prévoient qu’en cas de départ contraint uniquement lié à un changement de contrôle ou de stratégie et sauf en cas de faute grave ou lourde, M. Loris Nold aurait droit à une indemnité de fin de mandat.
Sous réserve que M. Loris Nold ne conserve pas de fonctions salariées au sein de Publicis Groupe, le montant de l’indemnité serait égal à un an de rémunération globale brute (part fixe et part variable versée) calculée sur la moyenne des vingt-quatre derniers mois de rémunération.
Il aura en outre le droit d’exercer les options de souscription et/ou d’achat d’actions qui lui auront été attribuées et de conserver prorata temporis le droit aux actions de performance, sous réserve des conditions de performance indiquées dans le règlement du plan concerné.
En outre, cette indemnité sera soumise à une condition de performance : le montant de l’indemnité de fin de mandat ne sera intégralement dû que si le montant moyen annuel des parts variables acquises par M. Loris Nold au titre des trois années précédant la cessation de ses fonctions est au moins égal à 75 % de sa « part variable cible ». Si le montant moyen annuel est inférieur à 25 % de la « part variable cible », aucune somme ni avantage ne sera dû. Si le montant moyen annuel est compris entre 25 % et 75 % de la « part variable cible », les sommes et avantages seront calculés proportionnellement entre 0 et 100 % en appliquant la règle de trois.
L’indemnité de fin de mandat ne pourra être versée qu’après la constatation préalable par le Conseil de surveillance de la réalisation des conditions de performance, appréciée à la date de cessation du mandat de membre du Directoire.
Le cumul de l’indemnité de fin de mandat et d’une indemnité due au titre du contrat de travail ne pourra excéder deux ans de rémunération totale (rémunération fixe et variable versée).
Engagement de non-concurrence
Une clause de non-concurrence a été conclue avec M. Loris Nold dans le cadre de son contrat de travail. Cette clause de non-concurrence d’une durée maximum de deux ans prévoit une compensation financière maximum, payable mensuellement, égale à 30 % du dernier salaire mensuel brut, hors éléments variables, perçu par M. Loris Nold préalablement à son départ du Groupe, calculé sur la moyenne des douze derniers mois précédant son départ. Il est prévu que Publicis Groupe pourrait renoncer à l’exécution de cette clause.
La politique de rémunération de M. Loris Nold en tant que membre du Directoire au titre de l’exercice 2024 ou, le cas échéant, jusqu’à l’adoption du changement de mode de gouvernance, sera soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 mai 2024 dans sa quatorzième résolution en application du II de l’article L. 22-10-26 du Code de commerce.
3.4Rémunération applicable aux futurs Administrateurs et au futur Président-Directeur Général
Conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, la présente section expose la politique de rémunération applicable le cas échéant aux mandataires sociaux pour l’exercice 2024 à compter de l’adoption du changement de mode de gouvernance, et sous réserve de l’adoption par l’Assemblée Générale du 29 mai 2024 de ce changement de mode de gouvernance.
Il est précisé que l’ensemble des principes communs décrits à la section 3.3.1.1 s’appliquera mutatis mutandis à l’ensemble des mandataires sociaux nommés à l’issue du changement de mode de gouvernance.
3.4.1Politique de rémunération applicable aux futurs Administrateurs
La politique de rémunération qui est proposée par le Conseil de surveillance, sur recommandation du Comité de rémunération, consiste à :
- ■appliquer mutatis mutandis la politique de rémunération applicable aux membres du Conseil de Surveillance de la Société au titre de l’exercice 2024, telle que présentée ci-dessus à la section 3.3.1.2 du présent Document d’enregistrement universel, aux Administrateurs de la Société y compris le Président en sa qualité d’Administrateur. Il est précisé que l’Administrateur Référent bénéficiera d’une partie fixe complémentaire d’un montant de 30 000 euros au titre de ses fonctions.
- ■ne pas rémunérer le Président du Conseil d’Administration au titre de ses fonctions de Président dans la mesure où il cumule cette fonction avec celle de Directeur Général.
3.6Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-58 du code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-58 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission.
Conventions soumises à l'approbation de l'Assemblée Générale
4.Responsabilité sociétale de l’entreprise – performance extra -financière
La déclaration de performance extra-financière (DPEF) répond aux obligations légales françaises et européennes, ainsi qu’aux engagements volontaires de Publicis Groupe en matière de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Ce reporting intègre des évolutions liées à l’entrée en vigueur de la CSRD européenne (Corporate Sustainability Reporting Directive) et des ESRS (European Sustainability Reporting Standards) en 2024.
Cette déclaration s’appuie aussi sur des référentiels internationaux tels que le référentiel GRI (voir paragraphe Référentiels de la section 4.6 du présent chapitre) et répond aux attentes des investisseurs et actionnaires, salariés, clients et autres parties prenantes.
Ce chapitre constitue le socle du reporting non financier et rassemble les informations et indicateurs RSE clés de Publicis Groupe. Des exemples sur les actions et les initiatives mises en place dans les agences sont indiqués. Un plus grand nombre d’illustrations figure sur le site internet du Groupe www.publicisgroupe.com (section RSE). Une table dynamique des indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), présentant la concordance avec d’autres référentiels, est également accessible sur le site internet, section RSE, rubrique CSR Smart data.
La DPEF est constituée de plusieurs éléments figurant dans le présent document et signalés comme suit :
- ■les éléments de contexte, sur les tendances sectorielles ou de mise en perspective générale, sont présentés dans l’introduction, ainsi que le modèle d’affaires et les composantes de la création de valeur, avec les chiffres-clés financiers et les indicateurs clés non financiers ;
- ■la stratégie et les activités du Groupe sont présentées de manière plus détaillée dans le chapitre 1 ;
- ■les facteurs de risques hiérarchisés sont présentés dans le chapitre 2. Les risques extra-financiers sont aussi abordés sous forme d’enjeux RSE dans ce chapitre. Pour répondre aux exigences du Devoir de vigilance, les risques relatifs aux droits humains et environnementaux sont présentés à la section 4.3.10. Dans le cadre de la stratégie Climat du Groupe, les travaux conduits sur ces risques sont présentés à la section 4.1;
- ■la Gouvernance du Groupe est présentée dans le chapitre 3 ;
- ■les comptes consolidés sont détaillés dans le chapitre 6 ;
- ■la table de concordance spécifique DPEF se trouve dans le chapitre 4.8.
La méthodologie et les process en place pour le reporting RSE et la DPEF sont explicités dans la section 4.6. En conformité avec la réglementation française et européenne, l’attestation de vérification par des auditeurs externes indépendants de Grant Thornton est incluse à la fin de ce chapitre, section 4.9.
Gouvernance ESG
- ■Depuis 2021, un Comité ESG du Conseil de surveillance (voir chapitre 3.1.2.9 du présent document) est dédié à l’examen des questions ESG. La Présidente du Comité ESG, Mme Suzan LeVine, rend compte des travaux au Conseil de surveillance.
- Le Comité ESG s’est réuni deux fois en 2023. Chaque réunion a permis de passer en revue l’actualité réglementaire en France, au niveau communautaire et à l’étranger, d’analyser la conformité de l’entreprise avec les nouvelles et futures exigences, et d’approfondir différents sujets et projets en lien avec la stratégie et les piliers ESG du Groupe.
- Les membres du Comité ESG sont régulièrement tenus informés de l’avancement des projets en cours à travers des échanges avec le Président du Directoire et la Secrétaire Générale.
- ■En 2023, le Comité d’audit du Conseil de Surveillance a été informé des évolutions réglementaires, des risques ESG et de ses responsabilités nouvelles en matière de Reporting RSE et de durabilité, et des travaux préparatoires à conduire. La présidente du Comité ESG est également membre du Comité d’audit.
- ■Au sein du Directoire, les sujets ESG sont sous la responsabilité de la Secrétaire Générale du Groupe (voir section 3.1.3.1).
- La rémunération variable du Président du Directoire, des membres du Directoire et du Directoire+, ainsi que du Management Committee comprend deux critères RSE/ESG fixés à moyen et long termes, avec des points de passage à court terme. Le premier en matière de diversité, avec la progression des femmes pour atteindre 45 % en 2025 aux postes des dirigeants-clés du Groupe ; le second en matière environnementale et climatique avec la bascule vers 100 % d’énergies renouvelables en source directe avant 2030.
- ■La Direction RSE/ESG du Groupe est rattachée au Secrétariat Général du Groupe ; cette équipe est en charge de l’élaboration et du déploiement de la stratégie ESG, des projets et politiques Groupe ainsi que du reporting non financier. Le Code de conduite et d’éthique Janus intègre ces éléments dans les politiques relevant des sujets ESG. Elle s’appuie sur le CSR Steering Committee, en place depuis 2015 regroupant les directions corporate : Juridique et Conformité, Finance et systèmes d’information, Opérations Ressources Humaines, Achats Groupe, Risques, Contrôle interne, Audit interne, Services partagés/Re:Sources (IT, Immobilier…). Les dirigeants des pays ou activités sont associés aux travaux afin de prendre en compte les enjeux des clients. En 2023, les travaux ont porté sur la cartographie des risques ESG, l’analyse de double matérialité, la revue des écarts entre la CSRD et les ESRS par rapport à la DPEF, aux points de données déjà collectés dans le cadre du GRI, et à la préparation du reporting 2024.
- La Direction RSE anime plusieurs enceintes internes de partage d’expérience et de coopération qui ont été mises en place, comme le Groupe DEI Council, qui réunit tous les deux mois les responsables Diversité ou la Climate Crew qui rassemble tous les deux mois les équipes en charge des actions permettant de réduire les impacts environnementaux. Elle travaille aussi avec les différents métiers dans plusieurs pays, sur l’identification d’indicateurs spécifiques aux activités autour des enjeux de marketing responsable.
- ■L'équipe de Risk Management a élaboré la cartographie des risques ESG afin d’utiliser un socle et une méthodologie communs avec la cartographie des risques majeurs du Groupe et d’assurer une cohérence avec l’exercice de double matérialité. Epaulée par l'équipe FMCs (Financial Monitoring Controls) (voir chapitre 2.2.3.2), elle accompagne la direction RSE dans la structuration d’un référentiel de contrôle ESG, construit à partir des contrôles existants depuis plusieurs années, et en intégrant les nouveaux éléments de la CSRD et des ESRS. Le Risk Management a également participé aux travaux sur la double matérialité.
- ■La Direction de l'Audit interne intègre dans son programme de travail certains sujets RSE/ESG tels que ceux relatifs aux talents, aux questions de conformité en matière de données personnelles et de sécurité des systèmes informatiques.
- ■Dans les agences et les pays, le déploiement opérationnel des actions RSE est conduit sous la responsabilité du management local, et les actions prioritaires sont mises en œuvre en fonction des sujets, par leurs équipes dédiées RSE ou Sustainability, les équipes Talent, RH ou DEI (Diversity, Equity & Inclusion). Sans oublier les équipes locales de Re:Sources, pour les fonctions support dans les centres de services partagés, qui collectent les données environnementales. Il est important de signaler le très grand nombre de salariés volontaires pour initier de nouvelles actions RSE/ESG et innover dans leurs pratiques professionnelles quotidiennes.
4.1Environnement : lutte contre le dérèglement climatique
4.1.1Les engagements climatiques du Groupe
Publicis Groupe, en tant que membre du Global Compact des Nations Unies depuis 2003 et entreprise engagée auprès de SBTi, est signataire de la Business Ambition for 1.5° en soutien aux efforts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du Climat – ou UN IPCC) demandant aux entreprises d’accélérer la transition vers une économie et un monde décarbonés, et en faveur d’une société plus juste.
Publicis Groupe a choisi de suivre volontairement les recommandations de la TCFD (Task Force on Climate-related Financial Disclosure) et sa politique environnementale est articulée selon les principes recommandés afin de permettre une lecture plus claire des objectifs et moyens mis en œuvre. Des éléments complémentaires figurent sur le site internet du Groupe, section RSE, où figurent dans des réponses publiques à des questionnaires externes comme celui du CDP Climate Change.
Publicis Groupe participe aussi à d’autres actions interentreprises, en tant que membre d’organisations économiques comme en France à travers le MEDEF et le French Business Climate Pledge, auquel participent aussi plusieurs filiales françaises de Publicis Groupe. Ce plaidoyer réaffirme la détermination des entreprises françaises en faveur des objectifs de l’Accord de Paris, de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique dans un scénario de 1,5 °C.
Les organisations professionnelles sectorielles auxquelles le Groupe et ses agences adhèrent notamment en Europe, ont pris des engagements forts de réduction des impacts des activités de communication et publicité sous toutes leurs formes. Le Groupe est un acteur volontaire dans ce domaine afin de prendre rapidement toutes les mesures nécessaires à l’effort collectif indispensable. En France, l’AACC (Association des Agences-Conseils en Communication) avec l’UDECAM (Union des Entreprises de Conseil et Achat Média) IAB France (Interactive Advertising Bureau) et l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité), aux côtés des annonceurs, travaillent sur une trajectoire pour atteindre la neutralité carbone.
Au Royaume-Uni, sous l’impulsion de l’Advertising Association qui réunit l’industrie, des annonceurs aux agences, aux médias en passant par les plateformes, a été créé Ad Net Zero, initiative sectorielle affichant l’objectif Zero Waste – Zero Carbon en 2030. Cette instance a adopté le calculateur carbone AdGreen inspiré du calculateur déjà en place au Royaume-Uni depuis une dizaine d’années par l’industrie du cinéma.
Publicis Groupe fait partie des entreprises dont la trajectoire carbone est évaluée par SBTi (Science Based Targets initiative), ainsi que d’autres initiatives des Nations Unies Business Ambition for 1.5° et de Race to Zero, qui regroupent des entreprises engagées.
Les principaux engagements volontaires du Groupe en matière environnementale et qui ont sous-tendu la politique du Groupe ont été les suivants :
- ■2003 : signature du Global Compact des Nations Unies, suivi en 2007 du plaidoyer Caring for Climate des Nations Unies ;
- ■2009 : première participation au CDP (Carbon Disclosure Project) ;
- ■2015 : French Climate Business Pledge, signé en soutien de l’Accord de Paris lors de la COP21 ;
- ■2018: alignement avec les règles de la TCFD (Task Force on Climate-related Financial Disclosure) ;
- ■2020 : rejoint la Business Ambition for 1.5° puis la campagne de mobilisation Race to Zero de UNFCC (United Nations Framework Convention on Climate Change) ;
- ■2021 : validation des objectifs de réduction des émissions carbone par SBTi (Science Based Targets Initiative); nouvelle validation en 2022 pour les Near-Term & Long-Term targets.
4.2Social : droits humains fondamentaux, Diversité, Équité & Inclusion,
et justice sociale
La croissance des activités a été très soutenue en 2023. Les salariés du Groupe portent le dynamisme de l’entreprise ; ils ont fait preuve d’adaptabilité et ont répondu efficacement aux attentes de leurs clients. Les questions sociales sont centrales et matérielles pour Publicis Groupe, les équipes ou le capital humain étant l’actif principal de la Société.
4.2.1Les engagements de Publicis Groupe en matière de droits humains fondamentaux
Depuis sa création en 1926 par Marcel Bleustein-Blanchet, le socle des valeurs du Groupe repose sur des principes humanistes et universels. Ces principes ont été partagés par le fondateur dans de nombreux ouvrages illustrant à l’époque sa vision de l’entreprise et de son rôle dans la société. Avec l’expansion internationale dans les années conduite par Maurice Lévy, alors président du Directoire, ces valeurs ont été écrites afin d’être plus largement partagées avec les salariés rejoignant le Groupe dans le cadre des multiples acquisitions. Elles reposent sur la dignité humaine, le respect de chacune et chacun dans sa différence, et sur la lutte contre toute forme de discrimination et de harcèlement. Ce document est toujours public et il a nourri le Code de conduite et d’éthique du Groupe intitulé Janus mis en place au tout début des années 2000. Ces valeurs sont réaffirmées régulièrement et portées avec force par le Président du Directoire, Arthur Sadoun, ainsi que par les membres du Directoire, du Directoire+, et du Management Committee.
- ■Dès 2003, Publicis Groupe a signé le Pacte Mondial des Nations Unies, réaffirmant chaque année son engagement autour des 10 principes-clés. Ces principes ont été ensuite intégrés dans la politique de ressources humaines afin d’affirmer les choix de l’entreprise en faveur des droits humains et des libertés fondamentales, de la lutte contre toutes les formes de travail forcé, d’esclavage moderne, de trafics humains, de travail des enfants.
- ■En 2009, Publicis Groupe a racheté le Women’s Forum for the Economy and the Society, illustrant sa détermination en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la défense de droits des femmes et des jeunes filles, et pour mettre en valeur la forte contribution économique et sociale des femmes dans la société (voir section 4.2.4).
- ■En 2011, le Groupe rejoint Catalyst aux États-Unis, une ONG spécialisée dans les questions de mixité et de diversité au sens le plus large, agissant comme un centre expert qui partage beaucoup de connaissances et expériences conduites en entreprise.
- ■En 2015, le Groupe s’est aligné sur les 17 Objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD).
- ■En 2018, Publicis Groupe a signé les WEP – Women Empowerment Principles des Nations Unies, et rejoint aux États-Unis l’AIMM – Alliance for Inclusive Multicultural Marketing, ainsi que l’initiative Free The Work, en faveur des femmes dans les métiers de la production, réalisation et photographie.
4.3Gouvernance, l’éthique des affaires
et le Marketing responsable
Le troisième pilier ESG porte sur la Gouvernance ; ce sujet est détaillé dans le chapitre 3 du présent document. Dans cette section, le Groupe a choisi de se concentrer sur deux volets essentiels et matériels pour la bonne conduite des activités de l’entreprise : l’éthique des affaires, impératif qui s’applique à tous sans exception, et le marketing et la technologie responsables, avec une approche par métiers plus pertinente.
4.3.1Les engagements du Groupe
Publicis Groupe a été fondé 1926 sur le respect de principes éthiques forts, réaffirmés régulièrement par le Président du Directoire. Le Code de conduite et d’éthique du Groupe, Janus, constitue la colonne vertébrale de la manière dont l’entreprise entend conduire son développement. Janus s’applique à tous les salariés, managers et dirigeants compris. Ce Code est mis à jour chaque année et complété par un code de procédure détaillé. Janus précise la manière dont les relations doivent être établies avec les clients, les fournisseurs, la société civile et les autres tiers (voir ci-après section 4.3.2).
Publicis a été le premier groupe de communication à rejoindre le Pacte Mondial des Nations Unies en 2003, et à promouvoir ses 10 Principes. Puis le Groupe a signé les 7 Principes-clés des WEP des Nations Unies (Women Empowerment Principles) et a décidé de suivre les Objectifs de développement durable des Nations Unies pour un monde plus juste.
4.3.1.1Analyse des impacts, risques et opportunités liés à l’Éthique des affaires et au Marketing responsable
Respecter une éthique exigeante dans la conduite des affaires est un prérequis pour tous les salariés de l’entreprise.
Les activités de communication sont un reflet de l’évolution des sociétés dans lesquelles elles s’expriment, à un instant donné. Elles accompagnent le développement économique des entreprises et facilitent la relation et le dialogue direct avec le consommateur-utilisateur des biens et services mis à disposition sur le marché. Elles s’appuient sur des représentations sociales et des situations de la vie courante, qui doivent être inspirantes et créatives et reposant sur des arguments étayés. Publicis Groupe a choisi d’accompagner ses clients dans leur transformation digitale et environnementale, en veillant à leur donner la main pour renforcer leurs relations directes avec leurs clients, et en illustrant des changements de comportements en faveur d’un monde plus juste, à travers un marketing responsable pratiqué dans tous les métiers, y compris technologiques et data.
Le tableau ci-dessous synthétise les points saillants des sujets couverts dans cette section. Les sujets de gouvernance sont abordés dans le chapitre 3 du présent document. Ce tableau intègre une grande partie des aspects demandés dans les ESRS, comme la catégorie de l’impact (actuel ou potentiel) et ses caractéristiques (positif ou négatif) la temporalité (court, moyen, long termes). Cette présentation continuera d’évoluer pour le reporting 2024, afin d’intégrer la dimension financière de manière plus précise, ainsi que les travaux qui vont affiner le volet opportunités.
Enjeu et niveau |
Impacts majeurs (I) Risques (R) Opportunités (O) |
Catégories A, P ; +/- |
Temporalité CT, MT< |
Renvois |
---|---|---|---|---|
Sécurité des données Mat = Modéré Fi = Élevé |
I : Publicis Groupe accompagne ses clients dans la connaissance de leurs consommateurs et dans l'amélioration de la communication avec ces derniers. Le Groupe dispose d’une base de données unique au monde, Core ID, avec 250 millions de profils, afin d’aider les marques dans leur conquête commerciale et la fidélisation de leurs clients R : Face à une recrudescence des attaques cyber, ou à une défaillance des systèmes d’information, le Groupe peut être confronté à des conséquences financières significatives, incluant d’éventuelles amendes, et des risques judiciaires O : Avec Core ID, le Groupe propose à ses clients des stratégies sur mesure, sécurisées, permettant aux marques d’être au plus près de leurs clients et de leurs besoins ; avec son approche Intelligence System, identifier et réduire les biais des intelligences artificielles |
P, -
|
MT/LT |
Section 4.3.4 |
Protection des données Mat = Modéré Fi = Élevé |
I : La protection des données personnelles est essentielle afin de garder la confiance des consommateurs-utilisateurs dans le monde digital R : Les évolutions réglementaires, de plus en plus strictes, visent à encadrer l’usage des données personnelles, pour faire face à des risques accrus liés notamment à l’usage de l’intelligence artificielle O : L’arrivée massive de l’intelligence artificielle va simplifier et affiner les interactions des marques avec leurs consommateurs, permettant qu'elles s'opèrent de manière plus précise et pertinente |
A, -
|
MT/LT |
Section 4.3.3 |
Impacts des services de Publicis sur la société Mat = Élevé Fi = Modéré |
I : La communication au sens large accompagne les évolutions de la société : en jouant sur les situations et les représentations, elle les anticipe et elle peut les accélérer et elle peut encourager les changements de comportements R : Les risques majeurs sont d’aller à contre-courant des attentes du public et de susciter le rejet de marques, produits ou services, pouvant entraîner des conséquences financières et juridiques pour les clients, nous-mêmes comme fournisseur, les consommateurs et d’autres parties prenantes O : Dans la période actuelle nécessitant des évolutions significatives des représentations et des modèles suscitant du désir, le Groupe dispose des atouts uniques sur le marché pour aider ses clients dans leurs transitions et pour les rendre désirables |
A&P, + & -
|
CT & MT/LT |
Section 4.3.8 |
Satisfaction des clients Mat = Modéré Fi = Élevé |
I : La satisfaction des clients est le moteur du modèle de Publicis, pour les aider dans leur transformation, pour leur donner le contrôle d’une relation directe et transparente avec leurs propres clients, pour une communication efficace et responsable R : Le risque est la perte d’un client parce qu’il serait insatisfait des services qui lui ont été rendus, avec des impacts financiers et de réputation O : La satisfaction des clients est la clé pour élargir nos partenariats et travailler sur de nouveaux projets et accroître notre part de marché |
A +
|
CT |
Section 4.37 |
Marketing responsable Mat = Élevé Fi = Modéré |
I : En tant que leader du secteur, le Groupe contribue à améliorer les standards et pratiques professionnelles, à combattre toute forme de greenwashing/socialwashing. La communication est un accélérateur de changements des comportements pour aller vers une société plus inclusive, durable et responsable R : Le risque principal est de donner au consommateur des arguments perçus comme trompeurs, de masquer une réalité et d’entretenir une confusion O : Les changements de société à venir sont nombreux et constituent des opportunités pour les clients du Groupe, en termes d’innovation et de lancement de nouveaux produits et services adaptés aux contraintes du moment |
A, + & - |
CT & MT/LT |
Section 4.3.8.6 |
Sélection des clients I = Élevé Fi = Faible |
I : Le Groupe est attaché à accompagner ses clients dans leurs transformations, à faciliter leur transition vers de nouveaux modèles, produits et services, et à promouvoir des activités ayant un impact positif sur la société R : Le risque serait de travailler avec des clients ne respectant pas le droit, les droits humains et l’environnement O : L’accompagnement des clients innovants apporte au Groupe de nombreuses opportunités de progrès et lui permet d'envisager de nouvelles solutions et services. Innover dans nos métiers est un facteur d’attractivité pour conquérir de nouveaux clients |
A&P, + & - |
CT & MT/LT |
Section 4.3.8.2 |
Éthique des affaires et conformité I = Modéré Fi = Modéré |
I : Le Groupe attend de ses salariés et de ses parties prenantes (clients, fournisseurs et autres) un comportement exemplaire dans la conduite des affaires et pour lutter contre la corruption et tous types de fraude R : Le risque des comportements contraire à l’éthique des affaires peut impacter le Groupe ainsi que ses parties prenantes, tant d’un point de vue juridique, que financier et réputationnel |
P, + |
CT & MT/LT |
Section 4.3.8.1 |
Achats responsables Mat = Faible Fi = Modéré |
I : Les achats du Groupe pour son propre compte ou pour le compte de ses clients sont significatifs. Cela lui confère une responsabilité dans la définition de relations partenariales avec ses fournisseurs, afin d’agir conjointement en faveur des droits humains et de la préservation de l’environnement R : Le principal risque réside dans des relations déséquilibrées avec les fournisseurs pouvant les mettre en péril et porter atteinte aux activités du Groupe et des projets pour les clients ou des fournisseurs que se comporteraient pas selon nos standards élevés O : Travailler en confiance avec des partenaires favorise l’innovation et la co-construction de produits et services, et cela, indépendamment de la taille ou de l’activité des fournisseurs |
A, + |
MT/LT |
Section 4.3.9 |
* Niveau de matérialité : Mat = impact matériel ; Fi = impact financier, en suivant la graduation du groupe : Très Élevé, Élevé, Modéré, Faible, cette échelle est issue de l'exercice de double matérialité. ** Catégories : A = actuel / P = potentiel ; Positif + / Négatif – *** Temporalité : CT = court terme ou MT/LT = moyen terme et/ou long terme |
4.4Objectifs de développement durable
Au regard des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, le Groupe évalue sa contribution sur neuf d’entre eux car ils sont alignés avec la stratégie RSE/ESG de l’entreprise.
ODD |
Parmi les objectifs-cibles suivis |
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Actions mises en place et dispositifs |
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Indicateurs |
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ODD 3 – Bonne Santé et Bien-être |
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Après ces années de pandémie, toutes les agences du Groupe ont maintenu leur plan local de prévention et soutien en faveur de la santé physique et mentale, afin d’aider au mieux les salariés. Le programme #WorkingWithCancer (WWC) a été lancé par le CEO du Groupe début 2023 afin de mobiliser les entreprises contre le tabou du cancer au travail, dans l’objectif de mieux protéger les salariés. |
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100 % des salariés ont accès aux actions de prévention santé. 1 500 entreprises ont rejoint le plaidoyer WWC |
ODD 4 – Éducation de qualité |
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La formation continue est au cœur du plan de progression des compétences des salariés avec Marcel et Marcel Classes accessible 24/7 en 13 langues, tous les salariés ont accès aux formations. Le Groupe a poursuivi ses actions en faveur des jeunes éloignés de nos agences afin de leur montrer qu’ils ont leur place parmi nous (14e MCTP Program – États-Unis, 3e Publicis Track – France). |
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88 % des salariés formés. Plus de 1 654 000 heures de programmes ont eu lieu (18 h per capita) |
ODD 5 – Égalité entre les sexes
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La politique « Tolérance Zéro » à l’égard des discriminations et du harcèlement sous toutes leurs formes demeure centrale. Le plan américain en 7 points lancé en 2020 a permis de faire progresser la diversité au sein des équipes. La formation aux biais inconscients est obligatoire dans de nombreux pays. Avec Career Settings, le Groupe dispose La diversité, l’équité et l’inclusion sont au cœur |
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43 % de femmes dirigeants clés en 2023. Objectif 45 % en 2025 |
ODD 8 – Travail décent et croissance économique
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Le Groupe emploie directement 103 295 salariés Le principe d’égalité des chances – Equality of chance (ou Rooney Rule) – a été renforcé dans les plans d’action en faveur de la diversité (recrutement, promotion, succession...). Publicis Groupe soutient les 10 Principes du Pacte Mondial des Nations Unies, et défend les droits de l’homme, dont le travail forcé et le travail des enfants, et soutient les libertés fondamentales. |
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Effort soutenu en matière d’égalité des chances pour recruter et promouvoir des profils plus variés 33,7 % salariés ont moins de 30 ans |
ODD 10 – Inégalités réduites
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Publicis Groupe fut le premier groupe de communication signataire du Global Compact des Nations Unies en 2003, et a signé les sept WEP (UN Women). Réaffirmation d’un attachement aux luttes contre le travail forcé, le travail des enfants, la traite des êtres humains et l’esclavage moderne. Le plan de vigilance permet de suivre ces sujets en interne comme en externe auprès des fournisseurs. Renforcement du suivi RSE des fournisseurs locaux avec l’utilisation de P.A.S.S. |
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98 % des fournisseurs stratégiques évalués par un tiers expert 140 fournisseurs évalués par EcoVadis en 2023 |
ODD 12 – Consommation |
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Accompagner nos clients dans leurs projets de développement durable fait partie intégrante de l’offre de services, afin d’encourager les changements de comportements et d’aller vers de nouveaux modèles. Sensibilisation interne accrue des salariés dans de nombreux pays, sur les bonnes pratiques et éco-gestes afin de réduire tous nos impacts directs ; le programme français NIBI (No Impact for Big Impact) va être étendu dans plusieurs pays. |
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A.L.I.C.E est utilisée pour + 250 marques/clients, dans + 50 pays |
ODD 13 – Lutte contre
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La politique environnementale du Groupe « Net Zero Climate Policy » intègre les nouveaux objectifs de réduction des impacts pour 2030 et 2040 validés par SBTi, aligné avec l’Accord de Paris et le scénario à 1,5 °C, pour les scopes 1 + 2 + 3 avec un objectif Net Zéro pour 2040. L’objectif de passer à 100 % ENR (énergies renouvelables) en source directe avant 2030 est maintenu. |
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Objectif 2030 : 50 % de réduction des scopes 1 + 2 + 3 Objectif 2040 : 90 % de réduction des scopes 1 + 2 + 3 ENR 2023 : 60 % |
ODD 16 – Paix, justice
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Le Groupe est un défenseur des droits de l’homme et des libertés individuelles fondamentales. Parmi les principes éthiques du Groupe, la lutte contre la corruption, contre la fraude et contre les conflits d’intérêts avec une approche Tolérance Zéro. La formation des équipes aux évolutions légales est clé. Le plan de vigilance étend le suivi RSE aux fournisseurs du Groupe et des agences. |
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Engagement depuis 15 ans dans le Women’s Forum en faveur des droits des femmes et des jeunes filles |
ODD 17 – Partenariats
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Publicis Groupe suit chaque année à quels ODD se rapportent les projets qu’il soutient d’une manière ou d’une autre, et ce, dans tous les pays. Le Groupe participe à différentes initiatives pluri-entreprises comme le Women’s Forum ou Untsereotype Alliance (UN Women) qui agissent en faveur des ODD n° 4, 7, 8, 10, 12, 13, 16 et 17, ou l’Alliance4Youth initiée par Nestlé - ODD n° 4, 5, 8 et 10. Le plaidoyer du Groupe #WorkingWithCancer (WWC) est en faveur des ODD 3, 5 et 8. |
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640 campagnes pro bono et bénévolat soutenant les ODD |
4.5Évaluations et performance
extra-financière
La performance extra-financière de Publicis Groupe s’améliore chaque année, illustrant les progrès accomplis dans les différents registres, comme en témoignent les notes obtenues fin 2023 auprès de 10 agences de notation extra-financière ou ESG parmi lesquelles le Groupe occupe la première place de son secteur chez sept d’entre elles.
Publicis Groupe est retenu dans plusieurs indices ESG parmi lesquels : DJSI Europe et DJSI World, FTSE4Good, Euronext CAC40 ESG, CAC40 SBT 1.5, Ethibel Sustainability Index Excellence Europe, ECPI Index.
Le Groupe fait aussi l’objet d’évaluations ESG annuelles par de nombreuses agences et organismes spécialisés dans les questions plus sociales et d’inclusion, comme le Bloomberg GEI Index, TOP 100 Equileap, Ethics & Boards, Palmarès de la féminisation des instances dirigeantes des entreprises du CAC 40, WDI.
Les détails sont sur le site du Groupe, www.publicisgroupe.com, section RSE rubrique « À propos ».
Agences de notation ESG |
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Description |
Scores Février 2024 |
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La notation menée par Standard & Poor’s Global Ratings permet d’évaluer la capacité d’une entreprise à se préparer aux futurs risques et opportunités en matière de développement durable. Publicis Groupe est leader de son secteur. |
54/100 |
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MSCI (Morgan Stanley Capital International) agence de notation extra-financière, fournit des services de recherche approfondie sur les sujets ESG sur des milliers d’entreprises. Publicis Groupe fait partie du Top 38 % des 214 entreprises du secteur. |
AA |
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Créés par le fournisseur mondial d’indices FTSE Russell (London Stock Exchange Group), les indices FTSE4Good sont utilisés pour créer et évaluer des fonds d’investissement responsables. Publicis Groupe fait partie du Top 5 %. |
3,7/9 |
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ISS (International Shareholder Services) permet aux investisseurs d’intégrer ces critères dans leur stratégie d’investissement responsable. Parmi les 123 entreprises du secteur, Publicis Groupe fait partie du Top décile avec le statut C+ Prime. |
59/100 |
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Sustainalytics (Morningstar) évalue la durabilité des sociétés cotées en fonction de leurs performances ESG. Publicis Groupe occupe la 8e place sur un secteur comprenant 314 entreprises. |
10,6 |
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Depuis 2021, VigeoEiris fait partie de Moody’s ESG Solutions, analysant critères ESG et climat. Sur un secteur comprenant 28 entreprises et un score moyen de 45/100, Publicis Groupe est leader. |
68/100 |
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SUSTCO (CRD Global) est une méthodologie de notation développée pour faciliter des décisions d’investissement alliant critères ESG et performance boursière. |
42,5/100 |
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Le CDP est une organisation à but non lucratif qui encourage les entreprises à publier leurs données environnementales et analyse les efforts de transparence. Publicis Groupe fait partie des 34 % d’entreprises ayant atteint le niveau « Management ». |
B |
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Bloomberg fournit une variété de scores exclusifs que les investisseurs peuvent utiliser pour évaluer la performance ESG des entreprises. Publicis Groupe occupe une position de leader. |
57,7/100 |
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EcoVadis analyse l’application des politiques ESG dans les pratiques des entreprises, avec une attention particulière sur la chaîne de valeur. Publicis Groupe fait partie du 2 % des entreprises les plus performantes et est en tête de son secteur. |
78/100 |
4.6Méthodologie du reporting RSE/ESG
Périmètre et process
Le reporting RSE/ESG repose sur des indicateurs sociaux, sociétaux et environnementaux recueillis dans 819 entités du Groupe, et depuis 2009, avec un taux de couverture de 99 % des effectifs du Groupe. Le périmètre du reporting RSE et non financier est aligné sur celui du reporting financier consolidé comprenant toutes les filiales détenues à plus de 50 % par le Groupe et les entités pour lesquelles le Groupe a le contrôle opérationnel. Il repose sur la collecte et la consolidation de données réelles collectées au niveau de chaque filiale/entité. Cependant, quelques indicateurs font l’objet de taux de couverture inférieurs, les exclusions étant liées à l’absence de données sur ces sujets de la part des filiales :
- ■absentéisme : taux de couverture de 91,6 % des effectifs ;
- ■électricité : taux de couverture de 96,7 % des effectifs ;
- ■eau : taux de couverture de 96,1 % des effectifs ;
- ■déchets : taux de couverture de 82,6 % des effectifs ;
- ■papier : taux de couverture de 78,6 % des effectifs.
- ■formation Janus : taux de couverture de 98,4 % des effectifs.
- ■formation des effectifs : taux de couverture de 97,2 % des effectifs.
Le reporting RSE 2023 porte sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2023 et repose sur un rythme annuel.
Les données quantitatives sociales, sociétales et environnementales sont collectées en suivant les processus et les règles de contrôle du reporting financier via un module dédié (HFMCSRGRI) intégré au système d’information financier et à ses processus spécifiques de vérification, contrôle et validation. Ces données sont placées sous la responsabilité des Directeurs financiers des agences et pays.
Les informations quantitatives sociales sont collectées via Career Settings, le système de reporting des ressources humaines (HRIS – Human Resource Information System). Les données intégrées dans ce système relèvent de la responsabilité des Chief Talent Officer (CTO ou Responsables des ressources humaines) des agences et des pays, en charge de la vérification des données. Adossé à Career Settings se trouve Career Conversation qui permet de réaliser et suivre les évaluations des salariés et les différents dispositifs pour faire le point. Enfin, Marcel et Marcel Classes y sont aussi adossés, permettant de consolider les données liées à la formation des salariés.
Les informations qualitatives sociales, sociétales et environnementales sont collectées via une plateforme interne dédiée PARIS (Publicis Groupe Platform for Agencies Reporting on Impacts & Sustainability), accessible à toutes les agences (PARIS remplace NAXOS). Le volet qualitatif est placé sous la responsabilité des Chief Talent Officers des agences et des pays, qui valident les contenus partagés sélectionnés.
HFMCSRGRI et PARIS sont interfacés pour des raisons de cohérence et de contrôle de matérialité. Les définitions et méthodes de calcul sont alignées avec le référentiel GRI, et sont détaillées dans la section CSR Smart data.
Le périmètre calculé pour les émissions de gaz à effet de serre comprend l’entreprise et toutes ses filiales (100 %), ainsi qu’une partie des externalités liées aux activités digitales pour les clients (ex. : les serveurs) ou celles liées aux déplacements personnels des collaborateurs en dehors des périodes de confinement, et intègre l’essentiel des fournisseurs directs.
4.8Tables de correspondance
Déclaration de performance extra-financière (DPEF)
Table de concordance avec l’article L. 225-102-1, L. 22-10-36 et R. 225-105-1 concernant la déclaration de performance extra-financière, comme précisé dans l’article R. 225-105 du Code de commerce.
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Chapitres |
---|---|
I. Le modèle d’affaires de la Société |
Introduction ; 1.3 |
II. Analyse des risques de la Société |
2.1 |
Principaux risques liés à l’activité de la Société |
2.1 ; 4 ; 4.1.2.2 ; 4.2.2.1 ; 4.3.1.1 ; |
Politiques mises en place pour atténuer et prévenir la survenance de ces risques |
2.1 ; |
Résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de performance |
2.1 ; 4 ; 4.3.10 ; 4.1.3 |
III. A – Déclaration des informations pertinentes liées aux principaux risques/mesures mentionnés en II |
2.1 ; 4 ; 4.3.10 ; 4.1.3 |
1 – Informations sociales |
|
Emploi |
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Effectif total et répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique |
Introduction ; 4.2.3 |
Embauches et licenciements |
4.2.3 |
Rémunérations et leur évolution |
3.3; 4.2.8.1 |
Organisation du travail |
|
Organisation du temps de travail |
4.2.5 |
Absentéisme |
4.2.3 |
Santé et sécurité |
|
Conditions de santé et de sécurité au travail |
4.2.6 |
Fréquence et gravité des accidents du travail, maladies professionnelles |
4.2.6 |
Relations du travail |
|
Organisation du dialogue social, procédures d’information et de consultation des salariés et de négociation |
4.2.7 |
Bilan des accords collectifs |
4.2.7 |
Formation |
|
Politiques mises en œuvre pour la formation, y compris en matière de protection de l’environnement |
4.2.5 |
Nombre total d’heures de formation |
4.2.5 |
Égalité femmes-hommes |
|
Mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes |
3.1.1.1 ; 4.2.4 |
Mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées |
4.2.4 |
Politique de lutte contre les discriminations |
4.2.4 |
2 – Informations environnementales |
|
Politique générale en matière environnementale |
|
Prise en compte des questions environnementales |
4.1 |
Évaluation ou certification en matière d’environnement |
4.3.13 |
Moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et pollutions |
4 ; 4.1.2.2 |
Économie circulaire |
|
Prévention et gestion des déchets |
4.1.6 |
Mesures de prévention, de recyclage, de réutilisation, d’autres formes de valorisation |
4.1.6 |
Actions de lutte contre le gaspillage alimentaire |
4.1.6 |
Utilisation durable des ressources |
|
Consommation d’eau et approvisionnement en eau |
4.1.6 |
Consommation des matières premières |
4.1.6 |
Mesures prises pour améliorer l’efficacité de l’utilisation des matières premières |
4.1.6 |
Consommation d’énergie et mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétique |
4.1.6 |
Recours aux énergies renouvelables |
4.1.4 |
Mesures prises pour l’adaptation aux conséquences du changement climatique |
|
Postes significatifs d’émissions de gaz à effet de serre liés à l’activité de la Société, |
4.1.5 |
Mesures prises pour l’adaptation aux conséquences du changement climatique |
4.1.4 |
Objectifs de réduction fixés volontairement à moyen et long terme pour réduire les émissions |
4.1.3 ; 4.1.4 ; 4.1.5 |
Protection de la biodiversité |
|
Mesures prises pour préserver ou restaurer la biodiversité |
4.1.7 |
3 – Informations sociétales |
|
Engagements sociétaux en faveur du développement durable |
|
|
Introduction ; 4.2.8 |
|
4.3.12 |
|
Introduction ; 4.3.12 |
Actions de partenariat ou de mécénat |
4.2.9 ; 4.3.11 |
Sous-traitance et fournisseurs |
|
Prise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et environnementaux |
4.3.9 |
Prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale |
4.3.9 |
Loyauté des pratiques |
|
Mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs |
4.3.8.2 |
Informations spécifiques |
|
Informations relatives à la lutte contre la corruption, et actions engagées pour prévenir la corruption |
4.3.5 |
Informations relatives à la lutte contre l’évasion fiscale ; actions engagées pour prévenir l’évasion fiscale |
4.3.12 |
Informations relatives aux droits de l’homme en référence aux conventions fondamentales |
|
|
4.2.7 |
|
4.2.4 |
|
4.3.10 |
|
4.3.10 |
Autres actions en faveur des droits de l’homme |
4.3.10 |
Informations non publiées car non pertinentes, ou ne relevant pas d’un risque significatif – Voir Conformité |
4.3.13 |
|
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|
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4.9Rapport de vérification de la déclaration de performance
extra-financière
Rapport de l’Organisme Tiers Indépendant, sur la vérification de la déclaration consolidée de performance extra-financière
En notre qualité de Commissaire aux Comptes inscrit sur la liste prévue par l’article L.822-1 du Code de Commerce, désigné Organisme Tiers Indépendant – OTI (« tierce partie ») de votre société (ci-après « entité »), accrédité par Cofrac Inspection, n° 3_2122 (portée disponible sur www.cofrac.fr), nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur les informations historiques (constatées ou extrapolées) de la déclaration consolidée de performance extra-financière, préparées selon les procédures de l’entité (ci-après le « Référentiel »), pour l’exercice clos le 31 décembre 2023 (ci-après respectivement les « Informations » et la « Déclaration »), présentées dans le rapport de gestion du groupe en application des dispositions des articles L. 225-102-1, L. 22-10-36, R. 225-105 et R. 225-105-1 du Code de Commerce.
Il nous appartient également d’exprimer, à la demande de l’entité et hors champ d’accréditation, une conclusion d’assurance raisonnable sur le fait que les informations sélectionnées par l’entité et identifiées en Annexe 1 ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au Référentiel.
Avis motivé sur la conformité et la sincérité de la Déclaration
Conclusion
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que décrites dans la partie « Nature et étendue des travaux », et des éléments que nous avons collectés, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration consolidée de performance extra-financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
Préparation de la déclaration de performance extra-financière
L’absence de cadre de référence généralement accepté et communément utilisé ou de pratiques établies, sur lesquels s’appuyer pour évaluer et mesurer les Informations, permet d’utiliser des techniques de mesure différentes, mais acceptables, pouvant affecter la comparabilité entre les entités et dans le temps.
Par conséquent, les Informations doivent être lues et comprises en se référant au Référentiel dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration ou disponible sur le site internet ou sur demande au siège de l’entité.
Limites inhérentes à la préparation des Informations
Les Informations peuvent être sujettes à une incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées. Certaines informations sont sensibles aux choix méthodologiques, hypothèses et/ou estimations retenues pour leur établissement et présentées dans la Déclaration.
Comme préciser dans la partie 4.1.6 « Bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) », les indicateurs liés aux émissions de gaz à effet de serre (scope 1, scope 2 et scope 3) présentent une incertitude inhérente à la méthode de calcul.
Responsabilité de l’entité
- ■Sélectionner ou d’établir des critères appropriés pour la préparation des Informations ;
- ■Préparer une Déclaration conforme aux dispositions légales et réglementaires, incluant une présentation du modèle d’affaires, une description des principaux risques extrafinanciers, une présentation des politiques appliquées au regard de ces risques, ainsi que les résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de performance et par ailleurs les informations prévues par l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte) ;
- ■Préparer la Déclaration en appliquant le Référentiel de l’entité tel que mentionné ci-avant ; ainsi que
- ■Mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement des Informations ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Responsabilité de l’Organisme Tiers Indépendant
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur :
- ■La conformité de la Déclaration aux dispositions prévues à l’article R. 225-105 du Code de Commerce ;
- ■La sincérité des informations historiques (constatées ou extrapolées) fournies en application du 3° du I et du II de l’article R. 225105 du Code de Commerce, à savoir les résultats des politiques, incluant des indicateurs clés de performance, et les actions, relatifs aux principaux risques.
Comme il nous appartient de formuler une conclusion indépendante sur les Informations, telles que préparées par la Direction, nous ne sommes pas autorisés à être impliqués dans la préparation desdites Informations, car cela pourrait compromettre notre indépendance.
- ■Le respect par l’entité des autres dispositions légales et réglementaires applicables (notamment en matière d’informations prévues par l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte), de plan de vigilance et de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale) ;
- ■La sincérité des informations prévues par l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte) ;
- ■La conformité des produits et services aux réglementations applicables.
Dispositions réglementaires et doctrine professionnelle applicable
Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 2251 et suivants du Code de Commerce, et à la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette intervention, notamment l’avis technique de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes, Intervention du Commissaire aux Comptes – Intervention de l’OTI – Déclaration de performance extra-financière, à notre programme de vérification transmis en début de mission et à la norme internationale ISAE 3000 (révisée)(5).
Indépendance et contrôle qualité
Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l’article L. 822-11 du Code de Commerce et le Code de Déontologie de la profession de Commissaire aux Comptes. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des textes légaux et réglementaires applicables, des règles déontologiques et de la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette intervention.
Moyens et ressources
Nos travaux ont mobilisé les compétences de douze personnes et se sont déroulés entre décembre 2023 et avril 2024 sur une durée totale d’intervention d’environ 15 semaines.
Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos spécialistes en matière de développement durable et de responsabilité sociétale.
Nous avons mené une dizaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration, représentant notamment les directions générales, gestion des risques, conformité et ressources humaines.
Nature et étendue des travaux
Nous avons planifié et effectué nos travaux en prenant en compte le risque d’anomalies significatives sur les Informations.
Nous estimons que les procédures que nous avons menées en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée :
- ■Nous avons pris connaissance de l’activité de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation et de l’exposé des principaux risques ;
- ■Nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité et son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ;
- ■Nous avons vérifié que la Déclaration couvre chaque catégorie d’information prévue au III de l’article L. 225-102-1 du Code de Commerce en matière sociale et environnementale ainsi que de respect des droits de l’homme et de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale et comprend, le cas échéant, une explication des raisons justifiant l’absence des informations requises par le 2e alinéa du III de l’article L. 225-102-1 du Code de Commerce ;
- ■Nous avons vérifié que la Déclaration présente les informations prévues au II de l’article R. 225-105 du Code de Commerce lorsqu’elles sont pertinentes au regard des principaux risques ;
- ■Nous avons vérifié que la Déclaration présente le modèle d’affaires et une description des principaux risques liés à l’activité de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation, y compris, lorsque cela s’avère pertinent et proportionné, les risques créés par ses relations d’affaires, ses produits ou ses services ainsi que les politiques, les actions et les résultats, incluant des indicateurs clés de performance afférents aux principaux risques ;
- ■Nous avons vérifié que la Déclaration comprend une explication claire et motivée des raisons justifiant l’absence de politique concernant un ou plusieurs de ces risques, conformément au I de l’article R. 225-105 du Code de Commerce ;
- ■Nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour :
- ●Apprécier le processus de sélection et de validation des principaux risques, ainsi que la cohérence des résultats, incluant les indicateurs clés de performance retenus, au regard des principaux risques et politiques présentés, et
- ●Corroborer les informations qualitatives (actions et résultats) que nous avons considéré les plus importantes présentées en Annexe 1. Pour certains risques : éthique des affaires, lutte contre le changement climatique et achats responsables, nos travaux ont été réalisés au niveau de l’entité consolidante, pour les autres risques, des travaux ont été menés au niveau de l’entité consolidante et dans une sélection d’entités présentées en Annexe 2 ;
- ■Nous avons vérifié que la Déclaration couvre le périmètre consolidé, à savoir l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation conformément à l’article L. 233-16 du Code de Commerce avec les limites précisées dans la Déclaration ;
- ■Nous avons pris connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par l’entité et avons apprécié le processus de collecte visant à l’exhaustivité et à la sincérité des Informations ;
- ■Pour les indicateurs clés de performance et les autres résultats quantitatifs que nous avons considéré les plus importants présentés en Annexe 1, nous avons mis en œuvre :
- ●Des procédures analytiques consistant à vérifier la correcte consolidation des données collectées ainsi que la cohérence de leurs évolutions ;
- ●Des tests de détail sur la base de sondages ou d’autres moyens de sélection, consistant à vérifier la correcte application des définitions et procédures et à rapprocher les données des pièces justificatives. Ces travaux ont été menés auprès d’une sélection d’entités contributrices (Annexe 2) et couvrent a minima 50 % des données consolidées sélectionnées pour ces tests ;
- ■Nous avons apprécié la cohérence d’ensemble de la Déclaration par rapport à notre connaissance de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation.
Les procédures mises en œuvre dans le cadre d’une mission d’assurance modérée sont moins étendues que celles requises pour une mission d’assurance raisonnable effectuée selon la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
5.Commentaires sur l’exercice
Les développements ci-après sont les éléments principaux du rapport de gestion mentionné au I de l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et à l’article 222-3 du règlement général de l’Autorité des marchés financiers devant comporter les informations mentionnées aux articles L. 225-100, L. 225-100-2, L. 225-100-3 et au second alinéa de l’article L. 225-211 du Code de commerce.
Les autres informations qui correspondent à ce qui doit être inclus dans le rapport de gestion sont répertoriées à la section 10.6 « Table de réconciliation du rapport de gestion ».
L’analyse qui suit doit être lue en regard des comptes consolidés du Groupe et de leurs notes. Elle contient des informations sur les objectifs futurs du Groupe qui impliquent des risques et des incertitudes, incluant, en particulier, ceux décrits au chapitre 2 « Risques et gestion des risques ».
5.1Introduction
L’année 2023 s’est caractérisée par un ralentissement moins marqué que prévu et une inflation maîtrisée. La croissance de l’économie mondiale s’est établie à + 2,6 %, alors que parallèlement, l’inflation a sensiblement diminué. Cela représente un léger ralentissement par rapport à 2022 (+ 2,8 %), mais est supérieur aux attentes du début de l’année passée (+ 1,7 %). Par géographie, la divergence entre les États-Unis (+ 2,4 %) et l’Europe (+ 0,5 %) est majeure, alors que la Chine (+ 5,2 %) a réaccéléré à la suite de la réouverture sanitaire de son économie fin 2022. L’année 2023 est marquée par un ralentissement du commerce mondial, en relation avec la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. À titre d’exemple, les importations et exportations chinoises ont baissé de 4 à 5 % et les exportations allemandes ont baissé de plus de 1 % en 2023. Par ailleurs, c’est l’évolution de la dépense publique qui est un facteur explicatif majeur de l’évolution de la croissance. Alors qu’aux États-Unis, la dérive des comptes publics avec l’Inflation Reduction Act stimule fortement l’économie, en Europe (zone euro), la baisse de la dépense publique et des déficits pèse sur la conjoncture. Enfin, le marché du travail est demeuré extrêmement robuste dans toutes les zones analysées : le retour à l’emploi de centaines de milliers de travailleurs est devenu une des causes de la résilience économique. Dans la sphère monétaire, l’année 2023 est caractérisée par une réduction généralisée de l’inflation qui avait émergé au lendemain de la crise sanitaire et surtout avec le déclenchement de la guerre entre l’Ukraine et la Russie en février 2022. Les politiques monétaires restrictives, engagées dès mars 2022 par la Fed et juillet de la même année par la BCE, ont été efficaces. Au terme d’un cycle de hausse de taux très brutal, les taux d’inflation sont revenus en fin d’année 2023 entre 2 et 5 % environ dans les grands pays développés. Le prix des matières premières industrielles a baissé en 2023, en raison de l’affaiblissement de la demande. Le prix du pétrole a lui aussi baissé en dépit du conflit en cours au Proche-Orient.
Aux États-Unis, la croissance du PIB est allée crescendo jusqu’au troisième trimestre 2023 (de + 1,8 % à + 2,9 %, en rythme annualisé, avant de fortement ralentir au dernier trimestre). Au total, la croissance a été positive de 2,4 %, soit une dynamique sensiblement plus forte que les attentes du début d’année (croissance limitée à 0,5 %, selon le consensus Factset). Parmi les principaux postes du PIB, la consommation des ménages a progressé de 2,2 %, les investissements des entreprises de 4,4 %. Cette résilience de la première économie mondiale est d’autant plus surprenante qu’elle a dû intégrer un niveau de taux d’intérêt sensiblement plus élevé qu’en 2022. Deux raisons essentielles expliquent un tel dynamisme économique : le déploiement de l’Inflation Reduction Act (d’une façon générale la hausse de la dépense publique) et la vitalité du marché de l’emploi. L’Inflation Reduction Act, voté en août 2022 par les parlementaires américains, est un ensemble de mesures dont l’objectif est de contribuer à la décarbonation des États-Unis. Il constitue en fait un dispositif de subvention considérable au bénéfice des entreprises et des ménages, et représente une enveloppe de près de 400 milliards de dollars sur plusieurs exercices. Au total, le déficit fédéral des États-Unis est passé de 1 365 milliards de dollars en 2022 à 1 695,2 milliards de dollars en 2023, soit une hausse de 330,2 milliards de dollars. La vitalité du marché américain du travail est restée très grande quasiment toute l’année. Habituellement, le marché du travail est une conséquence de la conjoncture économique, mais il faut aujourd’hui considérer qu’il est devenu une cause de la croissance. Le retour à l’emploi de dizaines de milliers d’Américains a ainsi contribué à dynamiser la croissance économique générale. L’économie américaine a ainsi créé près de 3 millions d’emplois en 2023, pour une population au travail de 164 millions environ fin 2022. Le taux de chômage a légèrement progressé, mais demeure à des niveaux très bas (3,7 % en fin d’année, contre 3,4 % en début d’année). En 2023, le combat de la Banque centrale des États-Unis contre l’inflation a été couronné de succès, après plusieurs hausses de taux (5,5 % pour le taux cible des fonds fédéraux en septembre). En effet, alors que l’inflation sur les biens de consommation a atteint 8 % en 2022, elle devrait être limitée à 4 % en 2023.
En zone euro, la conjoncture économique a subi un impressionnant coup d’arrêt, car la croissance est passée de 3,4 % en 2022 à 0,5 % en 2023. La dégradation a été progressive tout le long de l’année : les PIB trimestriels ont ralenti de 1,1 % au premier, à 0,1 % au quatrième. Au sein de la zone, le PIB de l’Allemagne a baissé de 0,2 %, alors que le PIB de la France, moins dépendante aux exportations, a progressé de 0,9 %, et celui de l’Italie, de 0,7 %. Ces données sont supérieures aux anticipations faites il y a une année, puisque les économistes attendaient une baisse du PIB de la zone euro en 2023. La trajectoire diamétralement opposée à celle des États-Unis, s’explique par une plus grande sensibilité aux exportations et une évolution défavorable de la dépense publique. Les exportations de la zone euro, qui avaient progressé de plus de 7,2 % en 2022, sont inchangées en 2023. De leur côté, les importations qui avaient augmenté de 8,1 % en 2022, ont baissé de 0,5 % en 2023 : la morosité du commerce mondial a touché de plein fouet l’économie de la zone euro, et notamment l’Allemagne. L’évolution de la dépense publique explique en partie la faible performance de l’économie de la zone. Le déficit public est ainsi passé de 3,6 % à 3,4 % du PIB, à l’opposé de la situation des États-Unis. Comme aux États-Unis, la dérive des prix (+ 8,4 % en 2022 pour l’indice européen harmonisé) a incité la BCE à augmenter son taux d’intérêt en 2023, qui a atteint 4,5 % en septembre pour le taux principal de refinancement. Comme aux États-Unis, l’inflation semble maîtrisée, même si elle demeure à un niveau légèrement plus élevé (5,5 % en 2023). Le marché de l’emploi a bien résisté à ce coup d’arrêt de la croissance, puisque le taux de chômage est marginalement remonté à 6,5 %, ce qui reste un taux particulièrement bas pour la zone euro.
Le PIB du Royaume-Uni a connu une trajectoire proche de celle des pays de la zone euro, même si plus volatile. Son PIB devrait croître de 0,5 % en 2023, en fort ralentissement par rapport à 2022 (+ 4,3 %). Le repli du commerce mondial a affecté ses exportations (en baisse de 0,6 %, après une hausse de 9 % en 2022) et ses importations (en baisse de 1,4 %, après une forte hausse de 14,6 % en 2022). Comme en zone euro, le déficit des comptes publics a légèrement diminué, et est passé de 5,1 % à 4,9 % du PIB : la dépense publique a baissé de 0,2 %. Malgré la politique monétaire restrictive de la Banque d’Angleterre, l’inflation demeure un sujet préoccupant outre-Manche : elle reste à 7,4 % en 2023 contre 9,1 % en 2022.
La réouverture de l’économie chinoise décidée en décembre 2022, au terme d’une période « Zéro Covid », a permis un rebond important, puisque le PIB a crû de 5,2 % en 2023, après 3 % en 2022. C’est la consommation qui a le plus bénéficié de la réouverture sanitaire ; par exemple, les ventes au détail ont augmenté de 18 % en avril 2023 contre avril 2022, ou encore 12,7 % en mai. Le dernier chiffre connu des ventes au détail atteint 10 % (novembre 2023). En revanche, le commerce extérieur a baissé d’une manière importante : les exportations sont en repli de 4,1 % en 2023, et les importations, de 5,3 %. L’inflation n’a pas connu le même retour que dans les pays occidentaux, puisqu’elle est restée confinée à 2 % en 2022, et qu’elle revient autour de zéro en 2023, avec un risque de déflation. L’économie chinoise est toujours affectée par une crise immobilière majeure.
Les cours du pétrole, de l’énergie et des produits alimentaires ont baissé en 2023. Le ralentissement économique mondial a limité la demande des matières premières industrielles, alors que les prix des matières premières agricoles ont reflué après la forte hausse de l’année précédente. Les prix du pétrole ont terminé proche des plus bas de l’année, en dépit de la guerre qui oppose le Hamas à Israël, qui pourrait entraîner des conséquences géopolitiques majeures dans des pays producteurs de pétrole.
Dans cet environnement macro-économique incertain, le marché publicitaire a continué à progresser en 2023. Selon les prévisions de Zenith publiées en décembre 2023, les dépenses publicitaires mondiales se sont ainsi établies à 874 milliards de dollars, en hausse estimée de 5,2 %. Bien que légèrement inférieure aux prévisions de juin 2023, la croissance de 2023 s’est maintenue à un niveau historiquement élevé, d’autant plus qu’elle fait suite à une hausse de 16 % en 2021 puis de 6 % en 2022.
Dans ce contexte, le Groupe a continué à déployer ses services et ses produits grâce à un mix d’activité et un positionnement uniques, pour aider ses clients à transformer leur marketing et leur business model.
Cela a permis au Groupe d’enregistrer, en 2023, une nouvelle année record sur l’ensemble de ses indicateurs.
Le revenu net du Groupe s’est établi à 13 099 millions d’euros, et se compare à 12 572 millions en 2022, en hausse de 4,2 % en publié et de 6,3 % en organique.
La marge opérationnelle est ressortie à 2 363 millions d’euros, en hausse de 4,3 %, résultant en un taux de marge opérationnelle de 18,0 %, stable par rapport à 2022.
Le résultat net du Groupe a été de 1 312 millions d’euros, en augmentation de 7,4 % par rapport à 2022.
Le résultat net courant (tel que défini dans la note 10 des comptes consolidés) s’est établi à 1 767 millions d’euros, par rapport à 1 611 millions d’euros en 2022. Le résultat net courant dilué par action s’élève à 6,96 euros, en hausse de 9,6 % par rapport à celui de 2022.
Au 31 décembre 2023, le bilan a fait ressortir une position nette de trésorerie de 909 millions d’euros, qui se compare à une trésorerie nette de 634 millions d’euros au 31 décembre 2022. L’endettement financier net moyen était de 432 millions d’euros en 2023, par rapport à 685 millions d’euros en 2022.
Le dividende qui sera proposé à l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 mai 2024 est de 3,40 euros par action. Rapporté au bénéfice net par action courant dilué, il représente un taux de distribution de 48,9 % et s’inscrit dans la politique de distribution du dividende, dont la fourchette s’établit entre 45 % et 50 %. Sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale, la mise en paiement du dividende se fera le 3 juillet 2024, intégralement en numéraire.
5.2Croissance organique
Lorsque le Groupe compare ses résultats d’une année sur l’autre, il mesure l’impact sur le revenu net de l’évolution des taux de change, des acquisitions et cessions, et de la croissance organique. La croissance organique, qui représente la croissance du revenu net à périmètre et taux de change constants, se calcule comme suit :
- ■le revenu net de l’année précédente est d’abord recalculé au taux de change moyen de la période en cours ;
- ■le revenu net des acquisitions (net de celui des sociétés cédées lorsqu’il y en a) est retranché du revenu net de l’année en cours afin de neutraliser l’impact des changements de périmètre sur la croissance.
La différence entre le revenu net de l’année en cours, après déduction du revenu net des acquisitions (net de celui des sociétés cédées) et le revenu net de l’année précédente (reconverti au taux de change de la période en cours) est rapportée au revenu net de la période précédente pour déterminer le pourcentage de croissance organique.
Le Groupe estime que l’analyse de la croissance organique du revenu net fournit une meilleure vision de sa performance et de son évolution que celle du revenu net publié car elle permet des comparaisons plus pertinentes entre le revenu net de l’exercice en cours et celui des périodes précédentes. De plus, le revenu net déterminé à périmètre et taux de change constants constitue également une mesure de performance communément utilisée dans son secteur d’activité.
Le revenu net déterminé à périmètre et taux de change constants n’est pas audité et ne constitue pas un instrument de mesure de la performance selon les normes IFRS. Il peut ne pas être comparable à des données désignées de façon similaire par d’autres entreprises.
(en millions d’euros) |
Total |
---|---|
Revenu net 2022 |
12 572 |
Impact des taux de change |
(340) |
Revenu net 2022 au taux de change 2023 (A) |
12 232 |
Revenu net 2023 avant impact des acquisitions (1) (B) |
12 999 |
Revenu net des acquisitions (1) |
100 |
Revenu net 2023 |
13 099 |
Croissance organique (B – A)/A |
+ 6,3 % |
|
5.3Analyse des résultats consolidés
5.3.1Revenu net
Le revenu net de Publicis Groupe en 2023 est de 13 099 millions d’euros, en hausse de 4,2 % par rapport à 12 572 millions d’euros en 2022. Les variations de taux de change sur l’exercice ont eu un effet négatif de 340 millions d’euros et les acquisitions (nettes de cession) ont contribué pour 100 millions d’euros au revenu net.
La croissance organique s’élève à + 6,3 % en 2023 par rapport à 2022. Cela implique une croissance organique de + 21 % par rapport à 2019.
Le Média, qui représente un tiers du revenu, enregistre une croissance à deux chiffres après une progression déjà à deux chiffres l’année dernière, bénéficiant à la fois de gains de parts de marché et d’une croissance organique chez les clients existants.
Les activités de Data et Tech, qui représentent un autre tiers du revenu, ont affiché une croissance très solide dans l’ensemble. D’une part, malgré un contexte de ralentissement du marché de la transformation numérique qui affecte les principaux acteurs, Publicis Sapient enregistre une solide croissance organique de + 3,2 % malgré une base de comparaison très élevée de + 19 % sur l’année 2022. D’autre part, la performance d’Epsilon s’est accélérée au second semestre pour atteindre une croissance organique de + 9,6 % en 2023, soutenue par une forte demande dans le domaine de la gestion des first-party data.
Les activités Créatives, qui représentent le dernier tiers du revenu, ont démontré leur résilience avec une croissance organique à un chiffre pour l’année.
/Revenu net 2023 par zone géographique
Le tableau de répartition du revenu net ci-dessous permet d’observer les évolutions des grands marchés pour Publicis Groupe.
(en millions d’euros) |
Revenu net |
Croissance |
|||
---|---|---|---|---|---|
2023 |
2022 |
Publiée |
Organique |
Organique |
|
Amérique du Nord |
8 050 |
7 869 |
+ 2,3 % |
+ 4,9 % |
+ 23 % |
% du total |
61 % |
63 % |
|
|
|
Europe |
3 172 |
2 879 |
+ 10,2 % |
+ 10,3 % |
+ 18 % |
% du total |
24 % |
23 % |
|
|
|
Asie-Pacifique |
1 156 |
1 176 |
-1,7 % |
+ 2,9 % |
+ 13 % |
% du total |
9 % |
9 % |
|
|
|
Moyen-Orient & Afrique |
380 |
359 |
+ 5,8 % |
+ 12,4 % |
+ 19 % |
% du total |
3 % |
3 % |
|
|
|
Amérique latine |
341 |
289 |
+ 18,0 % |
+ 8,9 % |
+ 21 % |
% du total |
3 % |
2 % |
|
|
|
Total |
13 099 |
12 572 |
+ 4,2 % |
+ 6,3 % |
+ 21 % |
En Amérique du Nord, la croissance organique est de + 4,9 % en 2023. Compte tenu d’un effet de change négatif lié à l’évolution du taux du dollar par rapport à l’euro, la croissance publiée s’établit à + 2,3 %. Après une progression à deux chiffres l’an dernier, les États-Unis affichent une croissance organique très solide de + 5,0 % sur 2023 soutenue par des activités Média en croissance à deux chiffres. Epsilon croît de + 9,6 % en organique sur l’année, avec une performance notable du Digital Media. Les activités Créatives restent globalement stables sur 2023. Enfin, Publicis Sapient enregistre une croissance de + 2,5 % sur une base de comparaison élevée et dans un contexte de reports de projets de transformation numérique vécus également par les principaux acteurs de l’industrie.
En Europe, le revenu net est en hausse de + 10,3 % en organique et de + 10,2 % en publié, dont un très solide + 10,4 % au Royaume-Uni, + 5,2 %(1) en France, + 7,2 % en Allemagne et + 16 % en Europe Centrale et de l’Est. En excluant les activités d’affichage dans les transports et le Drugstore, la croissance organique en Europe s’élève à + 9,0 %.
La région Asie-Pacifique a vu son revenu net croître de + 2,9 % en organique et diminuer de 1,7 % en publié. La Chine a enregistré une croissance organique de + 2,2 % malgré les conditions macroéconomiques difficiles tout au long de l’année.
5.4Situation financière et trésorerie
5.4.1Flux de trésorerie
Les flux nets de trésorerie liés à l’activité se sont traduits par un excédent de 2 048 millions d’euros en 2023 contre un excédent de 2 417 millions d’euros l’année précédente. La principale variation concerne l’impôt payé qui ressort à 669 millions d’euros en 2023 contre 430 millions d’euros l’année précédente, augmentation partiellement liée au paiement effectué en janvier 2023 par le Groupe d’un montant additionnel de 107 millions d’euros au titre de l’exercice fiscal 2022, reflétant la mise en place du « Tax Cuts and Jobs Act » (TCJA) aux États-Unis, législation fiscale qui requiert la capitalisation et l’amortissement des dépenses de R&D aux États-Unis sur cinq ans.
Les flux nets liés aux opérations d’investissement comprennent les acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles, les acquisitions nettes d’immobilisations financières et les acquisitions et cessions de filiales. Le montant net des flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement correspond à une utilisation de trésorerie de 348 millions d’euros en 2023 contre une utilisation de 749 millions d’euros en 2022. Les investissements nets en immobilisations corporelles et incorporelles se sont établis à 178 millions d’euros, contre 194 millions en 2022. Le montant (net de cessions) consacré aux acquisitions de filiales s’est élevé à 183 millions d’euros, incluant notamment les acquisitions de Practia et Corra ainsi que 71 millions d’euros relatifs aux paiements d’earn-out, contre 566 millions d’euros en 2022 (montant incluant notamment les acquisitions de Tremend, Profitero, Wiredcraft, Yieldify et Retargetly, ainsi que l’impact négatif de 49 millions d’euros de la cession des entités en Russie).
Les opérations de financement se sont traduites par une utilisation de 1 755 millions d’euros en 2023 contre une utilisation de 1 000 millions d’euros l’année précédente. Le flux sortant de cash est principalement lié aux dividendes payés aux actionnaires du Groupe qui s’élèvent à 726 millions d’euros contre 603 millions en 2022. Les remboursements d’emprunts se sont élevés à 502 millions d’euros (principalement Eurobond 2023 en novembre) contre 10 millions en 2022. Les rachats (nets) d’actions propres ont généré une utilisation de cash de 189 millions d’euros (contre un encaissement de 41 millions d’euros en 2022), liée principalement au programme de rachat de 3 000 000 actions propres qui s’est déroulé sur février et mars pour un montant total de 222 millions d’euros. Les remboursements de dettes locatives et les intérêts y afférents s’élèvent à 423 millions d’euros en 2023, montant comparable aux 404 millions en 2022. Les intérêts nets encaissés se sont élevés à 93 millions en 2023, alors qu’en 2022 il y avait un décaissement net de 17 millions d’euros.
Au total, la position de trésorerie du Groupe, nette des soldes créditeurs de banques, a diminué de 366 millions d’euros en 2023 alors qu’elle s’était améliorée de 968 millions d’euros l’année précédente.
En incluant les lignes de crédit mobilisables à court terme, la liquidité disponible pour le Groupe s’établit à 6 250 millions d’euros au 31 décembre 2023, contre 6 616 millions d’euros au 31 décembre 2022.
Free cash flow
(en millions d’euros) |
2023 |
2022 |
---|---|---|
EBITDA |
2 845 |
2 801 |
Remboursement des obligations locatives et intérêts associés |
(423) |
(404) |
Intérêts financiers payés, nets |
93 |
(17) |
Impôt payé |
(669) |
(430) |
Autres |
(121) |
51 |
Flux de trésorerie générés par l’activité avant variation du BFR |
1 725 |
2 001 |
Investissements en immobilisations (nets) |
(178) |
(194) |
Free cash flow avant variation du BFR |
1 547 |
1 807 |
Accord de règlement Rosetta |
148 |
- |
Free cash flow ajusté (hors accord Rosetta) |
1 695 |
1 807 |
Paiement additionnel en janvier 2023 de l’impôt relatif à 2022 lié à l’application |
107 |
(107) |
Free cash-flow avant variation du BFR retraité |
1 802 |
1 700 |
Le free cash flow du Groupe publié, avant variation du besoin en fonds de roulement (BFR), s’établit à 1 547 millions en 2023. Cela inclut deux éléments de sortie de cash non récurrents :
- ■au niveau des impôts payés : en janvier 2023, le Groupe a procédé au versement d’un montant additionnel de 107 millions d’euros au titre de l’exercice fiscal 2022 (110 millions d’euros avec le taux de change USD/EUR de 2022), reflétant la mise en place du « Tax Cuts and Jobs Act » (TCJA) aux États-Unis, qui a été confirmé fin décembre 2022. Ce changement de législation fiscale requiert la capitalisation et l’amortissement des dépenses de R&D aux États-Unis sur cinq ans et n’a pas d’impact sur le taux effectif d’impôt. En incluant ce paiement additionnel, le free cash flow du Groupe s’établissait à 1 700 millions d’euros en 2022. Ce paiement explique une partie de l’augmentation de l’impôt payé pour 239 millions d’euros qui passe de 430 millions en 2022 à 669 millions en 2023 ;
- ■accord de règlement Rosetta (cf. Autres charges et produits non récurrents). Le Groupe a décaissé 213 millions de dollars correspondant aux montants payés 2023 sur un compte séquestre alloué aux États, aux territoires des États-Unis et au district de Columbia (343 millions de dollars), compensés par des remboursements d’assurance à hauteur de 130 millions de dollars. Après impôts, cette charge non récurrente correspond à un décaissement de 160 millions de dollars, soit 148 millions d’euros. Après retraitement de l’impact cash de cet accord, le free cash flow du Groupe s’établirait à 1 695 millions d’euros en 2023, en ligne avec la guidance du Groupe proche de 1,7 milliard d’euros.
Les remboursements de dettes locatives et les intérêts y afférents s’élèvent à 423 millions d’euros en 2023, à un niveau comparable à celui de 2022 à 404 millions.
Les intérêts financiers nets constituent un encaissement de 93 millions d’euros, contre un décaissement net de 17 millions d’euros en 2022, reflétant une rémunération plus élevée des positions de trésorerie.
5.5Publicis Groupe SA (société mère du Groupe)
Le total des produits d’exploitation s’est élevé à 87 millions d’euros en 2023, contre 91 millions en 2022. Il comprend le chiffre d’affaires, composé exclusivement de loyers immobiliers et d’honoraires pour services d’assistance aux filiales du Groupe, pour un montant de 29 millions d’euros (contre 24 millions d’euros en 2022) et des refacturations et autres produits pour 58 millions d’euros (contre 67 millions en 2022), la majeure partie de ces derniers éléments n’ayant pas d’impact au niveau du résultat de la Société, car ayant une contrepartie au niveau des charges d’exploitation.
Les charges d’exploitation de l’exercice se sont élevées à 80 millions d’euros en 2023 contre 87 millions d’euros l’année précédente.
En conséquence, le résultat d’exploitation s’établit à 7 millions d’euros en 2023, contre 4 millions en 2022.
Les produits financiers s’établissent à 916 millions d’euros au 31 décembre 2023 contre 95 millions d’euros l’année précédente. Cette forte augmentation est liée aux dividendes perçus remontés par les filiales en 2023.
Les charges financières s’élèvent à 135 millions d’euros en 2023, contre 69 millions d’euros l’année précédente. Cette évolution est liée à l’augmentation de la charge d’intérêt relative au cash-pool du Groupe.
Le résultat courant avant impôts est ainsi un bénéfice de 788 millions d’euros pour l’année 2023, contre un bénéfice de 29 millions d’euros pour l’exercice précédent.
Le résultat exceptionnel n’est pas significatif en 2023 et se compare à une perte de 4 millions d’euros en 2022.
Après prise en compte d’un gain d’impôt net de 12 millions d’euros (contre 6 millions d’euros en 2022), provenant de l’intégration fiscale française, le résultat net de Publicis Groupe, société mère du Groupe, ressort en bénéfice de 800 millions d’euros au 31 décembre 2023 contre un bénéfice de 31 millions au 31 décembre 2022.
/
Informations relatives aux délais de paiement des clients mentionnés à l’article D. 441-6
du Code de commerce
|
Factures émises non réglées à la date |
|||||
---|---|---|---|---|---|---|
0 jour |
1 à 30 |
31 à 60 |
61 à 90 |
91 jours et plus |
Total (1 jour et plus) |
|
(A) Tranches de retard de paiement |
||||||
Nombre de factures concernées |
- |
|
30 |
|||
Montant total des factures concernées TTC (en euros) |
- |
23 136 |
23 899 |
19 237 |
320 815 |
387 087 |
Pourcentage du chiffre d’affaires TTC de l’exercice |
- |
0,03 % |
0,03 % |
0,02 % |
0,37 % |
0,44 % |
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées |
||||||
Nombres des factures exclues |
- |
|||||
Montant des factures exclues (en euros) |
- |
|||||
(C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal – article L. 441-6 ou article L. 443-1 |
||||||
Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement : |
Délais contractuels portés sur nos factures. |
5.6Politique de distribution de dividendes
Dividendes versés au titre de l’exercice |
Nombre de titres effectivement rémunérés (1) |
Dividende |
Distribution |
Cours au 31 décembre |
Rendement |
---|---|---|---|---|---|
2019 |
240 437 061 |
1,15 (2) |
276,5 |
40,36 |
2,85 % |
2020 |
247 769 038 |
2,00 |
495,5 |
40,76 |
4,91 % |
2021 |
251 129 966 |
2,40 |
602,7 |
59,20 |
4,05 % |
2022 |
250 501 916 |
2,90 |
737,5 |
59,42 |
4,88 % |
2023 |
254 311 860 |
3,40 (3) |
864,7 |
84,00 |
4,05 % |
|
À l’occasion du plan Sprint to the Future, le Groupe s’est engagé sur un taux de distribution de l’ordre de 45 %. Cela s’est traduit par un dividende de 2,12 euros par action au titre de l’année 2018, en hausse de 6 % et représentant 44,9 % du BNPA courant dilué. En 2019, il était initialement prévu de proposer un dividende de 2,30 euros par action, représentant un taux de distribution de 45,8 % du bénéfice net par action courant dilué. Toutefois, en regard de la crise mondiale provoquée par la pandémie de Covid-19, il a été décidé de ramener le dividende au titre de l’année 2019 à 1,15 euro par action. Puis au titre de 2020, le Groupe a versé un dividende de 2,00 euros par action, soit un taux de distribution de 46,8 %, soit un niveau au-dessus de celui constaté avant la pandémie.
À l’occasion de ses résultats annuels 2021, le Groupe a proposé d’augmenter son taux de distribution de dividende, qui sera désormais compris entre 45 % et 50 %. Ainsi, le Groupe a versé un dividende de 2,40 euros par action au titre de l’année 2021 puis de 2,90 euros par action au titre de 2022, correspondant à des taux de distribution de respectivement 47,8 % et 45,7 % du bénéfice net courant dilué par action.
5.7Tendances
Les tendances développées ci-dessous ne constituent pas des prévisions ou des estimations du bénéfice au sens du règlement européen n° 809/2004 du 29 avril 2004 modifié, pris en application de la directive 2003/71/00 du Parlement européen et du Conseil du 4 novembre 2003.
Le Groupe a annoncé ses perspectives pour l'année 2024 lors de la présentation de ses résultats annuels le 8 février 2024. Ces perspectives ont été confirmées à l'occasion de la publication du revenu net du premier trimestre 2024 le 11 avril 2024.
Malgré un contexte macroéconomique qui reste incertain, le Groupe vise une croissance organique comprise entre +4 % et +5 %.
L'objectif de +4% est très solide, et tient compte de retards persistants dans les projets de transformation numérique des clients, de la baisse des dépenses publicitaires et d’une position prudente quant aux ajustements de budgets de fin d’année des annonceurs. La croissance organique peut atteindre la fourchette haute de +5 % en supposant une reprise plus rapide des projets de transformation numérique chez les clients, ainsi que moins de réductions de dépenses de publicité traditionnelle. Au deuxième trimestre 2024, le Groupe anticipe une croissance organique solide dans la fourchette annuelle.
Le Groupe ambitionne de continuer à délivrer en 2024 les ratios financiers les plus élevés de l'industrie, à savoir :
- ■un taux de marge opérationnelle à 18 %, incluant une charge opérationnelle de 100 millions d’euros dédiée au plan d’investissement dans l’intelligence artificielle ;
- ■et un free cash flow (avant variation du BFR) compris entre 1,8 et 1,9 milliard d’euros .
Sur la base de sa prévision de free cash flow et de sa solide structure financière, le Groupe a fixé l’allocation suivante pour 2024 :
- ■un dividende pour un total de près de 900 millions d’euros versé intégralement en numéraire, soit 3,40 euros par action. Ce dividende sera soumis au vote des actionnaires à la prochaine Assemblée Générale du 29 mai 2024. Il correspond à un taux de distribution de 48,9 %, et une augmentation de 17 % par rapport à l’année dernière ;
- ■un programme de rachat d’actions estimé à environ 200 millions d’euros afin de stabiliser le nombre d’actions en circulation. Ce programme, portant sur près de 2 millions d’actions, a pour objectif de couvrir les obligations liées aux plans d’actions gratuites au bénéfice des salariés ;
- ■une enveloppe comprise entre 700 et 800 millions d’euros, dédiée à des acquisitions ciblées pour renforcer davantage les capacités du Groupe dans les domaines de la data, de la technologie, du commerce et de l’IA.
6.Comptes consolidés – exercice 2023
6.1Compte de résultat consolidé
(en millions d’euros) |
Notes |
2023 |
2022 |
---|---|---|---|
Revenu net (1) |
4 |
13 099 |
12 572 |
Revenu des coûts refacturables |
|
1 703 |
1 624 |
Revenu |
4 |
14 802 |
14 196 |
Charges de personnel |
5 |
(8 514) |
(8 211) |
Autres charges opérationnelles |
6 |
(3 443) |
(3 184) |
Marge opérationnelle avant amortissements |
|
2 845 |
2 801 |
Dotation aux amortissements (hors incorporels liés aux acquisitions) |
7 |
(482) |
(535) |
Marge opérationnelle |
|
2 363 |
2 266 |
Dotation aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions |
7 |
(268) |
(287) |
Perte de valeur |
7 |
(153) |
(109) |
Autres produits et charges non courants |
8 |
(202) |
(103) |
Résultat opérationnel |
|
1 740 |
1 767 |
Charges financières |
9 |
(120) |
(118) |
Produits financiers |
9 |
198 |
101 |
Coût de l’endettement financier net |
9 |
78 |
(17) |
Réévaluation des compléments de prix sur acquisitions |
9 |
12 |
(2) |
Autres charges et produits financiers |
9 |
(99) |
(100) |
Résultat avant impôt des entreprises consolidées |
|
1 731 |
1 648 |
Impôt sur le résultat |
10 |
(415) |
(431) |
Résultat net des entreprises consolidées |
|
1 316 |
1 217 |
Quote-part dans les résultats des mises en équivalence |
15 |
6 |
5 |
Résultat net |
|
1 322 |
1 222 |
Dont : |
|
|
|
|
|
10 |
- |
|
|
1 312 |
1 222 |
|
|||
Données par action (en euros) – Résultat net attribuable |
11 |
|
|
Nombre d’actions |
|
250 706 485 |
250 972 110 |
Bénéfice net par action |
|
5,23 |
4,87 |
Nombre d’actions dilué |
|
253 999 363 |
253 605 167 |
Bénéfice net par action – dilué |
|
5,17 |
4,82 |
|
6.2État de résultat global consolidé
(en millions d’euros) |
2023 |
2022 |
---|---|---|
Résultat net de la période (a) |
1 322 |
1 222 |
Éléments du résultat global qui ne seront pas reclassés en résultat |
|
|
|
12 |
42 |
|
(3) |
(10) |
Éléments du résultat global susceptibles d’être reclassés en résultat |
|
|
|
34 |
(21) |
|
(390) |
311 |
Total des autres éléments du résultat global (b) |
(347) |
322 |
Résultat global de la période (a) + (b) |
975 |
1 544 |
Dont : |
|
|
|
4 |
- |
|
971 |
1 544 |
6.3Bilan consolidé
(en millions d’euros) |
Notes |
31 décembre 2023 |
31 décembre 2022 |
---|---|---|---|
Actif |
|
|
|
Goodwill |
12 |
12 422 |
12 546 |
Immobilisations incorporelles nettes |
13 |
958 |
1 247 |
Droits d’utilisation relatifs aux contrats de location |
25 |
1 614 |
1 753 |
Immobilisations corporelles nettes |
14 |
596 |
610 |
Impôts différés actifs |
10 |
212 |
186 |
Titres mis en équivalence |
15 |
46 |
55 |
Autres actifs financiers |
16 |
316 |
394 |
Actifs non courants |
|
16 164 |
16 791 |
Stocks et en-cours de production |
17 |
341 |
327 |
Clients et comptes rattachés |
18 |
13 400 |
12 089 |
Actifs sur contrats |
|
1 297 |
1 149 |
Autres créances et actifs courants |
19 |
1 264 |
926 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie |
20 |
4 250 |
4 616 |
Actifs courants |
|
20 552 |
19 107 |
Total de l’actif |
|
36 716 |
35 898 |
|
|||
Passif |
|
|
|
Capital |
|
102 |
102 |
Réserves consolidées, part du Groupe |
|
9 686 |
9 533 |
Capitaux propres attribuables aux propriétaires de la société mère |
21 |
9 788 |
9 635 |
Participations ne donnant pas le contrôle |
|
(40) |
(35) |
Total capitaux propres |
|
9 748 |
9 600 |
Dettes financières à plus d’un an |
24 |
2 462 |
2 989 |
Obligations locatives à plus d’un an |
25 |
1 992 |
2 197 |
Impôts différés passifs |
10 |
98 |
219 |
Engagements de retraites et autres avantages à plus d’un an |
23 |
265 |
244 |
Provisions à long terme |
22 |
319 |
260 |
Passifs non courants |
|
5 136 |
5 909 |
Fournisseurs et comptes rattachés |
|
17 077 |
15 660 |
Passifs sur contrats |
27 |
513 |
549 |
Dettes financières à moins d’un an |
24 |
726 |
627 |
Obligations locatives à moins d’un an |
25 |
360 |
360 |
Dettes d’impôts sur les sociétés |
|
378 |
486 |
Engagements de retraites et autres avantages à moins d’un an |
23 |
21 |
20 |
Provisions à court terme |
22 |
255 |
271 |
Autres dettes et passifs courants |
26 |
2 502 |
2 416 |
Passifs courants |
|
21 832 |
20 389 |
Total du passif |
|
36 716 |
35 898 |
6.4
Tableau des flux de trésorerie consolidés
(en millions d’euros) |
Notes |
2023 |
2022 |
---|---|---|---|
Flux de trésorerie liés à l’activité |
|
|
|
Résultat net |
|
1 322 |
1 222 |
Neutralisation des produits et charges calculés : |
|
|
|
Impôt sur le résultat |
10 |
415 |
431 |
Coût de l’endettement financier net |
9 |
(78) |
17 |
Moins-values (plus-values) de cession d’actifs (avant impôt) |
8 |
(1) |
103 |
Dotation aux amortissements et pertes de valeur |
7 |
903 |
931 |
Rémunérations fondées sur des actions |
32 |
85 |
64 |
Autres produits et charges calculés |
|
79 |
86 |
Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence |
15 |
(6) |
(5) |
Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence |
15 |
7 |
3 |
Impôt payé |
|
(669) |
(430) |
Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité (1) |
|
(9) |
(5) |
Flux net de trésorerie liés à l’activité (I) |
|
2 048 |
2 417 |
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement |
|
|
|
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles |
|
(180) |
(198) |
Cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles |
|
2 |
4 |
Acquisitions nettes d’immobilisations financières |
|
13 |
11 |
Acquisitions de filiales |
3 |
(194) |
(523) |
Cessions de filiales |
3 |
11 |
(43) |
Flux net de trésorerie liés aux opérations d’investissement (II) |
|
(348) |
(749) |
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement |
|
|
|
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère |
21 |
(726) |
(603) |
Dividendes versés aux participations ne donnant pas le contrôle |
|
(9) |
(4) |
Encaissements provenant de nouveaux emprunts |
24 |
5 |
- |
Remboursement des emprunts |
24 |
(502) |
(10) |
Remboursement des obligations locatives |
25 |
(344) |
(317) |
Intérêts payés sur obligations locatives |
25 |
(79) |
(87) |
Intérêts financiers payés |
|
(99) |
(101) |
Intérêts financiers encaissés |
|
192 |
84 |
Rachats de participations ne donnant pas le contrôle |
|
(4) |
(3) |
(Achats)/ventes nets d’actions propres et exercice de BSA |
|
(189) |
41 |
Flux net de trésorerie liés aux opérations de financement (III) |
|
(1 755) |
(1 000) |
Incidence des variations de taux de change (IV) |
|
(311) |
300 |
Variation de la trésorerie consolidée (I + II + III + IV) |
|
(366) |
968 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie au 1er janvier |
20 |
4 616 |
3 659 |
Soldes créditeurs de banques au 1er janvier |
24 |
(1) |
(12) |
Trésorerie à l’ouverture (V) |
|
4 615 |
3 647 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture |
20 |
4 250 |
4 616 |
Soldes créditeurs de banques à la clôture |
24 |
(1) |
(1) |
Trésorerie à la clôture (VI) |
|
4 249 |
4 615 |
Variation de la trésorerie consolidée (VI – V) |
|
(366) |
968 |
|
|
|
|
6.5
Tableau de variation des capitaux propres consolidés
Nombre d’actions |
(en millions d’euros) |
Capital |
Réserves |
Réserves |
Réserve |
Réserve |
Capitaux propres |
Partici- |
Total capitaux |
|
|
|
|
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
251 992 065 |
31 décembre 2022 |
102 |
4 037 |
5 324 |
85 |
87 |
9 635 |
(35) |
9 600 |
|
|
|
|
|
|
Résultat net |
|
|
1 312 |
|
|
1 312 |
10 |
1 322 |
|
|
|
|
|
|
Autres éléments |
|
|
114 |
(384) |
(71) |
(341) |
(6) |
(347) |
|
|
|
|
|
|
Total des produits et charges de la période |
- |
- |
1 426 |
(384) |
(71) |
971 |
4 |
975 |
|
|
|
|
|
- |
Dividendes |
|
(701) |
(25) |
|
|
(726) |
(9) |
(735) |
|
|
|
|
|
1 545 833 |
Rémunérations fondées sur des actions nettes d’impôts |
|
|
102 |
|
|
102 |
|
102 |
|
|
|
|
|
|
Effet des acquisitions |
|
|
(5) |
|
|
(5) |
|
(5) |
|
|
|
|
|
- |
Exercices de bons |
|
|
|
|
|
|
|
- |
|
|
|
|
|
(2 963 405) |
(Achats)/Ventes d’actions propres |
|
|
(189) |
|
|
(189) |
|
(189) |
|
|
|
|
|
250 574 493 |
31 décembre 2023 |
102 |
3 336 |
6 633 |
(299) |
16 |
9 788 |
(40) |
9 748 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||
249 600 509 |
31 décembre 2021 |
101 |
4 581 |
4 056 |
(226) |
76 |
8 588 |
(33) |
8 555 |
|
|
|
|
|
|
Résultat net |
|
|
1 222 |
|
|
1 222 |
- |
1 222 |
|
|
|
|
|
|
Autres éléments |
|
|
|
311 |
11 |
322 |
- |
322 |
|
|
|
|
|
|
Total des produits et charges de la période |
- |
- |
1 222 |
311 |
11 |
1 544 |
- |
1 544 |
|
|
|
|
|
- |
Dividendes |
|
(559) |
(44) |
|
|
(603) |
(4) |
(607) |
|
|
|
|
|
246 225 |
Rémunérations fondées |
|
|
66 |
|
|
66 |
|
66 |
|
|
|
|
|
|
Effet des acquisitions |
|
|
(1) |
|
|
(1) |
2 |
1 |
|
|
|
|
|
603 226 |
Exercices de bons de souscription d’actions |
1 |
15 |
|
|
|
16 |
|
16 |
|
|
|
|
|
1 542 105 |
(Achats)/ventes d’actions propres |
|
|
25 |
|
|
25 |
|
25 |
|
|
|
|
|
251 992 065 |
31 décembre 2022 |
102 |
4 037 |
5 324 |
85 |
87 |
9 635 |
(35) |
9 600 |
|
|
|
|
|
6.7Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
I.Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Publicis Groupe S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
7.Comptes sociaux – exercice 2023
7.1Compte de résultat
(en milliers d’euros) |
Note |
2023 |
2022 |
---|---|---|---|
Production vendue (biens et services) |
3 |
29 244 |
24 347 |
Reprises sur provisions et transferts de charges |
4 |
57 411 |
65 906 |
Autres produits d’exploitation |
|
843 |
567 |
Total des produits d’exploitation |
|
87 498 |
90 820 |
Achats et charges externes |
|
(10 246) |
(10 368) |
Impôts et taxes |
|
(1 834) |
(1 866) |
Charges de personnel |
5 |
(63 710) |
(69 975) |
Dotations aux amortissements et aux provisions |
|
(1 772) |
(1 989) |
Autres charges |
|
(2 872) |
(2 788) |
Total des charges d’exploitation |
|
(80 434) |
(86 986) |
Résultat d’exploitation |
|
7 064 |
3 834 |
Produits financiers de participations |
|
913 897 |
91 759 |
Intérêts et autres produits financiers |
|
2 145 |
2 946 |
Reprises de provisions et dépréciations financières |
|
2 |
83 |
Total des produits financiers |
|
916 044 |
94 788 |
Intérêts et autres charges financières |
|
(107 817) |
(66 459) |
Dotations aux amortissements et aux provisions |
|
(27 500) |
(2 690) |
Total des charges financières |
|
(135 317) |
(69 149) |
Résultat financier |
6 |
780 727 |
25 639 |
Résultat courant avant impôt |
|
787 791 |
29 473 |
Produits exceptionnels sur opérations de gestion |
|
120 830 |
- |
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion |
|
(120 833) |
- |
Dotations aux amortissements et provisions exceptionnelles |
|
- |
(4 200) |
Résultat exceptionnel |
7 |
(3) |
(4 200) |
Impôts sur le résultat |
8 |
12 033 |
5 911 |
Résultat net de l’exercice |
|
799 821 |
31 184 |
7.2Bilan
(en milliers d’euros) |
Note |
31 décembre |
31 décembre |
---|---|---|---|
ACTIF |
|
|
|
Immobilisations incorporelles |
9.1 |
1 954 |
1 993 |
Concessions et fonds de commerce |
|
2 991 |
2 991 |
Autres immobilisations incorporelles |
|
507 |
507 |
Amortissements |
|
(1 544) |
(1 505) |
Immobilisations corporelles |
9.2 |
7 405 |
8 482 |
Terrains |
|
2 291 |
2 291 |
Constructions |
|
3 044 |
3 044 |
Installations techniques, matériel et outillage industriels |
|
1 133 |
1 133 |
Autres |
|
39 227 |
38 596 |
Amortissements sur immobilisations corporelles |
|
(38 290) |
(36 582) |
Immobilisations financières |
|
5 601 596 |
5 599 695 |
Titres de participation |
9.3 |
5 723 479 |
5 656 681 |
Dépréciation des titres de participation |
9.3 |
(123 115) |
(98 115) |
Créances rattachées à des participations |
9.4 |
1 057 |
40 953 |
Prêts et autres immobilisations financières |
|
277 |
277 |
Dépréciations des immobilisations financières |
|
(102) |
(101) |
Actif immobilisé |
|
5 610 955 |
5 610 170 |
Clients et comptes rattachés |
|
1 072 |
5 883 |
Autres créances |
|
15 436 |
11 833 |
Valeurs mobilières de placement |
10 |
280 159 |
150 148 |
Disponibilités |
|
120 958 |
136 |
Actif circulant |
|
417 625 |
168 000 |
Charges constatées d’avance |
|
410 |
405 |
Charges à répartir sur plusieurs exercices |
11 |
603 |
1 827 |
Primes de remboursement des obligations |
12 |
429 |
1 704 |
Écarts de conversion actif |
|
- |
- |
Total de l’actif |
|
6 030 022 |
5 782 106 |
(en milliers d’euros) |
Note |
31 décembre |
31 décembre |
---|---|---|---|
PASSIF |
|
|
|
Capital social |
|
101 725 |
101 725 |
Primes d’émission, de fusion et d’apport |
|
2 243 160 |
2 944 014 |
Réserve légale |
|
10 172 |
10 138 |
Report à nouveau |
|
11 048 |
5 499 |
Capitaux propres avant résultat |
|
2 366 105 |
3 061 376 |
Résultat de l’exercice |
|
799 821 |
31 184 |
Capitaux propres |
14 |
3 165 926 |
3 092 560 |
Provisions pour risques et charges |
15 |
5 989 |
13 882 |
Emprunts obligataires |
16 |
600 427 |
1 100 832 |
Banques et dettes auprès des établissements de crédit |
17 |
- |
- |
Emprunts et dettes financières divers |
18 |
2 120 366 |
1 560 902 |
Dettes fournisseurs et comptes rattachés |
|
3 875 |
2 408 |
Dettes fiscales et sociales |
|
11 853 |
11 195 |
Autres dettes |
|
121 586 |
327 |
Dettes |
|
2 858 107 |
2 675 664 |
Produits constatés d’avance |
|
- |
- |
Écart de conversion passif |
|
- |
- |
Total du passif |
|
6 030 022 |
5 782 106 |
7.3Tableau des flux de trésorerie
(en milliers d’euros) |
2023 |
2022 |
---|---|---|
Flux de trésorerie liés à l’activité |
|
|
Résultat net de l’exercice |
799 821 |
31 184 |
Plus ou moins-values de cession d’actif |
62 290 |
69 528 |
(Reprises)/dotations, nettes de dotations/reprises |
18 872 |
(54) |
Transfert au compte de charges à répartir, net d’amortissements |
1 275 |
1 262 |
Amortissement prime d’émission Eurobond |
1 224 |
1 422 |
Capacité d’autofinancement |
883 482 |
103 342 |
Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité |
124 587 |
(579) |
Flux nets de trésorerie liés à l’activité (I) |
1 008 069 |
102 763 |
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement |
|
|
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles |
(650) |
(578) |
Acquisitions de filiales |
(66 798) |
(20 000) |
Cessions de filiales |
- |
1 049 |
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement (II) |
(67 448) |
(19 529) |
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement |
|
|
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère |
(726 456) |
(602 712) |
Augmentation de capital |
- |
15 998 |
Remboursement d’emprunts obligataires |
(500 405) |
- |
Augmentation (diminution) des autres emprunts |
- |
- |
Diminution des prêts/(autres emprunts) |
599 360 |
476 838 |
Rachats d’actions propres (nets de cessions) |
(189 184) |
25 179 |
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (III) |
(816 685) |
(84 697) |
Variation de la trésorerie (I +II +III) |
123 936 |
(1 463) |
Trésorerie à l’ouverture (1) |
12 490 |
13 953 |
Trésorerie à la clôture (1) |
136 426 |
12 490 |
Variation de la trésorerie |
123 936 |
(1 463) |
|
7.4Notes annexes aux comptes SOCIAUX de Publicis Groupe SA
Elle exerce une activité principale de holding via la gestion de ses participations, qui lui permet d’avoir le contrôle direct ou indirect des sociétés du Groupe, et a également pour objet de rendre des prestations de services à l’ensemble des sociétés du Groupe.
À titre accessoire, la Société perçoit des loyers provenant de la location de l’immeuble qu’elle possède à Paris, au 133 avenue des Champs-Élysées.
Elle a opté en faveur du régime d’intégration fiscale, qui comprend la société mère en tant que tête de l’intégration fiscale et ses principales filiales françaises.
Elle met également en œuvre une grande partie de la politique de financement externe du Groupe auprès des marchés bancaires et de capitaux afin de maintenir un certain niveau de liquidité pour faire face à ses engagements et à ses besoins d’investissement.
Note 1Faits marquants de l’exercice
Le 3 novembre 2023, Publicis Groupe SA a procédé, conformément à son échéance, au remboursement de l’emprunt obligataire, émis en novembre 2016, de 500 millions d’euros, assorti d’un coupon annuel à taux fixe de 0,5 %.
Dans le cadre d’un programme de rachat d’actions propres, au titre de la 17e résolution de l’Assemblée Générale des actionnaires du 25 mai 2022, la Société a procédé au rachat de 3 000 000 de ses actions pour un montant de 221 851 milliers d’euros. Ce programme avait pour objectif de satisfaire aux obligations liées aux plans actuels d’actions gratuites au bénéfice des salariés, sans émettre de nouvelles actions.
Le 28 novembre 2023, Publicis Groupe SA a procédé à la recapitalisation de sa filiale MMS France Holdings pour un montant de 41 798 milliers d’euros par incorporation d’une créance certaine, liquide et exigible que la Société détenait au titre d’un contrat de prêt intragroupe. Cette augmentation de capital a été suivie d’une réduction du capital social pour le même montant par imputation de pertes antérieures.
Le 18 décembre 2023, la société Publicis Groupe SA a procédé à une augmentation du capital en numéraire de sa filiale Publicis Finance Services pour un montant de 25 000 milliers d’euros par création d’actions nouvelles. Cette augmentation de capital a été suivie d’une réduction du capital social pour le même montant par imputation de pertes antérieures.
7.5Résultats de la société Publicis Groupe SA au cours des cinq derniers exercices
|
|
|
|
|
|
---|---|---|---|---|---|
Nature des indications |
2023 |
2022 |
2021 |
2020 |
2019 |
I. CAPITAL EN FIN D’EXERCICE |
|
|
|
|
|
Capital social (en milliers d’euros) |
101 725 |
101 725 |
101 385 |
99 108 |
96 175 |
Nombre d’actions émises |
254 311 860 |
254 311 860 |
253 462 409 |
247 769 038 |
240 437 061 |
Nombre maximal d’actions futures à créer : |
|
|
|
|
|
|
855 010 |
1 732 016 |
1 248 860 |
625 875 |
1 106 125 |
|
- |
- |
591 363 |
947 297 |
957 813 |
II. OPÉRATIONS ET RÉSULTATS DE L’EXERCICE (en milliers d’euros) |
|
|
|
|
|
Chiffre d’affaires hors taxes |
29 244 |
24 347 |
28 775 |
24 650 |
27 016 |
Résultat avant impôts, amortissements et provisions |
809 160 |
27 901 |
46 244 |
62 651 |
174 996 |
Impôts sur les bénéfices (produit) |
(12 033) |
(5 911) |
(6 210) |
(5 133) |
(13 855) |
Résultat après impôts, amortissements et provisions |
799 821 |
31 184 |
47 387 |
63 770 |
187 926 |
Résultat distribué au titre de l’exercice (1) |
864 660 |
737 504 |
608 310 |
495 538 |
274 165 |
III. RÉSULTATS PAR ACTION (en euros) |
|
|
|
|
|
Résultat après impôts, mais avant amortissements |
3,23 |
0,13 |
0,21 |
0,27 |
0,79 |
Résultat après impôts, amortissements et provisions |
3,15 |
0,12 |
0,19 |
0,26 |
0,78 |
Dividende attribué à chaque action (2) |
3,40 |
2,90 |
2,40 |
2,00 |
1,15 |
IV. PERSONNEL |
|
|
|
|
|
Effectif moyen des salariés |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
Montant de la masse salariale (en milliers d’euros) |
3 726 |
3 124 |
3 052 |
2 299 |
2 450 |
Montant des avantages sociaux (sécurité sociale, |
1 097 |
801 |
754 |
593 |
635 |
|
7.6Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Publicis Groupe S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
8.Informations sur la société et le capital
8.1Renseignements sur la Société
8.1.1Dénomination sociale et nom commercial
8.2Actionnariat
8.2.1Actionnaires significatifs et droits de vote
Au 31 décembre 2023, aucun actionnaire, à la connaissance de la Société, ne détenait, directement ou indirectement, individuellement ou de concert, une participation supérieure à 5 % de son capital (une telle personne étant désignée comme un « actionnaire significatif »), à l’exception des personnes décrites ci-dessous. Les statuts prévoient que chaque actionnaire bénéficie d’un nombre de droits de vote proportionnel au nombre d’actions qu’il détient, à l’exception des actions détenues par le même actionnaire en la forme nominative depuis au moins deux ans qui comportent un droit de vote double. Aucune action de préférence et aucun titre sans droit de vote n’a été émis par la Société.
/Répartition du capital et des droits de vote de la Société
Au 31 décembre 2023 |
Actions |
% du |
Droits |
% des droits |
---|---|---|---|---|
A/ Actionnaires détenant plus de 5 % du capital |
|
|
|
|
Élisabeth Badinter et sociétés holdings familiales (3) |
16 700 967 |
6,57 % |
33 401 934 |
12,12 % |
The Capital Group Companies (4) |
38 190 668 |
15,02 % |
38 190 668 |
13,85 % |
B/ Actions auto-détenues |
3 737 367 |
1,47 % |
- |
- |
C/ Public (nominatif et porteur) |
195 682 858 |
76,95 % |
204 084 376 |
74,03 % |
Total |
254 311 860 |
100,00 % |
275 676 978 |
100,00 % |
|
/
Rappel de la répartition du capital et des droits de vote de la Société
des deux années précédentes
Au 31 décembre 2022 |
Actions |
% du |
Droits |
% des droits |
---|---|---|---|---|
A/ Actionnaires détenant plus de 5 % du capital |
|
|
|
|
Élisabeth Badinter et sociétés holdings familiales (3) |
16 700 967 |
6,57 % |
22 535 787 |
8,45 % |
The Capital Group Companies (4) |
13 477 443 |
5,30 % |
13 477 443 |
5,05 % |
BlackRock, Inc. (4) |
13 390 918 |
5,27 % |
13 390 918 |
5,02 % |
B/ Actions auto-détenues |
2 319 795 |
0,91 % |
- |
- |
C/ Public (nominatif et porteur) |
208 422 737 |
81,95 % |
217 236 780 |
81,48 % |
Total |
254 311 860 |
100,00 % |
266 640 928 |
100,00 % |
|
Au 31 décembre 2021 |
Actions |
% du |
Droits |
% des droits |
---|---|---|---|---|
A/ Actionnaires détenant plus de 5 % du capital |
|
|
|
|
Élisabeth Badinter et sociétés holdings familiales (3) |
16 700 967 |
6,59 % |
22 535 787 |
8,57 % |
BlackRock, Inc. (4) |
12 769 433 |
5,04 % |
12 769 433 |
4,86 % |
B/ Actions auto détenues |
3 861 900 |
1,52 % |
- |
- |
C/ Public (nominatif et porteur) |
220 130 109 |
86,85 % |
227 621 232 |
86,57 % |
Total |
253 462 409 |
100,00 % |
262 926 452 |
100,00 % |
|
/Informations sur les franchissements de seuils notifiés depuis le 1er janvier 2023
Au cours de la période du 1er janvier 2023 au 6 mars 2024, la Société a été informée, ainsi que l’Autorité des marchés financiers, conformément à l’article L. 233-7 du Code de commerce, des franchissements de seuils légaux ci-dessous :
Numéro de la déclaration AMF |
Date du |
Actionnaire |
Seuil |
Du capital social |
Des droits de vote |
|
|
||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Mouvement |
Actions |
% du |
Mouvement |
Droits de |
% des |
|
|
||||
223C0041 |
05/01/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 948 276 |
5,48 % |
en hausse |
13 948 276 |
5,19 % |
|
|
223C0096 |
13/01/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 134 479 |
5,16 % |
en baisse |
13 134 479 |
4,88 % |
|
|
223C0188 |
25/01/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
14 243 994 |
5,60 % |
en hausse |
14 243 994 |
5,30 % |
|
|
223C0419 |
09/03/2023 |
The Capital Group Companies |
10,00 % |
en hausse |
25 471 897 |
10,02 % |
- |
25 471 897 |
9,48 % |
|
|
223C0486 |
22/03/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 402 890 |
5,27 % |
en baisse |
13 402 890 |
4,99 % |
|
|
223C0492 |
23/03/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 795 671 |
5,42 % |
en hausse |
13 795 671 |
5,13 % |
|
|
223C0510 |
27/03/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 165 920 |
5,18 % |
en baisse |
13 165 920 |
4,90 % |
|
|
223C0517 |
28/03/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 838 394 |
5,44 % |
en hausse |
13 838 394 |
5,15 % |
|
|
223C0524 |
29/03/2023 |
The Capital Group Companies |
10,00 % |
- |
26 954 964 |
10,60 % |
en hausse |
26 954 964 |
10,03 % |
|
|
223C0532 |
31/03/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 306 111 |
5,23 % |
en baisse |
13 306 111 |
4,95 % |
|
|
223C0539 |
03/04/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
14 593 409 |
5,74 % |
en hausse |
14 593 409 |
5,43 % |
|
|
223C0581 |
14/04/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 382 342 |
5,26 % |
en baisse |
13 382 342 |
4,98 % |
|
|
223C0594 |
17/04/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 598 904 |
5,35 % |
en hausse |
13 598 904 |
5,06 % |
|
|
223C0698 |
09/05/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 163 146 |
5,18 % |
en baisse |
13 163 146 |
4,90 % |
|
|
223C0708 |
10/05/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 785 819 |
5,42 % |
en hausse |
13 785 819 |
5,13 % |
|
|
223C0710 |
11/05/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 407 039 |
5,27 % |
en baisse |
13 407 039 |
4,99 % |
|
|
223C0739 |
16/05/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 454 244 |
5,29 % |
en hausse |
13 454 244 |
5,01 % |
|
|
223C0749 |
17/05/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 075 170 |
5,14 % |
en baisse |
13 075 170 |
4,87 % |
|
|
223C0758 |
19/05/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
12 719 389 |
5,001 % |
- |
12 719 389 |
4,73 % |
|
|
223C0811 |
31/05/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 648 335 |
4,97 % |
- |
12 648 335 |
4,71 % |
|
|
223C0815 |
01/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
12 956 851 |
5,09 % |
- |
12 956 851 |
4,82 % |
|
|
223C0820 |
02/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 663 763 |
4,98 % |
- |
12 663 763 |
4,71 % |
|
|
223C0830 |
05/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 004 106 |
5,11 % |
- |
13 004 106 |
4,84 % |
|
|
223C0850 |
07/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 919 469 |
5,47 % |
en hausse |
13 919 469 |
5,18 % |
|
|
223C0862 |
09/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 315 458 |
5,24 % |
en baisse |
13 315 458 |
4,96 % |
|
|
223C0880 |
12/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 783 192 |
5,42 % |
en hausse |
13 783 192 |
5,13 % |
|
|
223C0911 |
14/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
12 975 797 |
5,10 % |
en baisse |
12 975 797 |
4,83 % |
|
|
223C0916 |
15/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 440 419 |
5,29 % |
en hausse |
13 440 419 |
5,002 % |
|
|
223C0923 |
16/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 667 392 |
4,98 % |
en baisse |
12 667 392 |
4,71 % |
|
|
223C0934 |
19/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 225 864 |
5,20 % |
- |
13 225 864 |
4,92 % |
|
|
223C0952 |
21/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 562 831 |
4,94 % |
- |
12 562 831 |
4,68 % |
|
|
223C0964 |
22/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 602 390 |
5,35 % |
en hausse |
13 602 390 |
5,06 % |
|
|
223C0978 |
26/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 277 970 |
5,22 % |
en baisse |
13 277 970 |
4,94 % |
|
|
223C0985 |
27/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 540 209 |
5,32 % |
en hausse |
13 540 209 |
5,04 % |
|
|
223C1011 |
29/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 260 600 |
5,21 % |
en baisse |
13 260 600 |
4,93 % |
|
|
223C1022 |
30/06/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 326 038 |
4,85 % |
- |
12 326 038 |
4,59 % |
|
|
223C1051 |
05/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 107 772 |
5,15 % |
- |
13 107 772 |
4,88 % |
|
|
223C1066 |
06/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 521 251 |
5,32 % |
en hausse |
13 521 251 |
5,03 % |
|
|
223C1069 |
07/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 352 103 |
5,25 % |
en baisse |
13 352 103 |
4,97 % |
|
|
223C1079 |
10/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 440 381 |
5,28 % |
en hausse |
13 440 381 |
5,002 % |
|
|
223C1086 |
11/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
12 928 082 |
5,08 % |
en baisse |
12 928 082 |
4,8 1% |
|
|
223C1102 |
12/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 223 559 |
4,81 % |
- |
12 223 559 |
4,55 % |
|
|
223C1102 |
13/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 175 522 |
5,18 % |
- |
13 175 522 |
4,90 % |
|
|
223C1109 |
14/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 645 901 |
4,97 % |
- |
12 645 901 |
4,71 % |
|
|
223C1120 |
17/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 079 114 |
5,14 % |
- |
13 079 114 |
4,87 % |
|
|
223C1146 |
18/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 496 006 |
4,91 % |
- |
12 496 006 |
4,65 % |
|
|
223C1163 |
21/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 348 986 |
5,25 % |
- |
13 348 986 |
4,97 % |
|
|
223C1171 |
24/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 634 905 |
4,97 % |
- |
12 634 905 |
4,70 % |
|
|
223C1178 |
25/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 452 308 |
5,29 % |
en hausse |
13 452 308 |
5,01 % |
|
|
223C1189 |
26/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
- |
13 273 031 |
5,22 % |
en baisse |
13 273 031 |
4,94 % |
|
|
223C1206 |
28/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 706 884 |
4,99 % |
- |
12 706 884 |
4,73 % |
|
|
223C1224 |
31/07/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 142 400 |
5,17 % |
- |
13 142 400 |
4,89 % |
|
|
223C1229 |
01/08/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 687 492 |
4,99 % |
- |
12 687 492 |
4,72 % |
|
|
223C1249 |
03/08/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 037 329 |
5,13 % |
- |
13 037 329 |
4,85 % |
|
|
223C1268 |
07/08/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 509 957 |
4,92 % |
- |
12 509 957 |
4,47 % |
|
|
223C1282 |
10/08/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
12 910 328 |
5,08 % |
- |
12 910 328 |
4,62 % |
|
|
223C1285 |
11/08/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 175 719 |
4,79 % |
- |
12 175 719 |
4,36 % |
|
|
223C1300 |
17/08/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 032 381 |
5,12 % |
- |
13 032 381 |
4,66 % |
|
|
223C1305 |
18/08/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 481 129 |
4,91 % |
- |
12 481 129 |
4,46 % |
|
|
223C1310 |
21/08/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 009 226 |
5,12 % |
- |
13 009 226 |
4,65 % |
|
|
223C1319 |
23/08/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 420 079 |
4,88 % |
- |
12 420 079 |
4,44 % |
|
|
223C1369 |
04/09/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
12 794 719 |
5,03 % |
- |
12 794 719 |
4,58 % |
|
|
223C1386 |
06/09/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 678 989 |
4,99 % |
- |
12 678 989 |
4,54 % |
|
|
223C1398 |
07/09/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 319 124 |
5,24 % |
- |
13 319 124 |
4,76 % |
|
|
223C1513 |
25/09/2023 |
The Capital Group Companies |
15,00 % |
en hausse |
38 190 668 |
15,02 % |
- |
38 190 668 |
13,66 % |
|
|
223C1689 |
23/10/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 687 706 |
4,99 % |
- |
12 687 706 |
4,54 % |
|
|
223C1696 |
24/10/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
12 925 179 |
5,08 % |
- |
12 925 179 |
4,62 % |
|
|
223C1705 |
25/10/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 691 950 |
4,99 % |
- |
12 691 950 |
4,54 % |
|
|
223C1715 |
26/10/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
12 805 997 |
5,04 % |
- |
12 805 997 |
4,58 % |
|
|
223C1834 |
10/11/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 552 946 |
4,94 % |
- |
12 552 946 |
4,49 % |
|
|
223C1846 |
13/11/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
12 788 013 |
5,03 % |
- |
12 788 013 |
4,58 % |
|
|
223C1857 |
14/11/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 677 116 |
4,98 % |
- |
12 677 116 |
4,54 % |
|
|
223C1863 |
15/11/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
13 351 524 |
5,25 % |
- |
13 351 524 |
4,78 % |
|
|
223C2040 |
11/12/2023 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 601 660 |
4,96 % |
- |
12 601 660 |
4,51 % |
|
|
224C0144 |
24/01/2024 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
12 807 693 |
5,04 % |
- |
12 807 693 |
4,58 % |
|
|
224C0320 |
26/02/2024 |
BlackRock |
5,00 % |
en baisse |
12 613 346 |
4,96 % |
- |
12 613 346 |
4,51 % |
|
|
224C0369 |
06/03/2024 |
BlackRock |
5,00 % |
en hausse |
12 771 144 |
5,02 % |
- |
12 771 144 |
4,57 % |
|
|
8.3Renseignements sur le capital
8.3.1Capital émis et catégories d’actions
Composition du capital social
Au 31 décembre 2023, le capital social de la Société s’élevait à 101 724 744 euros et était divisé en 254 311 860 actions d’une valeur nominale de 0,40 euro, entièrement libérées, dont 25 102 485 actions à droit de vote double.
/
Tableau des délégations de compétence et autorisations données au Directoire
en matière financière
Nature de la délégation ou autorisation |
Date |
Durée de |
Montant autorisé |
Usage qui en a été |
---|---|---|---|---|
Rachats d’actions |
||||
Autorisation d’intervenir sur les actions propres de la Société*
Annulation d’actions |
31 mai 2023 (18e résolution) |
18 mois/ 30 nov. 2024** |
Dans la limite de 10 % du capital Enveloppe globale 2 154 430 476,50 € Prix unitaire maximum |
voir détails à la section 8.3.3 |
Autorisation de réduire le capital
Émissions de titres de capital |
31 mai 2023 (19e résolution) |
26 mois/ 31 juillet 2025 |
Dans la limite |
Néant |
Délégation à l’effet d’augmenter le capital par l’émission avec maintien du droit préférentiel de souscription, d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital* |
25 mai 2022 (18e résolution) |
26 mois/ 25 juillet 2024** |
Montant nominal maximum : 30 000 000 € (1) Montant nominal maximal 1 200 000 000 € (2) |
Néant |
Délégation à l’effet d’augmenter le capital par l’émission, sans droit préférentiel de souscription, d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital par offres au public autres que celles visées à l’article L. 411-2 |
25 mai 2022 (19e résolution) |
26 mois/ 25 juillet 2024** |
Montant nominal maximum : 9 000 000 € (1) (3) Montant nominal maximal 1 200 000 000 € (2) |
Néant |
Délégation à l’effet d’augmenter le capital par l’émission, sans droit préférentiel de souscription, d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, par offres au public visées |
25 mai 2022 (20e résolution) |
26 mois/ 25 juillet 2024** |
Dans la limite de 20 % Montant nominal maximum : 9 000 000 € (1) (3) Montant nominal maximal 1 200 000 000 € (2) |
Néant |
Délégation à l’effet d’augmenter le nombre de titres à émettre en cas d’augmentation de capital décidée en application des 18e à 20e résolutions de l’AGM du 25 mai 2022* |
25 mai 2022 (21e résolution) |
26 mois/ 25 juillet 2024** |
Dans la limite de 15 % (1) (3) de l’émission initiale et au même prix que celle-ci |
Néant |
Autorisation de fixer le prix d’émission de titres de capital dans le cadre d’augmentations de capital sans droit préférentiel de souscription, en vertu des 19e et 20e résolutions de l’AGM |
25 mai 2022 (22e résolution) |
26 mois/ 25 juillet 2024** |
Dans la limite de 10 % |
Néant |
Délégation à l’effet d’augmenter le capital par incorporation |
25 mai 2022 (23e résolution) |
26 mois/ 25 juillet 2024** |
Montant nominal maximal : 30 000 000 € (1) |
Néant |
Délégation à l’effet d’émettre des actions ou des valeurs mobilières, |
25 mai 2022 (24e résolution) |
26 mois/ 25 juillet 2024** |
Montant nominal maximal : 9 000 000 € (1) (3) Montant nominal maximal 1 200 000 000 € (2) |
Néant |
Délégation à l’effet d’émettre |
25 mai 2022 (25e résolution) |
26 mois/ 25 juillet 2024** |
Dans la limite de 10 % du capital (1) (2) (3) |
Néant |
Émissions réservées aux salariés et dirigeants de la Société ou du Groupe |
||||
Autorisation de procéder à l’attribution gratuite d’actions, existantes |
26 mai 2021 (22e résolution) |
38 mois/ 26 juillet 2024** |
Dans la limite de 3 % |
Attribution de 850 181 actions existantes |
Autorisation de consentir des options de souscription et/ou d’achat d’actions, aux salariés et/ou mandataires sociaux de la Société et des sociétés du Groupe |
25 mai 2022 (26e résolution) |
38 mois/ 25 juillet 2025 |
Dans la limite de 3 % |
Néant |
Délégation à l’effet d’augmenter le capital au profit des adhérents |
31 mai 2023 (20e résolution) |
26 mois/ 31 juillet 2025** |
Montant nominal maximum : 2 800 000 € (1) (5) |
Néant |
Délégation à l’effet d’augmenter |
31 mai 2023 (21e résolution) |
18 mois/ 30 nov. 2024** |
Montant nominal maximum : 2 800 000 € (1) (5) |
Néant |
(1) Ce montant s’impute sur le plafond global des augmentations de capital de 30 000 000 € fixé par la dix-huitième résolution de l’Assemblée Générale du 25 mai 2022. (2) Ce montant s’impute sur le plafond global des émissions de valeurs mobilières représentatives de titres de créance de 1 200 000 000 € fixé à la dix-huitième résolution de l’Assemblée Générale du 25 mai 2022. (3) Ce montant s’impute sur le plafond nominal des augmentations de capital sans droit préférentiel de souscription de 9 000 000 € fixé par la dix-neuvième résolution de l’Assemblée Générale du 25 mai 2022. (4) Ces plafonds s’imputent sur les plafonds de 3 % et 0,3 % fixés par la vingt-deuxième résolution de l’Assemblée Générale du 26 mai 2021. (5) Ce plafond est commun aux augmentations de capital susceptibles d’être réalisées en application de la vingtième résolution et de la vingt-et-unième résolution de l’Assemblée Générale du 31 mai 2023. * Le Directoire ne pourra pas, sauf autorisation préalable par l’Assemblée Générale, faire usage de la présente autorisation ou délégation, à compter du dépôt par un tiers d’une offre publique visant les titres de la Société et ce, jusqu’à la fin de la période d’offre. ** La présente autorisation ou délégation a vocation à prendre fin, pour la partie non utilisée et la période non écoulée, en cas d’adoption d’une résolution portant sur une nouvelle autorisation ou délégation de même nature par l’Assemblée Générale du 29 mai 2024. |
Il est précisé que les délégations qui ont pris fin au cours de l’exercice 2023 et qui n’ont fait l’objet d’aucun usage durant ledit exercice ne sont pas mentionnées dans le tableau ci-dessus, à savoir :
- ■la vingt-et-unième résolution de l’Assemblée Générale du 26 mai 2021 qui a été remplacée par la dix-neuvième résolution de l’Assemblée Générale du 31 mai 2023 ;
- ■les dix-septième, vingt-septième et vingt-huitième résolutions de l’Assemblée Générale du 25 mai 2022 qui ont été remplacées respectivement par les dix-huitième, vingtième et vingt-et-unième résolutions de l’Assemblée Générale du 31 mai 2023.
8.4Informations boursières
8.4.1Publicis Groupe en Bourse
L’année boursière 2023 a clôturé sur de nouveaux records et une performance de l’indice parisien de + 16,5 % qui se situe dans la moyenne des places européennes. Le marché US à forte coloration technologique a nettement progressé. Le Nasdaq en hausse de 43,4 % a même réalisé sa meilleure année depuis 1999, principalement sur l’anticipation d’une baisse prochaine des taux de la Réserve fédérale aux États-Unis. Une poignée de valeurs s’est démarquée cette année, à commencer par les « Magnificent Seven ». Apple, Microsoft, Alphabet, Amazon, Nvidia, Meta et Tesla ont porté Wall Street vers de nouveaux sommets. Sous l’effet de l’engouement des investisseurs pour l’intelligence artificielle, elles ont progressé de plus de 75 % cette année quand l’indice S&P 500 équipondéré gagnait seulement 12 %.
Sur le plan macro-économique, deux éléments ont contribué à la progression des indices boursiers en 2023.
La décrue de l’inflation s’est confirmée et amplifiée. Après avoir dépassé les 10 % en rythme annualisé, l’inflation est retombée à 2,4 % en zone euro en novembre. Aux États-Unis, la hausse des prix à la consommation atteint 3,1 %, loin de son pic de plus de 9 %, inédit depuis les années 1980. Le mouvement a été suffisamment puissant pour permettre à la Réserve fédérale et à la Banque centrale européenne de mettre en pause leur cycle de resserrement monétaire après une dizaine de hausses de taux. Les taux d’intérêt de long terme ont retrouvé leurs niveaux de début d’année aux États-Unis et en Europe. Avec le rebond des indices dans les dernières semaines de 2023, les marchés anticipent désormais un desserrement de la politique monétaire en 2024.
L’économie américaine est le dernier moteur de la croissance mondiale. La hausse brutale des taux d’intérêt directeurs de la Réserve fédérale, qui culminent depuis la fin juillet à leur niveau le plus élevé depuis mars 2001 à 5,5 %, n’a pas enraillé la vigueur inattendue de l’économie américaine. Le ralentissement du début d’année n’a été que passager, avec un taux de croissance qui s’est approché des 5 % en rythme annualisé au troisième trimestre aux États-Unis.
Secteur média
L’indice STOXX 600 Media des médias européens a progressé de 22 % en, 2023 à comparer à + 11 % pour le STOXX 600 Europe. Le secteur a été principalement tiré par le secteur de l’édition professionnelle (RELX : + 33 %, Wolters Kluwer : + 30 %). Le secteur des médias a bénéficié des thèmes qui ont porté l’ensemble des marchés, à savoir la perspective de baisse des taux d’intérêt et la bonne tenue de l’économie européenne. Publicis affiche la meilleure performance boursière du secteur en 2023 avec une hausse de 41,4 %. La surperformance est encore plus significative par rapport aux autres groupes de conseil en communication. Le cours de Bourse d’Omnicom est en hausse de 6 %, celui d’Interpublic recule de 2 %, WPP de 8 % et Dentsu de 13 %. Publicis est devenu en 2023 la première capitalisation boursière du secteur des groupes de conseil en communication. Le titre Publicis a bénéficié d’une très bonne exécution opérationnelle trimestre après trimestre. Le Groupe a ainsi délivré des performances financières meilleures qu’initialement anticipé, alors que ses concurrents affichaient des performances inférieures à celles annoncées en début d’année.
9.Assemblée générale
L’Assemblée Générale Mixte de Publicis Groupe SA se tiendra le 29 mai 2024, à 10 heures, au Publiciscinéma, 133, avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris.
10.Informations
complémentaires
10.1Documents accessibles au public
Pendant la durée de validité du présent document d’enregistrement universel, les statuts de la Société, les procès-verbaux des Assemblées Générales ainsi que les rapports du Directoire aux assemblées, les rapports des Commissaires aux Comptes, et plus généralement tous les documents adressés ou mis à la disposition des actionnaires conformément à la loi peuvent être consultés au siège social de Publicis Groupe SA, 133, avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris.
Les statuts de la Société sont également consultables sur le site de Publicis Groupe (www.publicisgroupe.com).
Les comptes sociaux et les comptes consolidés de Publicis Groupe SA pour les exercices clos les 31 décembre 2021, 31 décembre 2022 et 31 décembre 2023 peuvent être consultés au siège social de la Société dans les conditions légales et réglementaires en vigueur, ainsi que sur le site de Publicis Groupe (www.publicisgroupe.com) et sur le site de l’Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org).
Par ailleurs, les informations financières historiques d’une filiale directe ou indirecte de la Société à raison des exercices clos les 31 décembre 2021, 31 décembre 2022 et 31 décembre 2023 peuvent être consultées au siège social de cette filiale, dans les conditions légales et réglementaires qui lui sont applicables.
10.3Contrôleurs légaux des comptes
Ernst & Young et Autres
10.4Information financière du 1er trimestre 2024
10.4.1Revenu net du 1er trimestre 2024
Le revenu net de Publicis Groupe pour le premier trimestre 2024 est de 3 230 millions d’euros, en hausse de 4,9 % comparé à 3 079 millions d’euros en 2023. Les effets de la variation des taux de change ont un impact négatif de 29 millions d’euros. Les acquisitions (nettes de cessions) ont une contribution positive sur le revenu net à hauteur de 18 millions d’euros. La croissance organique est de +5,3 %.
/Répartition du revenu net du 1er trimestre 2024 par zone géographique
(millions d’euros) |
Revenu net |
Croissance |
Croissance |
|
---|---|---|---|---|
T1 2024 |
T1 2023 |
|||
Amérique du Nord |
2 008 |
1 938 |
+3,6 % |
+4,8 % |
Europe |
793 |
743 |
+6,7 % |
+6,1 % |
Asie Pacifique |
266 |
250 |
+6,4 % |
+6,2 % |
Afrique – Moyen-Orient |
90 |
88 |
+2,3 % |
+4,0 % |
Amérique latine |
73 |
60 |
+21,7 % |
+7,8 % |
Total |
3 230 |
3 079 |
+4,9 % |
+5,3 % |
Le revenu net en Amérique du Nord au premier trimestre 2024 est en hausse de 3,6 % en publié, incluant un effet négatif lié à l’évolution du taux de change euro dollar. La croissance organique est de +4,8 %. Aux États-Unis, la croissance organique s’établit à +5,0 %. Les activités Média et Epsilon contribuent fortement à la croissance ce trimestre, confirmant la force de notre offre intégrée dans cette géographie où notre modèle est le plus avancé. Le Média affiche une croissance organique à deux chiffres. La performance high-single digit d’Epsilon est alimentée par les activités Digital Media et Data. Publicis Sapient affiche une croissance organique de 2,2 % après +8 % au premier trimestre de l’année dernière, ce qui représente une amélioration séquentielle par rapport au quatrième trimestre 2023. Les activités de Création sont globalement stables.
Le revenu net en Europe est en hausse de 6,7 % en données publiées, et en hausse de 6,1 % en organique. La croissance organique au Royaume-Uni est légèrement positive. La croissance à deux chiffres des activités Média et de Création dans le pays compense la baisse de Publicis Sapient ce trimestre, qui fait face à une base de comparaison très élevée au premier trimestre 2023. La croissance organique en France s’établit à +9,4 %, principalement tirée par une croissance high-single digit de Média et par Publicis Sapient, qui réitère ce trimestre une croissance à deux chiffres. L’Allemagne enregistre une croissance de 4,9 % en organique, principalement portée par une croissance à deux chiffres de Média. La performance de l’Europe Centrale et de l’Est est très solide à +21,2 % en organique. La région a bénéficié du démarrage de nouveaux contrats pour des clients mondiaux dans le Média et la Production.
Le revenu net de la région Asie-Pacifique est en hausse de 6,4 % en publié, et en hausse de 6,2 % en organique. La Chine enregistre une forte performance de +6,7 % en organique grâce à des gains de new business en Média. L’Asie du Sud-Est affiche une croissance à deux chiffres tirée par la Malaisie et l’Indonésie, ainsi que par la Thaïlande. L’Australie enregistre une croissance organique globalement stable pour le trimestre.
10.5Table de concordance du document d’enregistrement universel
La présente table de concordance permet d’identifier les principales informations prévues par les annexes 1 et 2 du règlement délégué (UE) 2019/980 du 14 mars 2019 complétant les dispositions du règlement (UE) 2017/1129 du 14 juin 2017.
|
|
N° de pages |
Chapitres |
---|---|---|---|
1. |
Personnes responsables, informations provenant de tiers, |
|
|
2. |
Contrôleurs légaux des comptes |
||
3. |
Facteurs de risques |
||
4. |
Informations concernant l’émetteur |
8.1.1 à 8.1.4 |
|
5. |
Aperçu des activités |
|
|
|
5.1. Principales activités |
10 , 1.3.3 |
Introduction : organisation ; 1.3.3 |
|
5.2. Principaux marchés |
||
|
5.3. Événements importants dans le développement des activités |
1.1 ; |
1.1 ; |
|
5.4. Stratégie et objectifs financiers et non financiers |
; 1.3.2 |
Introduction : |
|
5.5. Dépendance éventuelle à l’égard de brevets ou de licences, |
1.6 |
|
|
5.6. Position concurrentielle |
1.3.7 |
|
|
5.7. Investissements |
1.4 |
|
6. |
Structure organisationnelle |
|
|
|
6.1. Description sommaire du groupe |
- , 1.2.1 |
Introduction; 1.2.1 |
|
6.2. Liste des filiales importantes |
25 |
1.2.2 |
7. |
Examen de la situation financière et du résultat |
|
|
|
7.1. Situation financière |
5.4 |
|
|
7.2. Résultats d’exploitation |
5.3 |
|
8. |
Trésorerie et capitaux |
|
|
|
8.1. Informations sur les capitaux de l’émetteur |
5.4.2 |
|
|
8.2. Source et montant des flux de trésorerie |
5.4.1 |
|
|
8.3. Informations sur les besoins de financement et la structure de financement |
5.4.3 |
|
|
8.4. Restriction à l’utilisation des capitaux |
5.4.4 |
|
|
8.5. Sources de financement attendues |
5.4.5 |
|
9. |
Environnement réglementaire |
1.3.8 |
|
10. |
Informations sur les tendances |
5.7 |
|
11. |
Prévisions ou estimations du bénéfice |
|
N/A |
12. |
Organes d’administration, de direction et de surveillance |
|
|
|
12.1. Membres des organes d’administration, de direction |
3.1.1 à 3.1.5 |
|
|
12.2. Conflits d’intérêts |
3.1.1.2 ; 3.1.3.2 ; 3.5 |
|
13. |
Rémunération et avantages des mandataires sociaux |
|
|
|
13.1. Rémunération et avantages en nature |
102 - 155 |
3.3 ; 3.4 |
|
13.2. Sommes provisionnées ou constatées aux fins de versement de pensions, retraites ou autres avantages |
3.3.2.4 ; 3.3.2.5 ; |
|
14. |
Fonctionnement des organes d’administration et de direction |
|
|
|
14.1. Date d’expiration des mandats actuels |
3.1.1.1 ; 3.1.3.4 |
|
|
14.2. Contrats de service liant les membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance |
3.1.1.2 ; 3.1.3.2; 3.5 ; 6.6 (note 33) |
|
|
14.3. Informations sur le Comité d’audit et le Comité |
3.1.2 |
|
|
14.4. Déclaration de conformité aux régimes de gouvernance d’entreprise applicables |
3.1.7 ; 3.1.8 |
|
|
14.5. Incidences significatives potentielles sur la gouvernance |
53 - 71 , 71 - 72 |
3.1.1.1 ; 3.1.1.4 ; 3.1.3.1 ; 3.1.3.4 ; 3.2 |
15. |
Salariés |
|
|
|
15.1. Nombre de salariés et répartition des effectifs |
4.2 ; 6.6 (note 5) |
|
|
15.2. Participations et stock-options des mandataires sociaux |
3.3.3 |
|
|
15.3. Accord prévoyant une participation des salariés |
8.3.6 |
|
16. |
Principaux actionnaires |
|
|
|
16.1. Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote |
8.2.1 |
|
|
16.2. Existence de droits de vote différents |
8.1.6 |
|
|
16.3. Contrôle de l’émetteur |
8.2.2 |
|
|
16.4. Accord connu de l’émetteur dont la mise en œuvre |
8.2.3 |
|
17. |
Transactions avec des parties liées |
|
3.5 ; 6.6 (note 33)
|
18. |
Informations financières concernant l’actif et le passif, |
|
|
|
18.1. Informations financières historiques |
5; 6 ; 7 |
|
|
18.2. Informations financières intermédiaires et autres |
10.4 |
|
|
18.3. Audit des informations financières annuelles historiques |
10.3 ; 6.7 7.6 |
|
|
18.4. Informations financières pro forma |
|
N/A |
|
18.5. Politique en matière de dividendes |
5.6 |
|
|
18.6. Procédures judiciaires et d’arbitrage |
46 , Note 22 |
2.1-9 ; 6.6 (note 22) |
|
18.7. Changement significatif de la situation financière |
|
N/A |
19. |
Informations supplémentaires |
|
|
|
19.1. Capital social |
8.3 |
|
|
19.2. Acte constitutif et statuts |
8.1; 8.2.2 ; 8.2.3 |
|
20. |
Contrats importants |
1.5 |
|
21. |
Documents accessibles au public |
10.1 |
10.6Table de concordance
du rapport financier annuel
Afin de faciliter la lecture du rapport financier annuel, la table thématique suivante permet d’identifier, dans le présent document de référence, les principales informations prévues par l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier.
Rubrique du rapport financier annuel |
N° de pages |
Chapitres |
|
---|---|---|---|
1. |
Comptes annuels de la société Publicis Groupe S.A. |
7.1 à 7.5 |
|
2. |
Comptes consolidés de Publicis Groupe |
6.1 à 6.6 |
|
3. |
Rapport des Commissaires aux Comptes |
7.6 |
|
4. |
Rapport des Commissaires aux Comptes |
6.7 |
|
5. |
Rapport de gestion |
Cf. table de concordance |
|
6. |
Déclaration des personnes assumant la responsabilité |
10.2.2 |
|
7. |
Honoraires des Commissaires aux Comptes |
6.6 (note 35) |
10.7Table de concordance du rapport de gestion
Commentaires de l’exercice
|
N° de pages |
Chapitres |
---|---|---|
Situation et activité de la Société et du Groupe |
1.1 à 1.3 |
|
Résultats de l’activité de la Société et du Groupe |
6.1 à 6.3 ; 7.2 ; |
|
Analyse objective et exhaustive de l’évolution des affaires, |
1.4 ; |
1.4 ; 5.1 à 5.5 |
Indicateurs clés de performance de nature financière et, le cas échéant, |
4. ; |
4 ; 5.2 à 5.4 |
Événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice |
2.1 ; |
|
Évolution prévisible de la Société et du Groupe |
1.4.3 ; 100 - 101 |
1.4.3 ; 3.2 |
Dividendes mis en distribution au titre des trois exercices précédents |
5.6 |
|
Prises de participations ou de contrôle dans des sociétés |
1.2.2 ; 1.4.1 |
10.8Table de concordance du rapport sur le gouvernement d’entreprise
Éléments relatifs au gouvernement d’entreprise
|
N° de pages |
Chapitres |
---|---|---|
Liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute société |
3.1.1.1 ; |
3.1.1.1 ; 3.1.3.1 |
Composition et conditions de préparation et d’organisation |
3.1.1.1 ; |
3.1.1.1 ; 3.1.2.4 |
Description de la politique de diversité appliquée aux membres du Conseil |
3.1.1.1 |
|
Informations sur la manière dont la Société recherche une représentation |
3.1.1.1 ; 3.1.6 ; 4.2.3 |
|
Éventuelles limitations que le Conseil de surveillance |
3.1.2.4 ; |
3.1.2.4 3.1.3.5 |
Dispositions écartées du code Afep-Medef et raisons |
3.1.7 |
|
Modalités particulières de la participation des actionnaires à l’Assemblée |
8.1.6 ; 9 |
|
Observations du Conseil de surveillance sur le rapport du Directoire |
81 |
3.1.2.8 |
Conventions conclues entre un mandataire social ou un actionnaire significatif |
3.5 ; 3.6 |
|
Description de la procédure mise en place par la Société d’évaluation |
80 |
3.1.2.7 |
Tableau récapitulatif des délégations de compétence et autorisation |
8.3.1 |
10.9Informations financières historiques incluses par référence
En application de l’article 19 du règlement UE n° 2017/1129 du 14 juin 2017, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent document d’enregistrement universel 2023 :
- ■les comptes consolidés de l’exercice 2022 établis en application des normes IFRS, le rapport des Commissaires aux Comptes y afférent, ainsi que l’évolution de la situation financière et du résultat des opérations du Groupe pour l’exercice 2022, figurant respectivement en pages 255 à 330 et 242 à 249 du document de référence 2022 déposé à l’AMF le 28 avril 2023 sous le numéro D. 23-0375 ;
- ■les comptes annuels de la Société pour l’exercice 2022 établis en application des normes comptables françaises, le rapport des Commissaires aux Comptes y afférent, ainsi que le rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées de l’exercice 2022, figurant respectivement en pages 331 à 357 et 156 du document de référence 2022 déposé à l’AMF le 28 avril 2023 sous le numéro D. 23-0375 ;
- ■les comptes consolidés de l’exercice 2021 établis en application des normes IFRS, le rapport des Commissaires aux Comptes y afférent, ainsi que l’évolution de la situation financière et du résultat des opérations du Groupe pour l’exercice 2021, figurant respectivement en pages 227 à 300 et 214 à 221 du document de référence 2021 déposé à l’AMF le 25 avril 2022 sous le numéro D. 22-0344 ;
- ■les comptes annuels de la Société pour l’exercice 2021 établis en application des normes comptables françaises, le rapport des Commissaires aux Comptes y afférent, ainsi que le rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées de l’exercice 2021, figurant respectivement en pages 301 à 325 et 150 du document de référence 2021 déposé à l’AMF le 25 avril 2022 sous le numéro D. 22-0344.
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